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36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 17:04

L’Huma ne peut pas laisser tomber ses diffuseurs ! Une négociation transparente doit s’ouvrir.

 

Vivelepcf – 18 juillet 2011

 

Les 21 « abonneurs » de l’Humanité risquent d’être purement et simplement licenciés avec tout ce que cela signifie.

La filiale du journal, la SPDP, qui les emploie est en liquidation depuis le 23 juin 2011.

 

Auparavant, ils ont mené pendant 7 semaines, à 90%, une grève pour s’opposer à la nouvelle convention que la direction du journal veut leur imposer et pour demander l’ouverture d’une véritable négociation.

La direction semble avoir fait le choix de la rupture.

 

Il est absolument anormal que les lecteurs de l’Huma, les responsables du Parti n’aient pas été informés de ce conflit social qui les touchent directement.

Pendant la grève, les « abonneurs » ont occupé tous les jours le hall du journal, sans écho dans ses éditions. Ils ont même dû diffuser un tract à l’entrée de la Conférence nationale du PCF, le 3 juin, pour tenter de briser le silence.

 

Dans la présentation des comptes 2010 de l’Humanité, dans l’édition du 13 juillet, Patrick Le Hyaric n’y fait toujours aucune mention.

On peut y lire seulement une allusion à son choix de gestion lorsqu’il cite, parmi les causes de l’aggravation du déficit du journal, « un coût de conquête d’abonnement élevé qui dépasse de 360.000 euros celui que nous avions envisagé ».

 

Ces chiffres, et d’autres, sont entièrement contestés par la CGT de la SPDP. Elle rappelle que ses diffuseurs réalisent 6000 abonnements par an pour un stock moyen de 35.000 abonnés.

Le projet de nouvelle convention était inacceptable parce qu’il aurait fait porter sur les commissions, déjà aléatoires, de ces salariés les défauts de pérennité des abonnements réalisés. La direction envisageait-elle ainsi de faire porter les 360.000 euros d’économies sur les 21 diffuseurs ?

Les salariés rappellent qu’en 2001, ils ont déjà dû accepter l’externalisation de leur service qui était alors partie intégrante du journal.

 

Même conscients des difficultés du journal, nous ne pouvons qu’être choqués par ces pratiques patronales. Les salariés ne doivent en aucun cas rester sur le carreau.

 

Derrière tout choix de « gestion » se dessine, qu’on le veuille ou non, un choix politique.

 

Veut-on que l’Huma se passe de diffuseurs professionnels militants dont le travail s’organise de près avec les organisations du Parti ?

Ils s’efforcent d’abonner des militants, des sympathisants, ceux qui ont intérêt à la lecture d’un journal allant à contresens de l’idéologie dominante, utile à leurs combats quotidiens.

 

En tout état de cause, une véritable négociation, un débat à l’échelle du journal et du Parti doit s’ouvrir avec tous les éléments.

Avec les « abonneurs » en lutte, nous demandons leur reprise parmi les salariés de l’Huma avec la réinternalisation de l’activité de la SPDP et l’examen des moyens pour assurer la meilleure efficacité économique et politique de leur travail.

 

Pas d’avenir pour l’Huma sans « abonneurs » !

 

Lien vers le blog SPDP-Huma : http://spdphumanite.over-blog.com/

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 16:58

Aujourd’hui, où chercher de quoi combler le déficit de près de 2 millions d’euros pour 2010 ?

 

L’article de Patrick Le Hyaric dans l'édition du 13 juillet 2011 ouvre des voies qui suscitent quelques commentaires.

 

- PLH salue la mobilisation des souscripteurs. Lecteurs, le plus souvent communistes, ils sont viscéralement attachés à leur journal, pour lequel ils ont souvent sacrifié de leur énergie, sinon plus. Exigeants ou indulgents vis-à-vis du contenu du journal, ils répondent toujours présents (650.000 euros depuis le début de l’année). Pour ceux qui sont imposables, leurs dons sont désormais défiscalisés.

 

- PLH mentionne la bataille pour obtenir l’augmentation des aides publiques. Menée au nom de la défense du pluralisme, ce combat est juste. Mais, au vu le rapport de force, on ne peut imaginer que le maintien ou l’augmentation des aides aux quotidiens à faibles ressources publicitaires soit octroyée par un gouvernement sans arrière-pensée. Avant ou après 2012.

 

- PLH ne mentionne pas les collectivités territoriales, à direction non communiste, de gauche, parfois même non, qui paient de plus en plus de pages de promotion. Elles, non plus, ne financeraient pas un journal juste pour les beaux yeux du pluralisme.

 

- PLH souligne la « nécessité d’élargir la diffusion et la lecture de l’Humanité ». Bien sûr. Mais avec quels moyens et en direction de quelle cible. La menace qui pèse sur les « abonneurs » et leur travail en lien avec le Parti (voir ci-dessus) est inquiétante.

 

Dans son article, PLH vise à la fois large et étroit : les citoyens d’un côté, les « militants du changement social et écologique » de l’autre, « quelle que soit leur sensibilité ». 110717_Une_huma_retraites.jpg

Est-ce une ouverture ? Le lectorat visé ressemble étonnement à ceux, à gauche, qui se pensent « politisés », qui sont plus aisés que la moyenne et ont l’habitude et les moyens de lire des journaux.

 

110717_gauche_magazine.jpgIl y a trois ans l’Humanité-dimanche était baptisé officiellement ainsi : « la gauche a son magazine ». Avec l’Humanité, le Front de gauche a-t-il son journal ? Avec la Fête de l’Humanité, le Front de gauche menée par Mélenchon a-t-il sa fête ?

 

Pas une seule fois dans son article, PLH ne mentionne les communistes ou le PCF. C’est pourtant bien leur action militante qui ont fait la diffusion maximale et l’utilité de l’Humanité, le rayonnement de la Fête de l’Huma. C’est toujours eux qui défendent de façon décisive l’Huma.

 

Souvenons-nous comment, à la fin des années 90 déjà, la vente militante, les CDH n’ont pratiquement pas survécu à la transformation de l’Huma-dimanche en Huma Hebdo, à la mutation de la ligne éditoriale. L’Huma cessait alors d’être le « journal du PCF » pour ouvrir son capital à 20% à des investisseurs privés (dont Lagardère, Bouygues, les Caisses d’épargne...).

 

Depuis la situation reste contradictoire tant le titre est associé à ce que représente le PCF.

 

La bataille n’est peut-être pas perdue de ne pas laisser davantage se « décommuniser » notre presse, d’en refaire l’outil politique dont ceux qui ont le plus intérêt à combattre le capital ont besoin pour mener la lutte des classes, quotidiennement comme chaque semaine.

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 15:15

La Fête de l’Huma ne restera la Fête de l’Huma que parce qu’elle restera la Fête du PCF

Il y a 80 ans, en 1930, le PCF organisait à Bezons la première Fête de l’Humanité. L’Humanité était l’organe central du Parti depuis sa fondation au Congrès de Tours. La Fête s’est inscrite, à la suite de la création des Comités de défense de l’Huma, les CDH, en 1929, dans la mobilisation contre la tentative d’écrasement par la réaction du journal du Parti révolutionnaire. A partir de cette origine, la Fête a connu un développement extraordinaire pour devenir un immense événement populaire et politique.

La Fête de l’Huma n’a jamais été une fête comme les autres, ou un festival. Elle cesserait d’être elle-même si elle le devenait car elle est indissociable de son identité politique communiste. Elle porte toute l’histoire du Parti, de son parti pris des travailleurs, de son ouverture culturelle. Elle n’est pas d’abord une fête de professionnels, ni même de bénévoles mais de militants. L’affaiblissement du Parti, sa perte d’identité ont certes fait reculer ce caractère unique ces dernières années.

Mais c’est cette fête, leur fête, liée à leur parti, à leur journal que les communistes et nombre de leurs sympathisants veulent défendre.

C’est une fête communiste, donc ouverte à tous. Mais on se demande qui a pu avoir l’idée d’inviter officiellement l’an dernier Eric Woerth pour un débat sur « Comment sortir de la crise ? ». Ses idées, on les entend partout ailleurs ! Dans le cadre de la « Mutation », maintenant des « transformations » du PCF, l’Humanité a cessé d’être officiellement l’organe central du PCF, puis le journal du PCF, tout en restant la propriété à 80% du Parti. Certains voudraient maintenant en faire le « Journal de la gauche » et faire de la Fête de l’Huma la « Fête de la gauche ». Quel contresens !

Les adhérents des organisations de gauche sont bienvenus à la Fête. Mais ce ne sont pas des notables avec des écharpes d’élus qui tiendront les stands. Transformer la Fête de l’Huma en Fête de la gauche, ce serait finir de tuer tout ce qui en fait sa spécificité, sa richesse pour le peuple et pour ses luttes. Il ne faudra pas laisser faire.

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 19:16
Qui veut donner l’Huma à Mélenchon ? Pas touche !

Mélenchon et Buffet ensemble proposant la nouvelle formule de l'Huma à la Gare du Nord:
Une photo et une initiative qui malheureusement confirment entièrement les craintes exprimées dans notre article du 12 octobre à propos de la nouvelle formule de l’Humanité quotidienne.
L’Huma journal de la « gauche » opportuniste et maastrichienne?
NON alors ! Communistes, réagissons !
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 00:02
Nouvelle formule de l’Huma : les communistes juste bons à acheter, éventuellement à vendre le journal de leur parti ?

 

Le 13 octobre 2009 sort le premier numéro de la « nouvelle Humanité » quotidienne. S’il ne s’agissait que d’un changement de maquette, d’un « format modernisé » et d’une « irruption » de la couleur, on pourrait comprendre que la direction du journal en décide.

 

Mais visiblement, elle recherche également à marquer la poursuite de la mutation de l’Huma en journal « à la disposition de ceux qui se sentent partie prenante de la gauche sociale, de la gauche associative, de la gauche politique » comme l’écrit Patrick Le Hyaric dans l’Humanité dimanche du 8 octobre.

Déjà, la nouvelle Huma-dimanche est présentée comme « le magazine de la gauche ». 

Au tour de l’Huma quotidienne ?


P. Le Hyaric réduit, rappelant l’expression de Robert Hue dans les années 90, la notion de « journal communiste » « au sens de la mise en commun, du lien entre toutes celles et tous ceux qui ont intérêt à un postcapitalisme… à dessiner ensemble les contours d’une autre société, d’un autre monde ».

Le « postcapitalisme » : quelle est cette invention ? Est-ce ce qui arrive après le capitalisme, comme ça, naturellement, sans rupture ?

 

Le journal du 12 octobre affirme que « l’Humanité est restée indépendante des puissances ». Il faudrait quand même rappeler que la direction du PCF a ouvert depuis la fin des années 90 le capital du journal à 20% à des investisseurs privées : les Caisses d’épargne, Bouygues et le magnat des media et marchand de canons Lagardère. Espérons qu’ils n’ont pas eu leur mot à dire pour la nouvelle formule ! Rien n’est moins sûr au sein du Conseil d’administration. Il est temps de libérer l'Huma de cette tutelle de groupes capitalistes!

 

Le reste du capital, 80%, reste détenu par le PCF. Il est inacceptable que les communistes n’aient pas été consultés, ne soient pas consultés sur le contenu et la ligne éditoriale de leur journal.

 

Nous avons le droit de discuter pour savoir si l’Huma doit être le journal du « Front de gauche » ou le journal du PCF.

Nous avons le droit de discuter pour définir si l’Humanité doit être un journal d’information, relayant une tentative de recomposition politique tournée vers les élections, effaçant les propositions et l’organisation communistes ou bien un journal militant, pleinement communiste, outil des luttes et du renforcement du parti pour les mener (les deux de pair).

 

Par son histoire, l’Huma sera toujours identifiée au PCF. La vider encore plus de son identité communiste ne peut que précipiter sa perte.

C’est bien toujours aussi sur les communistes que les directions comptent d’abord pour acheter, diffuser le journal, alimenter la souscription, encore plus pressante avec l’opération ratée de vente des locaux.

La nouvelle Huma portera le sous-titre « journal fondé par Jean Jaurès ».

 

Même si nous faisons partie de ceux qui célèbrent Jaurès, qui ont la conviction que Jaurès a été un maillon essentiel dans l’évolution du mouvement socialiste vers la création du PCF, qu’il aurait fait le choix du Congrès de Tours, nous savons aussi que son héritage est revendiqué aussi bien par les socialistes que par les communistes.

 

Pratique pour faire glisser l’Huma en journal de la « gauche » !

 

Communistes, intervenons auprès de la direction du Parti et du journal pour qu’une véritable consultation ait lieu sur l’évolution de la ligne éditoriale que la nouvelle formule va amplifier. L’Huma, c’est notre journal !

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 21:32

L’Huma ne doit pas cesser d’être l’Huma par Henri ALLEG - à l'occasion du 20001ème numéro de l'Huma depuis la Libération, le 2 février 2009

 

Il m’est difficile de dire, en peu de mots et en évitant les simplifications extrêmes, ce que fut pour moi, des décennies durant, d’Humanité. D’abord, le journal du Parti communiste, porteur de son idéal, porte-parole des travailleurs dans leurs confrontations de classe avec les exploiteurs et, bien au-delà, exprimant, depuis sa création, l’aspiration profonde à la naissance d’une société nouvelle, fraternelle des hommes de progrès en France et partout ailleurs. Comme, à partir de là, aurait-elle pu, sans abandonner sa raison même d’exister, être autre chose que le journal de l’antifascisme, de la Résistance, des combats anticolonialistes, de la défense du véritable idéal socialiste ?

Et c’est justement cette angoisse profonde de voir l’Huma cesser d’être l’Huma que nombre de mes camarades de toujours ont comme moi ressentie au cours de ces dernières années. Comment accepter sans s’indigner d’entendre proclamer que ce journal auquel tant de militants avaient donné le meilleur d’eux-mêmes, pour certains jusqu’à lui sacrifier leur vie, gagnerait à ne plus être un organe communiste mais un « quotidien comme les autres » ? Un journal qui « comme les autres », devrait répondre à son compte stupidités, déformations historiques et calomnies contre les régimes socialistes et qui, « comme les autres », mènerait – aux applaudissements de Bush et consorts – une permanente campagne contre la révolution cubaine ? Non, ce n’étais pas là l’Humanité que j’aimais, l’Huma des travailleurs de France, frères de tous les exploités et tous les opprimés du monde. Une Huma que je voudrais continuer à retrouver comme lorsqu’elle fait sienne la défense des revendications ouvrières contre Sarkozy et ses alliés d’une fausse gauche ou comme lorsqu’elle dénonce les crimes dont se rendent coupables les dirigeants israéliens et se place courageusement – sans craindre de se distinguer des « autres » - aux côtés des Palestiniens au combat pour leur droit à l’existence.  

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 09:29

Nous saluons la naissance du magazine (3ème numéro) "International Hip Hop". Son objet culturel n'est probablement pas très familier à la plupart d'entre nous et de nos lecteurs. Sa ligne éditoriale, nettement engagée, ne peut qu'attirer notre curiosité et notre sympathie.
Ci-dessous l'article publié dans l'Huma du 5 janvier.

Vivelepcf


Presse . International Hip-Hop : quand le rap se veut intelligent. (Huma du 5 janvier 2009)


La scène rap compte un nouveau média : International Hip-Hop. Après Digital Hip-Hop, c’est « la seule innovation » de la presse rap française ces dernières années, rappelle son créateur Yann Cherruault. Également « papa » de ce nouveau magazine ; il reprend les codes du hip-hop : rap, fringues et graff. Il propose ainsi avec chaque numéro un DVD mêlant « classiques » rap et « surprises » d’Europe ou des USA. Son but : participer au « redéploiement du hip-hop, touché par la crise de l’industrie du disque, des intervenants trop souvent caricaturaux mis en avant par les médias crétins ou manipulateurs » et lutter contre « une audace artistique en berne ». Avec une conscientisation absente des colonnes de ses homologues. Une coloration politique qui lui vaut reconnaissance des « intellectuels » du milieu, dont certains participent à la rédaction.

Le numéro 3 de ce bimestriel ne devrait pas tarder à sortir, mais c’est dès le premier numéro que le credo d’International Hip-Hop s’est affiché. Dès son premier édito, Yann Cherruault, directeur et rédacteur en chef du magazine, annonçait la couleur : la « fougue » du hip-hop doit l’aider à reprendre « la voie de la résistance politique » alors même que « le consensus entre la droite et le Parti socialiste (toujours d’accord sur le fond lorsque l’on parle Europe, Sécu, emploi, immigration, Constitution…) démolit à vitesse grand V depuis vingt-cinq ans tous les grands acquis solidaires issus de la capitulation nazie et de la déroute de la droite française collaboratrice ». Même si, depuis, le PS a changé de tête, le ton était donné. Visiblement sans grands moyens, International Hip-Hop cultive son côté décalé et intelligent. Sans concession avec le milieu « bling-bling » dans lequel il évolue.

G.M.

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