Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A LA UNE

NOUVEAU SITE ACTUALISE QUOTIDIENNEMENT: http://vivelepcf.fr/

 

36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 17:40

A l'unanimité, l'assemblée de la section du PCF de Rouvroy dans le Pas-de-Calais, municipalité communiste depuis 1945, comptant 153 communistes pour 8900 habitants, a appelé à voter pour le projet de base commune "Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps"

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 16:47

Contribution n°166 arrivée à la Commission nationale de "transparence" du congrès:

Par Ritz Olivier
Enseignant et militant du PCF à Paris dans le douzième arrondissement.
Fédération : Paris

Le 21 octobre 2008

Les communistes du 12e arrondissement de Paris, réunis en Assemblée générale le 2 octobre dernier, ont affirmé leur déception et leur colère face au projet de base commune du Conseil national. À l’unanimité moins deux voix, ils ont demandé au Conseil national de réécrire le texte afin qu’il soit plus court, plus clair et qu’il tienne mieux compte de la crise financière. Nous avons constaté que cette demande n’était pas reprise par d’autres sections, en tout cas pas à notre connaissance. Notre secrétaire fédéral, Patrice Bessac, est venu nous expliquer, à l’occasion d’un bureau de section, que ce texte ne pouvait pas être réécrit, en raison du calendrier et des statuts. J’attendais donc avec impatience les textes alternatifs. En découvrant le 8 octobre le texte « Faire vivre et renforcer le PCF : une exigence de notre temps », j’ai été très heureux d’y trouver de nombreuses qualités que le texte du CN est loin d’avoir.

Ce texte est un texte clair. Il serait trop long de recopier des passages pour le prouver, mais pour s’en convaincre, une expérience très simple peut être faite : lisez au hasard vingt lignes de chacun des trois textes. La différence est frappante. Plus concrètement encore : un simple regard permet de voir que le troisième texte est beaucoup plus aéré. Enfin, alors que le texte du Conseil national s’étend sur 1400 lignes et que le texte « Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme » s’étend sur 1200 lignes, le troisième texte se limite à 600 lignes : il est deux fois plus court que chacun des deux autres. Puisqu’il s’agit de choisir un texte qui fera l’objet d’un travail d’amendements, ce critère est le plus important. Le texte « Faire vivre et renforcer le PCF » est le seul texte qui permettra des discussions et un travail d’amendements clairs.

Ce texte est aussi un texte complet. Il commence par un préambule qui peut tenir lieu de résumé. On y trouve ensuite deux parties sur l’état du monde et l’état de la France, deux parties sur l’histoire du PCF et son organisation actuelle, et deux parties sur nos modes d’actions : la stratégie électorale d’abord puis une série de luttes et d’actions à mener sans attendre.

Ce texte est un texte concret. La deuxième partie, sur l’état de la France, est remarquable de ce point de vue-là. Elle commence par un court chapitre intitulé « la revanche de la bourgeoisie » avant d’évoquer « le renoncement de la gauche ». La dernière partie propose de prendre dès maintenant un certain nombre d’engagements et de mener des actions, là où le texte du Conseil national a tendance à remettre les actions à demain, lorsque nous aurons « repensé le changement ».

Ce texte est un texte cohérent. Du préambule à la dernière partie, il défend une ligne claire que résume son titre : « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». Contrairement au texte du Conseil national, il ne semble pas être un texte de compromis qui agrège tant bien que mal des positions contradictoires. Contrairement au deuxième texte, il est manifestement le résultat d’un travail collectif. On y retrouve de nombreux éléments qui figuraient dans les procès-verbaux des sections lorsque nous avons préparé l’Assemblée générale extraordinaire l’année dernière. Le nécessaire travail de synthèse de ces procès-verbaux semble enfin avoir été fait avec ce texte.

Pour toutes ces raisons, j’ai signé ce texte lorsque j’en ai eu connaissance et je voterai bien sûr pour qu’il devienne notre base commune. J’espère que nous serons nombreux à faire ce choix. Ainsi nous doterons le PCF de la ligne claire dont il a besoin et nous aurons les moyens d’agir ici et maintenant.

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 16:31

 

 

Des élections régionales et le premier tour d’élections sénatoriales partielles avaient lieu en République tchèque samedi 18 octobre 2008. Elles ont été marquées par une abstention relativement plus faible qu’en 2004, un peu plus de 40% de participants, et par une nette défaite des partis de la coalition au pouvoir, l’ODS réactionnaire du premier ministre Topolanek qui tombe à 23%, les Chrétiens-démocrates, 7%, et les Verts, 6%.

 

Les socio-démocrates enregistrent une importante progression avec de l’ordre de 36% des suffrages exprimés.

 

Le Parti communiste de Bohème-Moravie, KSCM, gagne des voix sur 2004 avec plus de 15%, un progrès également par rapport aux législatives de 2006 (12,8%).

 

En pointe dans les luttes sociales comme dans la mobilisation contre le déploiement de bases militaires américaines de l’OTAN dans le pays, le KSCM consolide ainsi sa position institutionnelle. Rappelons que, malgré l’anticommunisme du pouvoir confinant à une chasse aux sorcières (interdiction des jeunesses communistes), le KSCM n’a jamais renoncé à son identité communiste.

 

Son bon résultat électoral, complétant son action nationale et internationale, représente un signal encourageant pour tous les communistes.

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 15:42

Jean-Maurice Martin, de la section de Pau, est signataire du texte alternatif  "Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps". Son texte a été publié pour la première fois en juin.

Karl Marx, écrivait : « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience ».

Porter un regard sur la société actuelle, c’est constater l’accroissement du chacun pour soi, phagocyté par la peur et la précarité. Nous avons connu après guerre, une crise majeure importante : mai 1968. Il a semblé qu’à ce moment pouvait se réveiller, la conscience collective, et ancrer la solidarité comme valeur universelle commune. Le capitalisme, un instant déstabilisé, a su réagir, et, en fonction de ses intérêts s’adapter aux phénomènes de société, posant avec obstination, les fondations des années à venir.

Nous pouvons constater qu’aujourd’hui , il en récolte les fruits en imposant radicalement, et, à marche forcée, un changement de civilisation. Les diverses remises en cause, de l’éducation, de la santé, de la culture, de l’environnement, de la recherche et du monde du travail dans son ensemble , en sont les indicateurs.

A cela s’ajoute la main mise médiatique d’où il tire des profits financiers et intellectuels importants.

La manipulation de l’opinion publique est actuellement une des meilleures stratégies du système capitaliste. L’information est arbitraire, souvent faussée, et conditionne : elle est étudiée dans ce sens. C’est avec le plus grand soin que sont programmées toutes les dérives médiatiques. C’est avec le plus grand soin qu’elles sont pensées, même si souvent cela dépasse l’entendement.

L’absence du PCF dans les divers médias en est un exemple, elle participe à son oubli, au bénéfice de formations contestataires, non gestionnaires. Ces formations ne font courir aucun risque au système capitaliste, au contraire elles conditionnent la division au sein d’une même famille.

C’est pour avoir pris ses responsabilités de gestionnaire, à tous les niveaux, Europe, état, régions, département, cantons, communes et surtout pour les avoir assurées avec sérieux, différences, et réussites que, le PCF est attaqué, occulté, voire effacé.

Même si tout ne fut et n’est pas parfait, c’est bien 11000 élus et plus de 100 000 militants qui gèrent, défendent, analysent, l’exception communiste qu’est le PCF.

Si certains avancent « l’hypothèse communiste » dans leur cheminement de pensée, ne peut-on pas dire que le PCF incarne l’exception communiste ? Une exception au fil de son histoire, contestataire, résistante, gestionnaire, une exception malgré tout assumée.

Nul besoin d’exotisme politique, de modèle, le capital porte en son nom ce pourquoi il faut se battre, le pouvoir financier et l’oligarchie qui le détient. Il n’y a pas d’absence d’alternative, l’alternative existe, a toujours existé. Il faut l’affirmer de toutes ses forces. Le repositionnement doit s’opérer dans l’affirmation de l’exception communiste.

Dans ce monde où certaines mutations semblent inéluctables, (environnement, énergie, alimentation), il ne s’agit pas pour le PCF comme en Espagne, Italie, Allemagne de se diluer ou de disparaître. Il s’agit d’exister avec ses idées, ses convictions en tant qu’exception communiste.

Si l’ensemble des pays capitalistes tirent leur force de l’individualisme, essence de l’être humain, transcendé par le pouvoir et l’argent, nous pouvons constater que dans le monde, certains pays, ont fait d’autres choix. Malgré les difficultés qu’ils rencontrent, ils prouvent que des solutions au capitalisme existent.

Ne sommes-nous pas, dans une Europe qui affiche les prémices voire les débuts d’une gestion sociale capitaliste destructrice ? Les ambitions affichées par le gouvernement français à réformer coûte que coûte, avec la bénédiction du grand capital tendent à le confirmer. Dans ce qui devient une dérégulation d’un système collectif en un système individuel, il est plus que jamais nécessaire pour le PCF de conserver cette exception communiste garante des luttes passées et à venir.

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 12:17

34ème congrès du PCF.

 

Présentation à Paris du texte alternatif « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ».

 

Lundi 27 octobre 2008 à partir de 18h30

 

A cette heure, nous attendons, après plusieurs relances téléphoniques, la réponse à notre demande (ci-dessous) de disposer de la salle de réunion de la Fédération de Paris, 120 rue Lafayette.

 

 

 

Emmanuel DANG TRAN

Membre du CN du PCF

130 rue Castagnary

75015 PARIS

01 48 28 60 05

 

Patrice BESSAC,

Membre du CN du PCF,

Secrétaire départemental du PCF Paris

120 rue Lafayette

75010 PARIS

01 44 83 85 15

 

 

Paris, le 16 octobre 2008,

 

 

Cher camarade,

 

Le débat des communistes fait rage autour du choix de la base commune de discussion pour notre 34ème congrès, avant le vote des 29 et 30 octobre. Les délais sont courts, l’ambition démocratique des camarades n’en est que plus intense.

 

Premier signataire du texte alternatif « Faire vivre et renforcer le PCF : une exigence de notre temps », co-signé par plus de 100 adhérents parisiens, je sollicite la mise à disposition de la salle du CD pour une présentation de notre texte, par exemple le lundi 27 octobre à partir de 18h00.

 

J’ai bien noté que les animateurs du groupuscule trotsksyste « La Riposte », extérieur au PCF,  ont eu le droit à disposer des locaux fédéraux, le 29 septembre,  alors même que leur texte n’était pas déposé. 

 

Il serait inadmissible qu’un texte déposé par des militants et dirigeants communistes ne bénéficie pas de la même possibilité de la part de la direction départementale du PCF.

 

Attendant ta réponse, sachant que tu es conscient des délais resserrés imposés par le calendrier du CN,

 

Fraternellement,

 

 

 

Emmanuel DANG TRAN
Partager cet article
Repost0
21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 11:19

Difficile à trouver, il est disponible sur internet à l'adresse suivante.

http://alternativeforge.net/IMG/pdf/bulletin_vote.pdf


Pour infos, les communiqués de la Commission nationale de transparence. Ils rappellent des dispositions des statuts du parti que nous devons veiller à faire respecter dans chaque fédération, chaque section.



Le 20 octobre 2008

Modalités du vote des 29 et 30 octobre 2008 sur le choix de la base commune de discussion.

Plusieurs fédération demandent que soient précisées les modalités d’organisation du vote. Nous apportons donc les précisions suivantes.

Chaque adhérent a reçu un document de 24 pages comprenant notamment la base commune adoptée par le CN et deux textes alternatifs, leurs résumés et le bulletin de vote.

Les fédérations ont reçu, sous format PDF, une reproduction du bulletin de vote à éditer afin qu’il soit mis à disposition des adhérents dans les bureaux de vote ou auprès de celles et de ceux qui souhaitent voter par correspondance.

La commission rappelle que l’exercice de la souveraineté des adhérents est ouvert par le paiement de la cotisation, au minimum des trois derniers mois. Le vote peut donc être l’occasion du paiement des cotisations et d’une mise à jour.

A cette fin, nous insistons pour la mise en place d’une commission départementale du vote constituée de membres de la fédération et d’un représentant de chaque section. Elle a pour missions : d’organiser les meilleures conditions de la consultation et donc des opérations de vote, de procéder, avant l’ouverture du scrutin, à la validation de la liste des électeurs, le cas échéant, de régler les litiges en lien avec la commission nationale de transparence.

Le scrutin des 29 et 30 octobre sera nationalement clos le jeudi 30 octobre 2008 à 20 heures. Durant cette plage, les organisations du parti définiront la modalité du scrutin adaptée à la réalité de leur terrain.

La commission de transparence recueillera les résultats départementaux à partir du jeudi 30 octobre à 20 heures 15 jusqu’à 21 heures 30 et le vendredi 31 octobre jusqu’ à 10 heures.

Nous vous demandons de bien vouloir nous communiquer les résultats selon le modèle ci-joint.



Communiqué du 14 octobre

Conformément à nos statuts La commission a validé deux propositions de base commune de discussion alternatives à celle adoptée par le Conseil national des 5 et 6 septembre, ainsi que leurs résumés. C’est donc un de ces trois textes que les adhérents-e-s auront à choisir.

Le vote se déroulera les 29 et 30 octobre. Seuls, les adhérent-e-s à jour de leurs cotisations depuis au moins trois mois sont autorisé-e-s à voter. Les listes électorales sont actuellement en cours d’actualisation, pour tenir compte de cette condition, par les fédérations.

Les fédérations et les sections se doivent maintenant de créer les meilleures conditions du vote afin que le maximum d’adhérent-e-s puissent exercer leur souveraineté. Il s’agit d’anticiper et de prendre toutes les mesures qui favorisent et facilitent l’expression du plus grand nombre de communistes sur ces deux jours qui, nous le rappelons, sont situés durant une période de congés. Il s’agit aussi d’inciter tous les adhérent-e-s à se mettre à jour de leurs cotisations.

C’est à cette fin que le document publie le bulletin de vote sur lequel est inscrit le titre de chacun des trois textes soumis au vote. Le choix s’effectue en cochant la case lui correspondant. Le texte ayant reçu le plus grand nombre de voix deviendra alors la base commune de discussion de tous les communistes jusqu’au congrès.

Enfin, nous attirons l’attention sur le fait qu’aucun bulletin de vote ne doit parvenir au Conseil national, ceux-ci ne pourront être valablement comptabilisés, le vote s’organisant à l’échelle de chaque fédération et section.

Hervé Brami

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 18:37

Henri Martin, militant anticolonialiste, ancien membre du Comité central du PCF, est signataire du texte alternatif pour le 34ème congrès "Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps"


Actuellement le monde entier peut constater que le prix du pétrole peut diminuer de moitié sans que les multinationales qui dirigent cette production soient en faillite, c’est donc que les profits sont immenses.

C’est pourtant au secours de ces multinationales que les gouvernements capitalistes veulent en premier réagir en en imposant la majorité de la population.

Le Président Français de la banque centrale européenne a déjà déboursé 150 milliards d’euros (la moitié du budget français) pour dépanner quelques banques amies.

La nocivité du régime capitaliste éclate au grand jour et frappe la majorité de la population en premier ceux qui produisent les biens nécessaires à la vie de tous.  Cette majorité est mécontente, proteste, mais ne peut prendre conscience spontanément des véritables responsables de l’aggravation de sa situation.

Le rôle d’une force politique organisée est donc indispensable pour aider à cette prise de conscience pour trouver des véritables solutions conformes à l’intérêt de la majorité de la population. Ce doit être le rôle du parti.

Déjà nous avons joué un rôle important dans la mobilisation de 55% des électeurs Français contre une constitution légalisant l’exploitation capitaliste, alors que la majorité des députés prétendait que c’était le meilleur mode de production. Bien sûr, le gouvernement a pu par la suite réussir à faire adopter sous l’appellation « traité » 98% de cette constitution rédigée par Giscard d’ Estaing. Mais surtout parce que la direction du PS a laissé faire au nom de sa solidarité avec les autres, PS européens.

Nous avions donc remporté cette bataille du référendum sans avoir le soutien du PS ce qui montre la répercution de nos idées et il me semblait que nous en avions tiré une leçon, en écrivant dans la base commune « l’expérience de la gauche plurielle a été marqué à plusieurs reprise par une surdité de notre part vis-à-vis du mouvement social et progressiste » puis «  Nous n’avons pas su prolonger la dynamique de 2005 en proposant immédiatement après la victoire du non (55%) un objectif, un cadre et une méthode susceptible d’éviter la confusion qui a marquée l’échec de cette tentative ».

Malgré cette phrase autocritique, qui est un minimum de regret par rapport a l’importance des privatisations que nous avons laissé faire entre 1997 et 2002, je pense qu’actuellement nous repartons dans la confusion en transformant le terme « gauche » en formule miracle, contre l’exploitation capitaliste.

Car que devient l’indépendance du parti dans ces conditions.

Dans la situation actuelle ou l’injustice de la société éclate, faire réellement du nouveau c’est aider les travailleurs a conquérir des droits politiques et économiques en leur faveur, afin d’être des citoyens à part entière.

Ce sont quand même eux qui produisent les biens nécessaires à la vie de toute la nation et pourtant ils sont traités en citoyens de seconde zone.

A la libération se sont les travailleurs qui ont relevé les usines, redémarré la production contre les dirigeants d’entreprises qui s’étaient mis au service de l’occupant nazi.

C’est donc vers ces travailleurs qu’il faut tourner d’urgence nos efforts, Paul Boccara a fait des propositions très intéressantes pour les aider a conquérir des droits politiques et économiques et tout simplement à conserver un travail, avant de songer à des alliances de sommet avec des gens qui n’ont pas l’habitude de tenir leurs promesses.

Pour aider ces travailleurs il faut donner du tonus au parti et non réduire sa force en l’inféodant totalement et durablement à d’autres forces politiques qui ne sont pas animées par l’idée de faire passer les intérêts du peuple avant les leur.

Il faut aussi arrêter de participer à l’offensive idéologique du grand capital pour discréditer notre histoire, alors qu’il se tait sur sa collaboration avec les nazis et sur les guerres coloniales.

De même il faut rappeler que lorsque nous n’étions pas au gouvernement, à l’élection présidentielle de 1995, Robert Hue avait gagné 600 000 voix et 2% sur l’élection précédente, au moment ou le candidat Jospin était en recul de 11% et perdait plus de 3 millions de voix sur le score de Mitterrand en 1988.

Par la suite lorsque nous avons été au gouvernement, Robert Hue est tombé à 3,37%. Les faits montrent donc que lorsque nous nous alignons sur les positions du PS, nos électeurs nous abandonnent.

Pour terminer je veux dire :

Chaque fois que nous ne sommes pas d’accord avec le PS, nous sommes accusés immédiatement d’être des antisocialistes bornés. Mais lorsque nous organisions des manifestations contre la guerre d’Algérie, faite par des gouvernements socialistes, non seulement nous agissions contre une guerre injuste, contre un peuple qui voulait à juste titre être indépendant, mais nous agissions aussi pour sauver la vie de tous ces jeunes Français, parmi lesquels des fils des militants socialistes. Ce qui était évidemment tout autre chose qu’un acte sectaire et antisocialiste.

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 16:32

Vote des 29 et 30 octobre : déjouer la confusion !

 

Nous recevons depuis hier par la Poste le supplément de l’Huma présentant le choix de la base commune du 34ème congrès.

C’est beaucoup plus tard qu’au 33ème congrès : les communistes n’auront que 12 jours, au mieux, au lieu d’un mois, pour lire les textes et en discuter. Les conditions du débat sont encore aggravées par le choix de la date du vote, à la veille de la Toussaint. Prenons chacun dès à présent des dispositions pour que le plus possible de camarades puissent s’exprimer.

 

Le dossier envoyé aux communistes prête à confusion en relayant deux opérations de diversion.

 

Le groupe dit des « refondateurs » a déposé une contribution collective appelant à un « congrès extraordinaire » dépassant le PCF. Rien ne peut justifier que ce texte, non-statutaire, figure dans le dossier. Ses initiateurs n’ont pas le courage de mettre aux voix leurs options. Mais on leur donne une tribune qui peut servir de repoussoir et favoriser le projet de base commune du CN en le recentrant. Remettons cettre contribution à sa place !

 

Deuxièmement, a été admis et est présenté un texte alternatif émanant d’un groupuscule entriste appelé « La Riposte ». Ce groupe est une organisation extérieure au PCF qui se revendique trotskyste et qui pratique ouvertement l’entrisme. Après un passage au PS, ses animateurs essaient maintenant d’utiliser, habilement, le désarroi de certains de nos camarades. Il est inconcevable que la direction du PCF ait accepté cette attaque sans équivoque contre notre parti et que des directions manifestent de la complaisance à leur égard.

 

Dénonçons cette opération de diversion, et donnons tous les éléments aux camarades pour la démasquer.

 

Faisons ressortir le texte « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps »! Certains, l’auteur de l’article de l’Huma du 13 octobre en particulier, voudraient en réduire la portée. Ce texte n’est pas celui de quelques « personnalités » mais celui de plus de 700 militants et responsables d’organisations du parti, sections, fédérations, directement confrontées en tant que communistes à la lutte politique et à son organisation.

 

Visiblement, sa démarche, partant de la base du parti, soutenue par des figures telles que Henri Martin et Henri Alleg, fait peur à ceux qui voudraient poursuivre la même stratégie d’effacement du PCF dans la « gauche ».

 

Les manœuvres mesquines montrent la faiblesse de ceux qui les entreprennent. En ce qui nous concerne, période de congrès ou non, nous faisons confiance dans les communistes avec qui nous partageons l’ambition, la nécessité, de « faire vivre et renforcer les PCF ».

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 12:00

CN du PCF du 15 octobre 2008

 

Intervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris 

 

La crise financière vient souligner, si besoin était, toute la raison d’être du PCF, seul grand parti à ne pas rentrer dans « l’Union sacrée » pour défendre les intérêts de la finance et de l’ensemble du capitalisme. « Union sacrée », l’expression est historique, c’est bien de cela qu’il s’agit. Les déclarations de M. Strauss-Kahn, des dirigeants du PS, l’abstention de leurs parlementaires traduisent bien l’adhésion des socialistes aux choix de Sarkozy.

Les responsabilités des communistes sont considérables dans la période. Le capitalisme est en train de se discréditer un peu plus comme système. Mais en l’absence d’alternative politique, le pouvoir garde la main, peut se permettre d’accélérer ses contre-réformes, même, paradoxalement, de marquer des points dans la bataille idéologique. Ne sous-estimons pas les effets des mesures insidieuses des gouvernements successifs visant à donner à associer de façon insidieuse et illusoire les travailleurs au capital : PEA, « épargne salariale », retraite par capitalisation.

Nos propositions, aussi bien de fond, comme celle du pôle public financier, comme d’initiatives ne retrouveront sens et efficacité qu’à la condition de ruptures avec la stratégie poursuivie ces dernières années, ruptures que n’envisage pas le projet de base commune du CN pour le congrès.

Continuer à s’aligner sur le PS, dans la perspective d’un rassemblement majoritaire électoral en 2012 est un non-sens. La réunion de « toute la gauche » le 21 octobre et le communiqué commun PS-PCF-Verts-PRG qui y invite entrent en contradiction avec l’analyse et les positions communistes sur la crise. Comment rendre crédible la proposition du « pôle public financier » en faisant l’impasse sur l’héritage de la « gauche plurielle ». C’est dans cette période qu’un grand nombre d’institutions publiques et semi-publiques financières, qui devraient en faire partie, ont été démantelées et livrées au privé, dont les Caisses d’épargne dont le statut a été cassé. Ne comptons pas rassembler les salariés de ces entreprises sans faire la clarté sur ce passé récent. 

La situation a rarement été aussi favorable pour développer l’idée de nationalisations et renationalisations démocratiques. Touts les économistes entendus ce matin l’ont reprise d’une façon ou d’une autre. Mais, le PCF continuerait d’être frileux sur la question, de considérer lui-même le mot nationalisation comme un tabou ?

Comment prenons-nous en compte le plan annoncé par le pouvoir ? L’introduction de capital public dans les banques s’apparente à une socialisation des pertes, c’est bien évident. Cela n’a rien à voir avec les nationalisations que nous revendiquons mais cela représente pour les tenants de l’idéologie dominante un profond désaveu idéologique dont nous serions irresponsables de ne pas profiter.

Troisième rupture nécessaire pour le parti : la question de l’UE. Quels enseignements nous donnent ces derniers jours ? Le plan d’aide à la finance montre que le lieu de la décision reste la nation. Deuxièmement, la libre circulation des capitaux organisée par l’UE, la BCE au service de la mondialisation capitaliste, sont discréditées. Cessons donc de rentrer dans la logique de l’intégration européenne !

Sur ces bases, nous pouvons engager des initiatives immédiates efficaces dans la période. Pour La Poste, les conditions existent d’une lutte rassembleuse contre la privatisation pour la réintégration de la « Banque postale », un des piliers de l’éventuel pôle public. Cette campagne ne peut pas être lancée avec le PS qui a, entre autres, approuvé les directives de marchandisation. Des actions pour les salaires, pour le logement peuvent directement prendre une nouvelle dimension dans le contexte actuel des choix du pouvoir. Pour les retraites aussi, avec l’expérience du naufrage de la capitalisation.

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 17:57

Colère et espoir. Publié sur alternativeforge

Je suis fier d’être communiste et contre la disparition du PCF au sein duquel j’ai lutté et je continuerai à lutter, toute ma vie.

Un congrès, le 34e du nom. Qu’amènera t’il de plus que les précédents ? Le peu de contributions que j’ai pu lire, ont toutes à quelques choses prés, la même teneur que celles du 33e congrès.

Nous allons encore assister à un déballage, à des affrontements, à une profusion de contributions émanant de ‘’camarades’’ qui veulent la disparition pure et simple du PCF, ceux qui veulent fonder un nouveau rassemblement, avec comme corollaire la dilution du parti dans un mouvement ou des alliances, qui regrouperaient un fatras de militants anticapitalistes et dans lequel le mot communiste serait banni et ceux qui comme moi, aspirent à rester tout simplement communistes au sein du PCF.

Pour ce faire certains n’ont pas hésité à faire voter pour des candidats ouvertement anticommunistes aux dernières présidentielles. La mise à mort programmée par ces fossoyeurs n’a qu’une finalité : ratisser large pour garder tant que faire se peut les mandats électifs et autres responsabilités que les militants et sympathisants du PCF leur ont accordés. D’autres au cours des diverses élections passées, ont tout simplement mis en sourdine leur appartenance au PCF, de peur de froisser l’opinion par le seul mot communiste. Est-il honteux d’être communiste ?

Face aux renoncements de ces élus ou responsables, dont certains sont membres du CN, les militants se sont sentis floués, ils sont dans l’expectative, et n’ont d’autres choix pour militer que leur propre initiative étant donné le vide créé dans de nombreuses sections par ces renoncements.

Ils ont pleinement raison car l’histoire du PCF, (malgré ses zones d’ombres), est assez riche pour trouver matière à réflexion depuis sa création parce que le Parti a profondément marqué l’histoire de la France et de la classe ouvrière. Bon nombre d’acquits sociaux (que le président Sarkozy est en train de mettre à mal) sont le fruit des luttes menées par le PCF et ses militants.

Je forme le souhait qu’à l’issue de ce congrès le PCF redevienne le parti qui collait, voire qui anticipait sur les évènements et non pas le parti qui réagit aux évènements sans les anticiper et sans y coller. C’est l’essence même d’un parti révolutionnaire que d’anticiper sur les projets néfastes du capitalisme.

C’est sur un projet clair et des orientations précises que nous pourrons rassembler ceux qui souffrent du libéralisme.

Oui à un PCF qui retrouve ses ambitions. Oui à un PCF au sein duquel la jeunesse ai toute sa place. Oui à un PCF de lutte de classe ouvertement anti-capitaliste, solidaire, ouvert, novateur, rassembleur (sans compromissions) un Parti dont l’idéologie lui permette de nouveau d’être au plus prés des salarié (e)s, des exploité(e)s, de tous les gens qui souffrent dans notre pays et dans le monde.


Albert Cesari, Section de Montrouge

Partager cet article
Repost0