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36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 18:36

Déclaration finale de la 13ème rencontre des partis communistes et ouvriers à Athènes

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

La 13ème rencontre des partis communistes et ouvriers s’est tenue à Athènes du 9 au 11 décembre 2011 sur le thème :

 

« Le socialisme est l'avenir !

La situation internationale et l’expérience des communistes, vingt ans après la contre-révolution en URSS. Les tâches à accomplir pour le développement de la lutte de classe dans les conditions de la crise capitaliste, des guerres impérialistes, des luttes populaires et des soulèvements en cours, pour les droits des ouvriers et des peuples. Le renforcement de l'internationalisme prolétarien et du front anti-impérialiste, pour le renversement du capitalisme et la construction du socialisme »

 

111211_rencontres_Athenes.jpg

 

Les représentants de 78 partis venant de 59 pays différents ont pris part à la rencontre. Nombre de partis qui ne sont pas parvenus à participer pour des raisons indépendantes de leur volonté ont envoyé des messages écrits.

 

Nous saluons depuis Athènes la montée des luttes populaires. Elles libèrent un immense potentiel émancipateur contre l'impérialisme, contre l'exploitation et l’oppression capitalistes, pour les droits sociaux, les droits au travail, le droit à la société sociale des travailleurs du monde entier.

 

La rencontre s’est tenue dans le contexte critique où la crise capitaliste, profonde et prolongée, continue de dominer la situation internationale. Elle s'accompagne d'une escalade de l’agressivité de l'impérialisme telle qu’elle s'est exprimée dans les décisions du Sommet de Lisbonne qui a défini la nouvelle stratégie de l'OTAN. Cette réalité confirme les analyses dressées dans les déclarations des 10ème, 11ème et 12ème rencontres internationales qui ont eu lieu au Brésil (Sao Paulo) en 2008, en Inde (New Delhi) en 2009 et en Afrique du sud (Tshwane) en 2010.

 

Il devient de plus en plus évident pour des millions de travailleurs que la crise est une crise du système. Il ne s'agit pas de défaillances au sein du système mais c'est le système lui-même qui est défaillant et qui engendre des crises régulières et périodiques. Cette crise provient de l’aiguisement de la contradiction principale du capitalisme entre le caractère social de la production et l'appropriation privée capitaliste et non de telle ou telle gestion du système ou de tel ou tel dysfonctionnement dû à la cupidité de quelques banquiers ou capitalistes ou encore au manque de mécanismes régulateurs efficaces. Cela souligne les limites historiques du capitalisme et la nécessité de renforcer les luttes pour la rupture anticapitaliste et antimonopoliste, le renversement révolutionnaire du capitalisme.

 

Aux États-Unis, au Japon, dans l'UE et dans d'autres économies capitalistes, les impasses des diverses formes de gestion bourgeoise sont manifestes. D'un côté, les politiques d’austérité mènent à une récession profonde et prolongée. De l’autre côté, les politiques expansionnistes, avec de grands plans d’aides publiques aux groupes monopolistes, au capital financier et aux banques fait grimper l'inflation et gonfler la dette publique. Le capitalisme transforme les faillites privées en faillites publiques. Le capitalisme n'a pas d'autre réponse à la crise que la destruction massive des forces productives et des ressources, les licenciements de masse, les fermetures d’usine, l'offensive généralisée contre les travailleurs et les droits syndicaux, contre les salaires, les retraites et la sécurité sociale, la baisse des revenus de la population, la hausse massive du chômage et de la pauvreté.

 

L'offensive antipopulaire se renforce. Elle se manifeste avec une intensité particulière dans certaines régions. La concentration et la centralisation du capital monopoliste intensifient le caractère réactionnaire du pouvoir politique et économique. Sont mises en avant les restructurations capitalistes et les privatisations pour la compétitivité et la maximisation des profits du capital, pour lui assurer une force de travail à moindre coût et un recul de plusieurs décennies en termes de droits sociaux et de droits des travailleurs.

 

L'intensité de la crise, sa simultanéité à l'échelle mondiale, la perspective d'une reprise lente et faible intensifient les difficultés des forces bourgeoises à gérer la crise, ce qui amène à l'aiguisement des contradictions et des rivalités inter-imperialistes. Le risque de déclenchement de guerres impérialistes s’accroît.

 

Les attaques envers les droits démocratiques et la souveraineté des peuples s'intensifient dans de nombreux pays. Les systèmes politiques deviennent plus réactionnaires. L'anticommunisme se renforce. Les mesures se généralisent contre l'activité des partis communistes et ouvriers, contre les syndicats, contre les libertés politiques et démocratiques. Les classes dirigeantes multiplient les tentatives pour piéger le mécontentement populaire au travers de changements de système politique, en recourant à une série d'ONG pro-impérialistes et d'autres organisations, en tentant de canaliser la colère populaire dans des mouvements soi-disant sans affiliation politique ou même présentant des traits réactionnaires.

 

Nous saluons les luttes et révoltes populaires et ouvrières de grande ampleur pour les droits démocratiques, sociaux et politiques contre les régimes antipopulaires au Moyen-Orient et en Afrique du nord, tout particulièrement celles de Tunisie et d’Égypte. Malgré les contradictions révélées par la situation actuelle, elles constituent une expérience significative que le mouvement communiste doit étudier et dont il doit se servir. Dans le même temps, nous condamnons fermement la guerre impérialiste de l'OTAN et de l'UE contre le peuple Libyen et les menaces d’ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie et de l'Iran ainsi que d’autres pays. Nous considérons que toute intervention étrangère contre l'Iran, sous quelque prétexte que ce soit, va à l’encontre des intérêts des travailleurs iraniens et de leurs luttes pour les libertés démocratiques, la justice sociale et les droits sociaux.

 

Ces événements confirment la nécessité de renforcer les partis communistes et ouvriers pour qu'ils jouent leur rôle historique, de renforcer plus encore les luttes des travailleurs et des peuples pour la défense de leurs droits et de leurs aspirations, d’utiliser les contradictions du système et les contradictions inter-impérialistes pour une rupture au niveau du pouvoir et de l'économie qui aille dans le sens de la satisfaction des besoins populaires. Sans rôle dirigeant des partis communistes et ouvriers et de la classe d'avant-garde, la classe ouvrière, les peuples seront à la merci de la confusion, de l'intégration au système et de la manipulation par des forces politiques qui représentent les monopoles, le capital financier et l'impérialisme.

 

Des réajustements importants dans le rapport de force international sont en cours : l'affaiblissement relatif de la position des États-Unis, la stagnation économique générale des pays capitalistes les plus avancés et l'émergence de nouvelles puissances économiques mondiales, notamment la Chine. La tendance à l'intensification des contradictions va en se renforçant, entre les centres impérialistes eux-mêmes et avec les économies dites « émergentes ».

 

L'agressivité de l'impérialisme s'intensifie. Des zones de tension et de guerre existent déjà dans plusieurs régions du monde. Elles se multiplient : en Asie et en Afrique, au Proche-Orient avec l'agressivité croissante d’Israël, en particulier contre le peuple palestinien. Dans le même temps, nous constatons la montée de forces néo-nazies et xénophobes en Europe, des interventions sous plusieurs formes, des menaces et une offensive contre les mouvements populaires et les forces politiques progressistes en Amérique latine. La militarisation se renforce. Le risque d'un embrasement général à une échelle régionale est de plus en plus grand. En ce sens, l'élargissement et le renforcement du front politique et social anti-impérialiste et les luttes pour la paix, qui vont dans le sens de l'éradication des causes des guerres impérialistes, sont fondamentales.

 

Il y a deux voies de développement :

 

·         la voie capitaliste, celle de l'exploitation des peuples. Elle présente des risques lourds de guerres impérialistes, des menaces sur les droits des travailleurs, les droits démocratiques

 

·         et la voie de la libération avec d'immenses possibilités de défense des intérêts des travailleurs et des peuples, de réalisation de la justice sociale, de la souveraineté populaire, de la paix et du progrès. La voie des luttes populaires et ouvrières, la voie du socialisme et du communisme, historiquement nécessaire.

 

Grâce à la contribution décisive des communistes et du mouvement syndical orienté sur des positions de classe, les luttes ouvrières en Europe et dans le monde entier se sont encore renforcées. L’agressivité impérialiste se heurte à une résistance populaire résolue au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique et en Amérique latine.

Cette réalité, avec toute l'expérience accumulée jusqu'à présent, en particulier en Amérique latine, les luttes et les évolutions en cours, démontrent les possibilités de résistance, de lutte de classe, permettant aux peuples d’avancer, de gagner du terrain, en infligeant des défaites à l'impérialisme parce qu’ils ont comme objectif le renversement de la barbarie impérialiste.

 

Nous saluons les luttes des peuples et des travailleurs et faisons le constat de la nécessité de les renforcer. La situation exige l'intensification de la lutte de classe, de la lutte idéologique, politique, de la lutte des masses pour mettre en échec les mesures antipopulaires et de mettre en avant des objectifs qui répondent aux besoins actuels des peuples. La situation exige une riposte organisée des travailleurs pour une rupture anti-monopoliste et anti-impérialiste, pour le renversement du capitalisme mettant fin à l'exploitation de l'homme par l'homme.

 

Aujourd'hui, les conditions sont mûres pour la construction de larges alliances sociales anti-monopolistes et anti-impérialistes en mesure de vaincre l'offensive et les agressions impérialistes, sous toutes leurs formes, de combattre pour le pouvoir et pour la mise en œuvre de transformations profondes, radicales, révolutionnaires. L'unité de la classe ouvrière, l'organisation et l'orientation de classe du mouvement ouvrier sont des éléments fondamentaux pour la construction de véritables alliances sociales efficaces avec la paysannerie, les couches moyennes urbaines, le mouvement des femmes et le mouvement des jeunes.

 

Dans cette lutte, le rôle des partis communistes et ouvriers aux niveaux national, régional et international et le renforcement de leur coopération sont indispensables. L'activité commune coordonnée des partis communistes et ouvriers, des organisations communistes de jeunesse et des organisations anti-imperialistes auxquelles les communistes apportent une contribution importante constitue un des éléments les plus sûrs pour avancer vers l'élargissement de la lutte anti-impérialiste et le renforcement du front anti-impérialiste.

 

La lutte idéologique du mouvement communiste est d'une importance vitale pour défendre et développer le socialisme scientifique, pour faire reculer l'anticommunisme contemporain, pour affronter l'idéologie bourgeoise, les théories anti-scientifiques et les courants opportunistes qui rejettent la lutte de classe, pour combattre le rôle des forces social-démocrates qui défendent et mettent en œuvre les politiques pro-impérialistes et anti-populaires en soutenant la stratégie du capital et de l'impérialisme. La compréhension du caractère d’ensemble des luttes nécessaires à l'émancipation sociale, nationale et de classe, pour la mise en avant explicite de l’alternative socialiste, exige la contre-offensive idéologique du mouvement communiste.

 

Le renversement du capitalisme et la construction du socialisme constituent une nécessité impérative pour les peuples. A la mesure de la crise du capitalisme et de ses conséquences, les expériences internationales de construction socialiste prouvent la supériorité du socialisme. Nous réaffirmons notre solidarité avec les peuples qui luttent pour le socialisme, avec ceux qui sont engagés dans la construction du socialisme.

 

Seul le socialisme peut créer les conditions de l'éradication des guerres, du chômage, de la faim, de la misère, de l'analphabétisme, de la précarité subie par des centaines de millions de personnes, de la destruction de l'environnement. Seul le socialisme crée les conditions du développement correspondant aux besoins présents des travailleurs.

 

Ouvriers, paysans, travailleurs des villes et des campagnes, femmes, jeunes, nous vous lançons un appel à la lutte, tous ensemble, pour mettre un terme à la barbarie capitaliste. Il y a de l'espoir, il y a une perspective. L'avenir appartient au socialisme.

 

Le socialisme est l'avenir !

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 14:49

Appel en vue du sommet de l'OTAN à Lisbonne en novembre et signé par 62 partis communistes et ouvriers: « Pour la paix! Non à l'OTAN »

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net


Les 13 partis participants à la réunion du groupe de travail des Rencontres internationales des partis communistes et ouvriers sont les premiers signataires de la Résolution proposée par le PCP sous le titre « Pour la paix! Non à l'OTAN! ». Le document, adopté par la réunion du groupe de travail, est désormais proposé à la signature de tous les partis qui participent au processus des rencontres internationales des partis communistes et ouvriers avec l'objectif de se transformer en un appel mondial large et représentatif de lutte pour la paix, contre le militarisme et l'OTAN.

Pour la paix! Non à l'OTAN!

 

« Dans un contexte marqué par l'approfondissement de la crise structurelle du capitalisme, par l'approfondissement de l'exploitation des travailleurs et des peuples, par les rivalités inter-impérialistes et par des processus complexes de réagencement des forces à l'échelle internationale, l'impérialisme se lance dans de nouvelles dérives anti-démocratiques et des interventions militaristes et avance avec des solutions de force pour tenter de se perpétuer et de défendre ses intérêts de classe. »

 

« L'offensive militarisée menée par les puissances impérialistes et par l'OTAN a un caractère global et multiforme.

 

« La guerre impérialiste s'intensifie à l'échelle mondiale sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Les blocs impérialistes, comme l'OTAN, se renforcent. La militarisation de l'Union Européenne s'accélère avec l'adoption frauduleuse du Traité de Lisbonne dans lequel est inscrit la conception de l'Union comme pilier européen de l'OTAN. La course aux armements se poursuit ainsi que l'investissement dans de nouvelles armes encore plus meurtrières. Les dépenses militaires atteignent des chiffres record, notamment aux Etats-Unis et dans l'Union Européenne. L'élargissement des zones d'influence et des alliances militaro-stratégiques impérialistes progresse, notamment à travers ce qu'on appelle 'les partenariats pour la paix', en Asie, dans les territoires d'ex-URSS, tout comme en Afrique.

 

Le maillage mondial des bases militaires des Etats-Unis et des pays de l'OTAN se densifie et leurs forces militaires se déploient de l'Amérique Latine à l'Afrique; du Moyen-Orient, de l'Océan Indien et de l'Asie Centrale à l'Europe de l'Est, au Caucase et à la Mer Noire.

 

« Les occupations de l'Afghanistan et de l'Irak se poursuivent et on se lance dans des agressions militaires contre plusieurs pays. Les conspirations et les manœuvres d'ingérence se succèdent en Amérique Latine et dans plusieurs pays du continent Africain et les provocations se multiplient, comme au Liban. La question palestinienne n'est toujours pas réglée, comme celle du Sahara Occidental, alors que les crimes impérialistes continuent à rester impunis. Les provocations s'intensifient contre la République Populaire de Chine, dont la vente d'armes à Taiwan par les Etats-Unis constitue un exemple particulièrement grave, ainsi que les menaces proférées contre des pays comme l'Iran et la Syrie.

 

« Les attaques contre la souveraineté des Etats s'intensifient, notamment à travers des modifications de frontières, dont l'indépendance auto-proclamée de la province serbe du Kosovo est un grave exemple. Le Droit International, produit du rapport de force résultant de la défaite du nazisme et du fascisme lors de la Seconde guerre mondiale, est sérieusement remis en cause et la cible d'un processus qui vise à sa destruction.

« Au nom de la 'sécurité' et du 'combat contre le terrorisme', on relance des dérives sécuritaires, on attise le nationalisme xénophobe et l'intolérance religieuse et culturelle, des crimes se commettent contre les droits de l'Homme, comme contre les droits économiques, sociaux, démocratiques et de participation et d'organisation politique et sociale; des campagnes anti-communistes se développent et on persécute les forces qui résistent à l'offensive de l'impérialisme et défendent les droits sociaux et nationaux des peuples.

« La réalité mondiale de ce début de XXIème siècle dément les campagnes de réhabilitation de l'image de l'impérialisme nord-américain déclenchées autour de l'élection de Barack Obama. La nature et les objectifs de la politique des Etats-Unis et de l'OTAN sont clairs désormais: la domination sur les ressources natures et énergétiques, le contrôle des technologies, l'expansion des marchés, la domination militaire et géo-stratégique. Autrement dit, une réponse par la force à l'affaiblissement relatif de la position des Etats-Unis au niveau international.

« La rhétorique du 'multilatéralisme' et du 'dialogue' est démasquée par la politique belliciste et interventionniste des Etats-Unis, l'Union Européenne et l'OTAN, par l'offensive impérialiste en cours et par le risque réel de nouveaux conflits militaires du Moyen-Orient et de l'Asie Centrale à l'Amérique Latine. En dépit des antagonismes entre les Etats-Unis et l'Union Européenne, les deux convergent dans l'offensive contre les droits sociaux et nationaux des peuples.

« La guerre et l'agression sont l'autre visage de la mondialisation économique impérialiste et l'OTAN est une pièce maitresse de sa stratégie de domination hégémonique et de persécution des forces et des pays qui s'y opposent. L'OTAN joue un rôle central dans la militarisation des relations internationales et dans la course aux armements, en étant le principal fauteur des conflits et de la tension qui rythment l'actualité. Sous l'allusion aux 'nouvelles menaces globales' – doctrine qui se substitue au vieux prétexte de 'menace communiste' – l'OTAN impose une escalade belliciste et militariste à grande échelle – dont la guerre en Afghanistan est un élément clé.

« L'OTAN organisera, en Novembre, au Portugal, un Sommet dans lequel elle cherchera à rénover sa doctrine stratégique et qui représentera un nouveau et extrêmement dangereux saut qualitatif dans le rôle, la mission et les objectifs de l'Organisation.

« Avec sa nouvelle doctrine stratégique, l'OTAN envisage de changer sa doctrine pour y inscrire ce qu'elle fait déjà en pratique: étendre son champ d'intervention et la projection de ces forces sur l'ensemble du globe; élargir le cadre de ses missions à des questions comme l'énergie, l'environnement, les migrations et les questions de sécurité interne des Etats; se réaffirmer comme un bloc militaire nucléaire malgré la rhétorique du désarmement militaire, en prévoyant l'usage de l'arme nucléaire dans des attaques militaires; développer davantage le complexe militaro-industriel et la recherche militaire et exiger de tous leurs membres une augmentation des dépenses militaires; inclure dans ses missions des actions d'ingérence directe et d'occupation sous couvert de missions d'interposition et de maintien de la paix; aller plus loin dans l'instrumentalisation de l'ONU pour poursuivre ses objectifs et approfondir son rôle de bras armé de l'impérialisme.

« L'impérialisme paraît être tout-puissant, mais il ne l'est pas. Comme la réalité nous le montre, aux grands dangers résultant de la réponse par la force de l'impérialisme à la crise du capitalisme s'opposent à la lutte progressiste et révolutionnaire des peuples. Dans de nombreuses régions du monde, les peuples prennent entre leurs mains la défense de leurs droits et de la souveraineté et de l'indépendance de leurs pays, résistent sous les formes les plus variées et imposent des revers importants à la stratégie de domination impérialiste.

« En ce sens, et en exprimant notre profonde conviction que, par la lutte, il est possible de mettre en échec l'OTAN et ses objectifs bellicistes et militaristes, il est possible de construire un avenir de paix, de progrès et de justice sociale, où chaque peuple peut décider librement de son destin, inséparable de la lutte pour le socialisme, nous, Partis Communistes et Ouvriers signataires de cette déclaration:

« Exigeons la fin de la course aux armements, le désarmement nucléaire en commençant par les plus grandes puissances nucléaires du Monde, comme les Etats-Unis, la destruction complète des armes chimiques et biologiques, la fin des bases militaires étrangères.

« Lançons un appel aux travailleurs et aux peuples du monde entier, aux forces progressistes et de gauche, au mouvement ouvrier et aux autres organisations sociales qui se mobilisent et renforcent la lutte pour la paix, contre la guerre et l'OTAN. Nous réaffirmons notre soutien de toujours au mouvement pour la paix. Nous félicitons le Conseil Mondial de la Paix pour son 60ème anniversaire et pour sa campagne contre l'OTAN.

« Déclarons notre intention de marquer les 65 ans de la victoire sur le nazisme et le fascisme comme une importante journée de lutte pour la paix et contre la distorsion monumentale de l'Histoire qui tente d'effacer le rôle central des communistes dans la libération des peuples du joug nazi et fasciste et mettre sur le même plan nazisme et communisme.

« Réaffirmons notre solidarité avec les peuples qui résistent aux occupations, agressions et ingérences de l'impérialisme et qui mènent de rudes batailles pour leur auto-détermination et leur indépendance, notamment avec les peuples du Moyen-Orient, les peuples palestiniens, libanais et syrien, et d'Asie Centrale. Nous exigeons le retrait immédiat de toutes les troupes engagées en Irak et en Afghanistan et dans toutes les autres interventions impérialistes dans le monde.

« Exigeons la dissolution de l'OTAN et soutenons le droit souverain des peuples à décider de la sortie de leurs pays de cette alliance agressive. Nous réaffirmons notre opposition frontale à la militarisation de l'Union Européenne et à sa politique militariste et impérialiste, à l'élargissement de l'OTAN et à la mise en place du nouveau 'système anti-missile' des Etats-Unis et de l'OTAN en Roumanie et en Bulgarie. Nous exprimons notre solidarité avec le peuple de Chypre (Greco-Chypriotes et Turco-Chypriotes) et à sa lutte contre l'occupation turque et pour la réunification de leur patrie, pour une solution juste au problème chypriote.

« Exigeons la fin des provocations et des ingérences en Amérique Latine et dans les Caraibes. Nous exprimons notre solidarité avec Cuba Socialiste et avec les peuples, les forces politiques et les gouvernements nationaux de nature démocratique, progressiste, populaire et anti-impérialiste de la région comme ceux du Vénézuela Bolivarien, de la Bolivie, de l'Équateur et du Nicaragua. Nous exigeons la libération des cinq patriotes cubains injustement prisonniers aux Etats-Unis. Nous réitérons notre soutien à la lutte du peuple hondurien pour la démocratie et contre le régime putschiste et pour son droit à décider de son avenir. Nous exigeons le retrait de la IV ème Flotte Nord-Américaine dirigée contre l'Amérique Centrale et du Sud, la fermeture des bases militaires des Etats-Unis dans la région, notamment celle de Guantanamo et les bases en Colombie. Nous dénonçons l'intervention militaire des Etats-Unis à Haïti et réclamons que les Nations Unies interviennent, dans le cadre d'une mission civile, dans ce Pays. Nous revendiquons que les actions de solidarité et de coopération avec le peuple haïtien contribuent au renforcement de l'État national indépendant et au développement économique et social du pays.

« Exprimons notre solidarité avec les peuples d'Afrique dans leur lutte pour le droit au développement et avec le peuple du Sahara Occidental pour le droit à son auto-détermination. Nous exigeons la fin de la militarisation et de l'ingérence impérialiste sur le continent, notamment sur les côtes de Somalie, dans toutes la région de la corne de l'Afrique, en République Démocratique du Congo et au Soudan. Nous réaffirmons notre engagement à poursuivre la lutte contre le commandement militaire nord-américain sur le continent (AFRICOM)


  « Exprimons notre soutien au mouvement de la paix, au mouvement syndical de classe, de jeunesse, des femmes et à d'autres organisations qui au Portugal ont animé la Campagne pour la Paix et contre l'OTAN. Nous prenons l'engagement de faire tout ce qui est à notre pouvoir pour soutenir et mobiliser pour des actions de lutte contre l'OTAN et sa nouvelle doctrine stratégique prévues pour Novembre de cette année au Portugal.

 

Les partis signataires:

 

 

  1. Parti Communiste Portugais

  2. Parti Communiste Sud-Africain

  3. Parti du Travail de Belgique

  4. Parti Communiste du Brésil

  5. Parti Communiste de Bohême et Moravie

  6. Parti Progressiste des Travailleurs de Chypre (AKEL)

  7. Parti Communiste de Cuba

  8. Parti Communiste d'Espagne

  9. Parti Communiste de Grèce

  10. Parti Communiste d'Inde (Marxiste)

  11. Parti Communiste d'Inde

  12. Parti Communiste Libanais

  13. Parti Communiste de la Fédération Russe

  14. Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme (PADS)

  15. Parti Communiste Allemand

  16. Parti Communiste d'Argentine

  17. Parti Communiste d'Arménie

  18. Parti Communiste d'Azerbaidjan

  19. Parti Communiste d'Australie

  20. Parti Communiste du Bangladesh

  21. Parti des Travailleurs du Bangladesh

  22. Parti Communiste de Biélorussie

  23. Parti Communiste de Bolivie

  24. Parti Communiste Brésilien

  25. Parti Communiste du Canada

  26. Parti des Communistes de Catalogne

  27. Parti Communiste du Chili

  28. Parti ouvrier socialiste de Croatie

  29. Parti Communiste au Danemark

  30. Parti Communiste des Etats-Unis d'Amérique

  31. Parti Communiste de Finlande

  32. Parti Communiste Français

  33. Nouveau Parti Communiste de Grande-Bretagne

  34. Parti Communiste de Grande-Bretagne

  35. Parti Communiste Unifié de Georgie

  36. Nouveau Parti Communiste des Pays-Bas

  37. Parti Communiste Ouvrier Hongrois

  38. Parti Tudeh d'Iran

  39. Parti Communiste Irakien

  40. Parti Communiste d'Irlande

  41. Parti des Travailleurs d'Irlande

  42. Parti des Communistes Italiens

  43. Parti de la Refondation Communiste (Italie)

  44. Parti Communiste du Kazakhstan

  45. Nouveau Parti Communiste de Yougoslavie

  46. Parti Communiste du Luxembourg

  47. Parti Communiste de Macédoine

  48. Parti Communiste de Malte

  49. Parti des Communistes, Mexique

  50. Parti Populaire Socialiste, Mexique

  51. Parti Communiste de Norvège

  52. Parti Communiste du Pakistan

  53. Parti Communiste Péruvien

  54. Parti Communiste des Philippines PKP-1930

  55. Parti Socialiste Participatif Roumain

  56. Parti Communiste de Suède

  57. Parti Communiste des Peuples d'Espagne

  58. Parti Communiste de Suède

  59. Parti Communiste de Turquie

  60. Parti Communiste d'Ukraine

  61. Union des Partis Communistes – PCUS

  62. Parti Communiste du Vénézuela



Signent également les partis suivants:



Union du Peuple Galicien

Parti Suisse du Travail

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 18:18

La direction du PCF, une fois de plus, s'isole des principaux partis communistes et refuse de signer un appel commun. Il faudrait au moins qu'elle explique ses motivations, qu'il y ait débat. La ligne du PGE s'oppose de plus en plus clairement, à celle des partis communistes, pas seulement sur l'analyse de l'histoire. Elle ne peut pas être suivie automatiquement par la direction PCF.

 

 

Déclaration commune de 51 partis communistes et ouvriers pour le 65ème anniversaire de la victoire contre le nazisme et le fascisme

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net

Commémorons le 65ème anniversaire de la Victoire!

 

Nous commémorons le 9 mai [ou le 8 mai] le 65ème anniversaire de la victoire sur le nazisme et le fascisme la plus brutale et violente expression de la domination des monopoles. Le système capitaliste, aujourd'hui en crise profonde, a mené l'humanité à une des pires catastrophes de son histoire,  à la barbarie des camps de concentration, au cortège de morts et de destructions qu'a signifié la Seconde guerre mondiale pour les peuples.


Les communistes étaient, dès le premier moment, en première ligne, mobilisant et organisant les travailleurs et les peuples pour la résistance. La lutte anti-fasciste a pu compter sur l'action ferme et résolue des communistes. Des millions d'entre eux lui ont donné leur vie.

 

La contribution héroïque de l'URSS, de son Armée rouge et de son peuple, qui a subi près de 27 millions de pertes, fut décisive dans la victoire sur les hordes fascistes.

 

C'est avec la victoire en 1945 et la formation du camp socialiste que des millions d'hommes et de femmes ont entrepris leur émancipation, se libérant de l'exploitation, de l'oppression et du colonialisme, et que le mouvement ouvrier a conquis d'immenses acquis sociaux et politiques, sur la voie de progrès jamais atteints auparavant dans l'histoire de l'humanité.

 

Dans la situation actuelle, en ces temps de crise profonde du capitalisme, où l'offensive menée par plusieurs organisations impérialistes, comme l'OTAN et l'UE, frappe si durement les masses laborieuses, l'Humanité est à nouveau confrontée à de grands dangers résultant de l'aggravation des contradictions de l'impérialisme, de la course aux armements, du renforcement des alliances militaires agressives et de la tentative d'imposer par la force l'augmentation brutale de l'exploitation, la précarité dans les relations de travail, les licenciements et le chômage, la pauvreté et la privation des besoins les plus fondamentaux pour des millions d'êtres humains.

 

Nous en appelons ainsi à marquer le 65ème anniversaire sur le nazisme et le fascisme, comme une action importante dans la lutte pour la paix contre l'entreprise monumentale de falsification de l'histoire et contre l'anti-communisme – qui, comme l'histoire l'a démontré, est toujours anti-démocratique – qui en tentant de mettre sur un même plan fascisme et communisme et d'effacer le rôle décisif des communistes dans la libération des peuples du joug nazi et fasciste, cherche à criminaliser, interdire, réprimer, non seulement les idées et l'action des communistes mais aussi celles de tous les démocrates qui s'opposent à la domination et à l'exploitation capitalistes, le but étant de poursuivre et de réprimer tous ceux qui, sous quelle forme que ce soit, résistent et luttent contre les monopoles et l'impérialisme.

 

Pour nous, communistes, évoquer le 65ème anniversaire de la victoire, c'est réaffirmer notre conviction profonde dans la lutte pour l'émancipation sociale, dans la justice de nos valeurs et de nos idéaux libérateurs; c'est réaffirmer notre détermination à combattre les causes et les forces qui étaient à l'origine de l'horreur fasciste; c'est réaffirmer notre confiance inébranlable que l'avenir n'appartient pas à ceux qui oppriment et exploitent, mais aux travailleurs et aux peuples qui résistent et luttent pour l'émancipation de l'humanité des chaînes de l'exploitation de l'homme par l'homme et pour une société où les travailleurs jouiraient pleinement de la richesse qu'ils ont créé, une société du progrès social, de la paix et du bien-être.


  L'avenir n'appartient pas au capitalisme, mais bien au socialisme et au communisme.


  8 Mai 2010


  Les partis signataires

 

 

  1. Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme (PADS)

  2. Parti Communiste d'Arménie

  3. Parti Communiste d'Azerbaidjan

  4. Parti Communiste d'Australie

  5. Parti Communiste du Bélarus

  6. Parti du Travail de Belgique

  7. Parti Communiste du Brésil

  8. Parti Communiste du Canada

  9. Parti Communiste de Bohême et Moravie

  10. Parti Communiste du Chili

  11. Parti ouvrier socialiste de Croatie

  12. Parti Communiste de Cuba

  13. Parti Communiste au Danemark

  14. Parti Communiste des Etats-Unis

  15. Parti Communiste de Finlande

  16. Nouveau Parti Communiste de Grande-Bretagne

  17. Parti Communiste de Grande-Bretagne

  18. Parti Communiste Allemand

  19. Parti Communiste Unifié de Georgie

  20. Parti Communiste de Grèce

  21. Nouveau Parti Communiste des Pays-Bas

  22. Parti Communiste Ouvrier Hongrois

  23. Parti Communiste d'Inde

  24. Parti Communiste d'Inde (Marxiste)

  25. Parti Tudeh d'Iran

  26. Parti Communiste Irakien

  27. Parti Communiste d'Irlande

  28. Parti Communiste d'Israel

  29. Parti Communiste du Kazakhstan

  30. Parti des Communistes du Kirghizistan

  31. Parti Communiste Libanais

  32. Parti Communiste du Luxembourg

  33. Parti des Communistes, Mexique

  34. Parti du Peuple Palestinien

  35. Parti Communiste du Pakistan

  36. Parti Communiste Péruvien

  37. Parti Communiste Philippin -PKP 1930

  38. Parti Communiste Portugais

  39. Parti Communiste de Pologne

  40. Parti Communiste de la Fédération de Russie

  41. Union des Partis Communistes – PCUS – Russie

  42. Parti Communiste Sud-Africain

  43. Parti Communiste d'Espagne

  44. Parti des Communistes de Catalogne

  45. Parti Communiste des Peuples d'Espagne

  46. Parti Communiste Syrien

  47. Parti Communiste de Suède

  48. Parti du Travail de Turquie (EMEP)

  49. Parti Communiste d'Ukraine

  50. Parti Communiste d'Uruguay

  51. Parti Communiste du Vénézuela

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 22:31

11ème rencontre internationale des partis communistes et ouvriers, New-Delhi, 20, 21 et 22 novembre 2009

 


Déclaration de Delhi et liste des partis participants

 

Traduction pour vivelepcf par EDT. Le PCF a envoyé une représentante mais, à ce jour, aucun compte-rendu n’a été communiqué.

Interventions des partis participants mises en ligne en français sur le site http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Déclaration de la 11ème rencontre internationale des partis communistes et ouvriers à Delhi

 

La 11ème rencontre internationale des partis communistes et ouvriers s’est tenue à New-Delhi du 20 au 22 novembre 2009 avec comme sujet de discussion : « la crise capitaliste internationale, les luttes des peuples et des travailleurs, les alternatives et le rôle des organisations de la classe ouvrière et des organisations communistes ».

 

La rencontre de Delhi réitère son analyse selon laquelle la récession mondiale actuelle est une crise systémique du capitalisme qui fait la démonstration de ses limites et de la nécessité de son renversement révolutionnaire. Elle fait la démonstration de l’aiguisement de la contradiction principale du capitalisme, entre la nature sociale de son mode de production et l’appropriation capitaliste individuelle.

Les représentants politiques du capital tentent de concilier les termes de cette contradiction insurmontable entre le capital et le travail qui est au cœur de la crise. La crise intensifie les rivalités entre les puissances impérialistes qui, de concert avec les institutions internationales - le FMI, la Banque mondiale, l’OMC et quelques autres – mettent en œuvre leurs « solutions » visant essentiellement à intensifier l’exploitation capitaliste. L’impérialisme, au niveau mondial, continue à appliquer de façon agressive ses « solutions » politiques et militaires. L’OTAN avance une nouvelle stratégie agressive. Les systèmes politiques deviennent plus réactionnaires restreignant les libertés civiques et démocratiques, les droits syndicaux, etc. La crise approfondit encore la corruption, structurelle dans le capitalisme, qui est en passe d’être institutionnalisée.

 

La rencontre de Delhi réaffirme que la crise actuelle, probablement la plus grave depuis la grande dépression de 1929, n’a épargné aucun domaine. Des centaines de milliers d’usines sont fermées. Les économies rurales et agraires sont ruinées aggravant la misère et la pauvreté de millions d’agriculteurs et d’ouvriers agricoles de par le monde. Des millions de personnes sont privées d’emploi et de logement. Le chômage atteint des niveaux inédits et doit officiellement dépasser la barre des 50 millions. Les inégalités s’accroissent dans le monde : les riches deviennent plus riches, les pauvres, plus pauvres. Plus d’un milliard de personnes, c'est-à-dire le sixième de l’Humanité, souffrent de la faim. Les jeunes, les femmes, les immigrés sont les premières victimes.

 

Fidèle à leur nature de classe, la réaction des différents gouvernements capitaliste pour surmonter la crise échoue à répondre à ces problèmes fondamentaux. Tous les suppôts néolibéraux et les gestionnaires socio-démocrates du capitalisme, qui avaient tant dénigré l’Etat, utilisent maintenant l’Etat à leur rescousse, soulignant ainsi une donnée fondamentale : l’Etat capitaliste a toujours favorisé les superprofits et leur a ouvert des boulevards pour se réaliser. Tandis que la charge des plans de sauvetage et de renflouement pèse sur les dépenses publiques, leurs bénéfices reviennent à un petit nombre. Les plans de renflouement annoncés visent d’abord à sauver puis à étendre les possibilités de faire du profit. Les banques et les sociétés financières ont déjà repris les affaires et recommencé à faire du profit. L’augmentation du chômage et la baisse des salaires réels représentent la charge payée par les travailleurs en contrepartie des cadeaux consentis aux trusts avec ces gigantesques plans de renflouement.

 

La rencontre de Delhi estime que cette crise n’est pas une aberration qui serait due à l’avidité de quelques uns ou au défaut de fonctionnement des mécanismes de régulation. La recherche du profit maximal, qui est la raison d’être du capitalisme, a largement accentué les inégalités à la fois entre pays et à l’intérieur des pays dans ces décennies de mondialisation. La conséquence naturelle a été la perte de pouvoir d’achat d’une grande majorité de la population du monde. La crise actuelle est bien une crise systémique. Une fois de plus est attestée l’analyse marxiste selon laquelle le système capitaliste est en crise de façon inhérente. Dans sa recherche du profit maximal, le capital franchit toutes les limites et foule tout au pied. Dans ce processus, il intensifie l’exploitation de la classe ouvrière et de toutes les autres couches du monde du travail, leur imposant de plus grandes privations. Le capitalisme a effectivement besoin d’une armée de réserve de travailleurs. La libération d’une telle barbarie capitaliste ne pourra provenir que de l’avènement d’une véritable alternative, le socialisme. Cela suppose le renforcement des luttes antimonopolistes et anti-impérialistes. Notre lutte pour une alternative est ainsi une lutte contre le système capitaliste. Notre lutte pour une alternative est une lutte pour un système où l’exploitation de l’homme par l’homme, d’une nation par une autre nation n’existe pas. C’est une lutte pour un autre monde, un monde de justice, un monde socialiste. 

 

Les participants à la rencontre de Delhi sont conscients que les puissances impérialistes dominantes cherchent à sortir de la crise en augmentant la pression sur les travailleurs, en cherchant à pénétrer et à dominer les marchés des pays au niveau de développement capitaliste bas ou intermédiaire, appelés communément les pays en voie de développement. C’est à quoi elles essaient d’aboutir en priorité dans le cycle de négociations de l’OMC de Doha sur le commerce, qui reprend des accords économiques inégaux aux dépens des peuples de ces pays, notamment en ce qui concerne les normes agricoles et l’accès au marché des produits non agricoles (NAMA).

 

Secondairement, le capitalisme, qui est le premier responsable de la destruction de l’environnement, tente de transférer la totalité de la charge de la sauvegarde de la planète du changement climatique, qu’il est le premier à avoir causé, sur les épaules de la classe ouvrière et de l’ensemble des travailleurs. La proposition du capitalisme de se restructurer au nom du changement de climat n’a que bien peu à voir avec la protection de l’environnement. Le « développement vert » et « l’économie verte », inspirés par les trusts, sont conçus pour servir à imposer de nouvelles règles du capitalisme monopoliste d’Etat qui permettent une maximisation du profit et imposent de nouvelles privations aux peuples.

 

La rencontre de Delhi constate que la seule sortie de cette crise capitaliste pour la classe ouvrière et les peuples réside dans l’intensification des luttes contre la domination du capital. La classe ouvrière en a fait l’expérience : quand elle mobilise ses forces et résiste aux attaques, elle peut réussir à défendre ses droits. Les manifestations dans l’industrie, les occupations d’usine et d’autres initiatives militantes de ce type venant de la classe ouvrière ont obligé les classes dominantes à prendre en compte les revendications des travailleurs. L’Amérique Latine, théâtre actuel de mobilisations populaires et d’actions importantes de la classe ouvrière, a montré comment, par la lutte, des droits peuvent être défendus et conquis. Dans ces temps de crise, à nouveau, le mécontentement met la classe ouvrière en effervescence. Dans beaucoup de pays, on a observé et on observe d’immenses luttes de la classe ouvrière pour ses revendications. Ces luttes de la classe ouvrière ont besoin d’être prolongées en mobilisant la grande masse de ceux qui souffrent, non seulement en vue d’améliorations immédiates mais de réponses de long terme à leur détresse.

 

L’impérialisme, sur la lancée de la fin de l’Union soviétique et de la période de boom économique précédent la crise actuelle, a engagé une offensive sans précédent contre les acquis de la classe ouvrière et des peuples. Ce mouvement s’est accompagné d’une propagande anticommuniste frénétique, non seulement dans chaque pays, mais au niveau mondial et interétatique (UE, OSCE, Conseil de l’Europe). Mais quoiqu’ils essaient de faire passer, les réalisations du socialisme et sa contribution à la définition des contours d’une civilisation moderne n’en demeurent pas moins.

Devant cette offensive acharnée, nos luttes ont été jusqu’à présent principalement des luttes défensives, des luttes visant à préserver les acquis gagnés auparavant. La conjoncture présente appelle au lancement d’une offensive, plus uniquement pour défendre nos acquis mais pour en gagner d’autres. Non pour gagner quelques droits nouveaux mais pour démanteler l’ensemble de l’édifice capitaliste, pour aller à l’assaut de la domination du capital, pour une alternative politique, le socialisme.

 

La rencontre de Delhi décide d’inciter dans ces conditions les partis communistes et ouvriers à travailler au rassemblement et à la mobilisation les plus larges des forces populaires dans la lutte pour l’emploi stable à plein temps, pour un système de santé entièrement public et gratuit pour tous, pour l’éducation et la protection sociale, contre le racisme et la discrimination selon le genre, pour la défense des droits de toutes les composantes de la classe ouvrière notamment les jeunes, les femmes, les immigrés, les personnes appartenant à des minorités ethniques ou nationales.

 

La rencontre de Delhi appelle les partis communistes et ouvriers à entreprendre cette tâche dans chacun de leurs pays et à lancer de vastes luttes pour le droit des peuples et contre le système capitaliste. Bien que la crise soit inhérente au système capitaliste, il ne s’effondre pas automatiquement. En l’absence d’une contre-offensive menée par les communistes, une poussée des forces réactionnaires menace. Les classes dominantes se lancent dans une attaque généralisée pour empêcher la croissance des partis communistes et ouvriers, pour maintenir leur statu quo. La social-démocratie continue à répandre des illusions sur le véritable caractère du capitalisme mettant en avant des slogans comme « l’humanisation du capitalisme », sa « régulation », la « gouvernance globale » etc. En fait, ces formules soutiennent la stratégie du capital en niant la lutte des classes et en appuyant la poursuite des politiques antipopulaires. Une addition de réformes dans le cadre du capitalisme n’éliminera pas l’exploitation. Le capitalisme doit être renversé. Cela exige l’intensification de luttes populaires conduites politiquement et idéologiquement par la classe ouvrière. Toute sorte de théories sont propagées du genre : « il n’y a pas d’alternative à la mondialisation impérialiste ». A l’opposé, nous répondons : « le socialisme est l’alternative ».

 

Nous, partis communistes et ouvriers, venant de toutes les parties du monde, représentant les intérêts de la classe ouvrière et de tout le reste du monde du travail (soit une large majorité de la population mondiale), soulignons le rôle irremplaçable des partis communistes, appelons les populations à nous rejoindre pour renforcer les luttes, pour affirmer que le socialisme est la seule véritable alternative pour l’avenir de l’Humanité et que l’avenir nous appartient.  

 

Liste des partis participant à la rencontre de Delhi :

Parti communiste sud-africain ;

Parti communiste allemand ;

Parti communiste d’Argentine ;

Parti communiste d’Australie ;

Parti communiste du Bangladesh ;
Parti du travail de Belgique ;
Parti communiste brésilien ;

Parti communiste du Brésil ;

Parti communiste du Canada ;

Parti communiste de Chine ;

AKEL, Chypre ;

Parti des travailleurs de Corée ;

Parti communiste de Cuba

Parti communiste du Danemark ;

Parti communiste au Danemark ;

Parti communiste espagnol ;
Parti communiste des peuples d’Espagne ;
Parti communiste des Etats-Unis ;
Parti communiste de Finlande ;

Parti communiste français ;
Parti communiste de Grande-Bretagne ;
Parti communiste de Grèce ;

Parti progressiste du peuple de Guyane ;
Parti communiste ouvrier de Hongrie ;
Parti communiste de l’Inde ;
Parti communiste de l’Inde (marxiste) ;
Parti Tudey d’Iran ;

Parti communiste d’Irak ;

Parti communiste d’Irlande ;

Parti communiste d’Israël ;
Parti de la Refondation communiste italien ; 

Parti des communistes italiens ;

Parti des communistes de Kirghizie ;

Parti révolutionnaire du peuple laotien ;

Parti socialiste de Lettonie ;
Parti communiste libanais ;
Parti communiste du Luxembourg ;
Parti des communistes du Mexique ;

Parti communiste du Népal (marxiste-léniniste unifié)

Parti communiste de Norvège ;

Parti communiste du Pakistan ;

Parti communiste palestinien ;

Parti du peuple palestinien ;

Nouveau parti communiste des Pays-Bas ;
Parti communiste péruvien ;

Parti communiste portugais ;
Parti communiste de la Fédération de Russie ;

Parti communiste de l’Union soviétique ;
Parti communiste ouvrier de Russie ;
Parti communiste du Sri-Lanka ;
Parti communiste de Suède ;

Parti communiste syrien ;
Parti communiste de Bohème-Moravie ;
Parti communiste de Turquie ;
Parti communiste du Vietnam ;

Parti communiste de Yougoslavie.

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 01:12

Solidarité avec le NON irlandais: appel commun de partis communistes et ouvriers européens sur le nouveau référendum irlandais


Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


22 septembre 2009


Chers camarades,

Vingt-six partis communistes et ouvriers ont désormais signé l'appel commun du Parti Communiste Grec et du Parti Communiste d'Irlande. Nous voudrions remercier également tous les partis qui ont signé et suggéré aux autres partis qui n'ont pas encore signé d'envisager de le faire.

La déclaration sera envoyée à la presse et publiée sur Solidnet aujourd'hui. Nous estimons que le fait que vingt-six partis aient signé l'appel est l'expression d'un grand mouvement de solidarité avec le peuple irlandais et sa lutte pour défendre son Non démocratique de Juin 2008.

La lutte pour un deuxième Non se retrouve désormais à un moment crucial, puisque la classe dirigeante irlandaise, soutenue par la Commission européenne, s'est engagée dans une opération d'intimidation sans précédent visant à pousser les Irlandais à voter pour le Traité de Lisbonne. La Commission européenne s'est immiscée dans le processus démocratique, usant tant de menaces que de promesses d'argent si le peuple votait Oui.

L'expression de solidarité de représentants de toute l'Europe, au-delà des limites étriquées de l'Union Européenne, est une véritable preuve d'internationalisme et de solidarité ouvrière.

Eugene McCartan, Secrétaire général du PC d'Irlande

==================

Appel commun de partis communistes et ouvriers de pays d’Europe sur le nouveau référendum irlandais - Solidarité avec le NON irlandais


Le refus du Traité de Lisbonne par le peuple irlandais lors du référendum qui s'est tenu l'année dernière, tout comme les refus précédents des Traités Européens et de la Constitution Européenne par d'autres peuples dans plusieurs Etats-membres de l'UE, a créé de grandes difficultés aux gouvernements et à une série de forces politiques qui sont au service des monopoles ainsi qu'à l'UE, cette union inter-étatique impérialiste dont le moteur reste la défense des intérêts du grand capital.


Pour cette raison, en refusant d'accepter le résultat du verdict populaire, Bruxelles, avec le soutien des partis politiques bourgeois en Irlande, oblige le peuple irlandais à revoter, espérant qu'il puisse être effrayé et intimidé au point de changer de décision.


Le Traité de Lisbonne, comme ceux de Maastricht et de Nice avant lui, consolide et renforce la stratégie impérialiste de l'UE favorable aux intérêts du capital monopoliste.


Ce traité en particulier:

Les forces populaires et ouvrières sont désormais plus conscientes du fait que l'UE n'a rien à voir avec les intérêts des peuples. C'est une union du chômage et du sous-emploi, de la casse des droits des travailleurs et de la sécurité sociale, du gel des salaires et des retraites, de la marchandisation de la santé, de la protection sociale, de l'éducation et de la culture. Les peuples d'Europe ont accumulé de l'expérience puisque l'UE et ses traités ne se sont pas révélés dans la pratique être une protection contre la crise économique, mais au contraire, qu’ils ont consolidé les profits du capital qui sont à l'origine de la crise.


Les partis communistes et ouvriers expriment leur solidarité avec le peuple irlandais et nous l’encourageons, une fois de plus, à s'opposer de manière résolue à l'orientation anti-démocratique et anti-ouvrière inhérente à l'UE, à rejeter le militarisme de l'UE et la menace faite à la paix et aux droits populaires qu'elle représente.


Nous les encourageons à résister aux ultimatums de l'UE; à ne pas croire les promesses de modifications, d'améliorations et autres “protocoles sur le respect des droits annexés au traité” qui ne changent pas la nature réactionnaire du traité.


Nous appelons les travailleurs des états membres de l'UE:


L'Europe des multinationales s'est rangée derrière les forces du “Oui”. Nous, partis communistes et ouvriers, en appelons aux travailleurs pour qu'ils se mobilisent et prennent position en solidarité avec la classe ouvrière irlandaise et les autres forces populaires du pays.


Nous appelons le peuple irlandais à garder son sang-froid, à voter « NON » à nouveau et à porter le coup décisif qui marquerait l’abandon de ce traité réactionnaire.

Un tel résultat serait de nature à faire obstacle à l'attaque menée par les impérialistes européens et donnerait un nouvel élan aux luttes de la classe ouvrière et des couches populaires pauvres dans toute l'Europe.

 

 

Les partis signataires:

Parti Communiste du Bélarus 

Parti du Travail de Belgique

Parti Communiste des Travailleurs de Bosnie-Herzégovine

Parti Communiste de Grande-Bretagne

Nouveau Parti Communiste de Grande-Bretagne

Parti Socialiste des Travailleurs de Croatie

Parti Communiste au Danemark

Parti Communiste du Danemark

Parti Communiste d'Estonie

Parti Communiste de Finlande

Parti Communiste de Grèce

Parti Communiste Ouvrier Hongrois

Parti Communiste d'Irlande

Parti des Travailleurs d'Irlande

Parti Socialiste de Lettonie

Parti Communiste de Luxembourg

Nouveau Parti Communiste des Pays-Bas

Parti Communiste de Norvège

Parti Communiste de Pologne

Parti Communiste Portugais

Parti Communiste de la Fédération Russe

Parti Communiste des Travailleurs Russes – Parti Révolutionnaire des communistes

Parti Communiste de Slovaquie

Parti Communiste des Peuples d'Espagne

Parti Communiste de Suède

Parti Communiste de Turquie

 

Site du Parti Communiste d'Irlande: http://www.communistpartyofireland.ie/

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 23:30
Déclaration commune de 66 partis communistes et ouvriers sur la résolution anticommuniste de l'OSCE


Nous condamnons fermement l'adoption le 3 juillet 2009, lors de la session régulière de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à Vilnius, en Lituanie, d'une nouvelle résolution anticommuniste intitulée « Sur la réunification de l'Europe divisée » qui contint une déformation grossière de l’histoire et nie le rôle de l'Union Soviétique dans la victoire sur le fascisme. La résolution met sur un même plan communisme et fascisme. Ceux qui s’expriment ainsi se gardent de rappeler que c'est l'Union Soviétique qui a apporté la plus grande contribution à la libération de l'Europe du fascisme. Les auteurs de la résolution – ces falsificateurs de l'histoire – feignent d'avoir oublié qui a livré la Tchécoslovaquie en 1938 à Munich, ce qui a mené à la fin de l'indépendance du pays et à l'asservissement des peuples Slovaques et Tchèques au fascisme.

Ceux qui ont voté pour l'adoption de cette résolution justifient en fait et encouragent une « chasse aux sorcières » contre les communistes dans plusieurs pays de l'OSCE où les communistes sont persécutés, leurs organisations de jeunesses interdites et leurs partis poursuivis pour avoir utilisés leurs symboles traditionnels.

En outre, la résolution offre de grandes opportunités pour criminaliser l'idéologie communiste et prendre des mesures contre les partis communistes.

Dans les même temps, nous constatons une véritable réhabilitation des Nazis dans de nombreux pays, y compris dans le pays qui a accueilli cette session de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE.

Nous ne donnons à personne le droit d'insulter la mémoire des antifascistes, qui ont participé au mouvement de Résistance, qui ont perdu leurs vies dans le combat contre le Nazisme.

L'intensification de l'anticommunisme en Europe n'est pas un phénomène passager. Il témoigne de la peur des classes dirigeantes devant l'aggravation de la crise capitaliste et devant le caractère d’urgence que prennent l’exigence d'abolition de l'exploitation capitaliste et le besoin de changement radical de société.

La classe ouvrière, tous les travailleurs, quels que soient leur accord ou leur désaccord avec les communistes, doivent repousser catégoriquement les agents de l'anticommunisme, parce que l'histoire a prouvé que les attaques anticommunistes sont le prélude à une offensive générale contre les droits démocratiques et sociaux du peuple.

Répondons aux provocateurs et aux anticommunistes par notre lutte commune pour les droits des travailleurs, pour le socialisme.


Les Partis signataires:

 

Parti communiste sud-africain ;

Parti de l’Avant-garde socialiste, Algérie,

Parti communiste de l’Argentine ;

Parti communiste de l’Arménie ;

Parti communiste du Bangladesh ;
Parti du travail de Belgique ;
Parti communiste de Biélorussie ;
Parti communiste du Brésil ;

Parti communiste bulgare ;
Parti des communistes bulgares ;
Parti communiste du Canada ;

AKEL, Chypre ;

Parti communiste du Danemark ;

Parti communiste au Danemark ;

Parti socialiste ouvrier de Croatie ;
Parti communiste de Cuba ;
Parti communiste espagnol ;
Parti communiste des peuples d’Espagne ;
Parti des communistes de Catalogne ;

Parti communiste d’Estonie ;

Parti communiste des Etats-Unis ;
Parti communiste de Finlande ;
Parti communiste de Grande-Bretagne ;
Nouveau parti communiste de Grande-Bretagne ;
Parti communiste de Grèce ;
Parti communiste ouvrier de Hongrie ;
Parti communiste de l’Inde ;
Parti communiste de l’Inde (marxiste) ;
Pari Tudey d’Iran ;

Parti communiste d’Irlande ;
Parti des ouvriers d’Irlande ;

Parti de la Refondation communiste italien ; 

Parti des communistes italiens ;

Parti communiste jordanien ;

Parti communiste de Kirghizie ;

Parti socialiste de Lettonie ;
Parti communiste libanais ;
Parti socialiste de Lituanie ;
Parti communiste du Luxembourg ;
Parti communiste de Macédoine ;

AKFM, Madagascar ;

Parti communiste de Malte ;
Parti des communistes du Mexique ;

Parti socialiste populaire du Mexique ;

Parti communiste de Norvège ;

Parti communiste du Pakistan ;

Nouveau parti communiste des Pays-Bas ;
Parti communiste péruvien ;

Parti communiste des Philippines – PKP 1930 ;

Parti communiste de Pologne ;
Parti communiste portugais ;
Parti communiste roumain ;

Parti communiste de la Fédération de Russie ;

Parti communiste de l’Union soviétique ;
Parti communiste ouvrier de Russie-Parti des communistes de Russie (RKRP-RPC) ;
Parti des communistes serbes ;
Nouveau parti communiste de Yougoslavie ;
Parti communiste de Slovaquie ;
Parti communiste du Sri-Lanka ;
Parti communiste syrien ;
Parti communiste de Suède ;
Parti communiste de Bohème-Moravie ;
Parti communiste de Turquie ;
Parti communiste d’Ukraine ;
Union des communistes d’Ukraine ;
Parti communiste de l’Uruguay ;

Parti communiste du Venezuela

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 07:47

Elections européennes : déclaration commune de 21 partis communistes 

NON à l’UE des monopoles et du militarisme !


Traduction AC/EDT pour vivelepcf

 

Salariés, travailleurs indépendants, artisans, petits agriculteurs, femmes, jeunes, nous nous adressons à vous à l’approche des élections européennes de 2009.

Travailleurs, petits agriculteurs, syndicalistes, militants du mouvement pour la paix, du mouvement des femmes, du mouvement des jeunes, pour les droits démocratiques, pour les libertés, de la solidarité internationale, militants des mouvements contre les traités de l'UE et l'OTAN. Nous partageons la vision d'une société délivrée de l’exploitation de l'homme par l'homme, de la pauvreté, des injustices sociales et des guerres impérialistes. Nous nous retrouvons dans cette campagne pour une Europe de prospérité pour les peuples, de paix, des droits démocratiques et sociaux, une Europe qui n'a rien à voir avec l'UE du capital et de la guerre.

Vous nous connaissez, vous pouvez nous faire confiance. Nous nous sommes retrouvés dans les luttes communes: dans les grèves et dans les mobilisations contre la stratégie de Lisbonne, pour des emplois stables avec statut, contre la privatisation des services publics, pour l'éducation et la santé gratuites et publiques, contre les guerres impérialistes et l'occupation de la Palestine, de l'Irak, de l'Afghanistan et de la Yougoslavie. Dans les luttes pour la défense des libertés démocratiques et des droits des immigrés. Nous nous tenions côte-à-côte dans les manifestations des jeunes et des étudiants, des mobilisations d'agriculteurs. Nous avons lutté pour la victoire du NON aux référendums qui ont eu lieu en Irlande, aux Pays-Bas et en France.

Nous vous avons dit la vérité sur la crise économique. Ses racines se trouvent dans l'accumulation de richesses dans les mains de quelques uns par l'exploitation brutale du plus grand nombre, condamné à la pauvreté, à la précarité, à l'insécurité. La vraie solution pour les peuples doit être trouvée en s’attaquant à la cause: la recherche de profits, le capitalisme lui-même et non un de ses modes de gestion. N'acceptez pas de payer la note de la crise; vous n’en êtes pas responsables. Luttez pour tout ce qui vous appartient, la satisfaction de vos besoins présents avec comme critère le progrès social; et contre tout retour en arrière. N'attendez pas de solutions de l'UE, elle est une partie du problème ; ses solutions ne profitent qu'à l'oligarchie.

 

L'UE est une création du capital. Elle met en avant des mesures en faveur des monopoles, de la concentration et de la centralisation du capital. Avec le “Traité de Lisbonne”, ses caractéristiques de bloc économique impérialiste,  politique et militaire ont été renforcées contre les intérêts des travailleurs et des peuples. La militarisation, l'autoritarisme, la répression étatique ont été renforcés.

 

Au nom de la “modernisation”, de la “compétitivité” et de “l'entreprise”, de la “flexsécurité”, on intensifie les attaques contre les droits des travailleurs et des syndicats. Le droit de grève est remis en cause, tout comme d’autres libertés syndicales. Le chômage partiel, la réduction des salaires sous prétexte de la crise ont pour but de sauvegarder la rentabilité du capital. La perspective d'avenir proposée aux travailleurs est le travail sans aucun droit jusqu'à la mort. Un cadre cauchemardesque pour les droits des travailleurs est en train de se dessiner, avec l'augmentation de la journée de travail et la semaine de 65 heures, couplées au sous-emploi, au chômage et à la précarité. Les attaques s’accentuent contre les salaires, les retraites, avec le recul de l'âge de départ, avec la distinction entre temps de travail actif et non-actif, avec les hausses de prix, la multiplication des accidents du travail. Les systèmes d'éducation, de santé, de protection sociale sont livrés au grand capital. La petite et moyenne exploitation agricole disparaît au profit des gros agriculteurs et des monopoles. La répression d'Etat s’intensifie ; l’anticommunisme, le racisme, la xénophobie montent. Les premières victimes de l'intensification de l'exploitation, de la répression accrue sont les jeunes, les femmes et les travailleurs immigrés.

 

L'Union européenne est un pilier du nouvel ordre impérialiste, de la mondialisation capitaliste. Elle soutient le massacre des Palestiniens par Israël. Elle participe activement aux projets agressifs menés contre les peuples, en particulier contre ceux des bords de la Méditerranée, d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Amérique Latine. Elle participe à la course aux armements, à la mise en place du « bouclier anti-missile », au retour du dogme de la frappe nucléaire préventive. Elle s'aligne sur les Etats-Unis et l'OTAN. Le militarisme est intrinsèque à sa structure.

 

Ces événements donnent raison à ces forces qui se sont opposées au traité de Maastricht, ainsi qu'à ceux d'Amsterdam et de Nice, qui ont dit NON aux Traités de Schengen et de Prüm. Hier nous n'étions pas seuls; aujourd'hui nous sommes encore plus nombreux. Trois peuples ont rejeté la “constitution Européenne”, le traité de Lisbonne, des milliers de travailleurs et de jeunes luttent dans toute l'Europe contre les politiques de l'UE. Nos partis ont apporté une importante contribution à cette lutte. Nous ne nous sommes pas soumis à la pensée unique. Nous avons contribué à faire vivre l'espoir et la perspective politique.

 

Aujourd'hui les effets des politiques que l'UE a promues depuis sa fondation sont évidents. Il n'y a pas de solutions à la crise qui soit favorable au peuple sans le rejet de Maastricht et des “4 libertés” qu'il établit pour le capital (“liberté de circulation” du capital, des marchandises, des services et de la force de travail). Les travailleurs ont acquis de l'expérience. Lors des élections européennes, ne faites pas confiance aux forces qui ont mis en place ces politiques antisociales et conservatrices.

 

Les droits des travailleurs n'ont rien à voir avec l’achèvement du marché intérieur unique, l'accélération de la stratégie de Lisbonne, la directive Bolkenstein, la flexsécurité, la PAC. Les traditions démocratiques, les libertés publiques sont en complète contradiction avec le renforcement de « l'Espace de liberté, de sécurité et de justice », avec le renforcement des mécanismes répressifs au prétexte de la “menace terroriste”, avec la persécution et l'emprisonnement de communistes et d'autres militants, avec la réhabilitation du nazisme et du fascisme, avec la situation inacceptable faite aux “non-citoyens” en Lituanie, Estonie et Slovénie.

 

Il existe une alternative pour les peuples. Des luttes des peuples émerge la perspective d'une autre Europe, une Europe de prospérité pour les populations, de progrès social, une Europe des droits démocratiques, de la paix et du socialisme. Les impasses, les contradictions qui deviennent plus aigues dans le contexte de la crise, les difficultés que l'UE rencontre sont des éléments dont les peuples doivent tirer avantage. L’intérêt des travailleurs passe par le renforcement du mouvement d’opposition actuel aux politiques inhumaines et antisociales de l'UE.

 

Avec cette direction, la lutte quotidienne devient plus efficace pour la défense et l'extension des droits sociaux et démocratiques. La possibilité d'une véritable alternative se rapproche. 

Luttez avec nous :

 

·                     Pour des emplois stables, dignes, avec des droits. Pour des augmentations réelles des salaires et des retraites

·                     Pour que les peuples deviennent maîtres des ressources naturelles et des secteurs stratégiques des économies de leurs pays

·                     Pour un système de santé gratuit et public et des systèmes de protection sociale. Pour l'avancement de l'âge de départ à la retraite et des augmentations réelles des retraites. Pour une éducation de qualité, gratuite et publique pour tous

·                     Pour des droits pleins et entiers pour les travailleurs immigrés.

·                     Pour le soutien aux petits et moyens agriculteurs et la défense de la sécurité alimentaire.

·                     Pour une véritable protection de l'environnement sacrifié aux profits du grand capital.

·                     Pour le droit pour chaque peuple de choisir sa propre voie de développement, y compris le droit de sortir des multiples formes de dépendances vis-à-vis de l'UE et de l'OTAN et celui de choisir la voie socialiste.

·                     Pour la paix, la fermeture de toutes les bases militaires US/OTAN et le démantèlement de l'OTAN. Contre le “Partenariat pour le Paix” et l'armée européenne. Contre la participation à des guerres et interventions  impérialistes.

·                     Pour la solidarité avec tous les peuples en lutte. Pour un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale. Pour une solution juste du problème chypriote. Pour la défense de Cuba socialiste, l'abrogation de la position commune de l'Union Européenne vis-à-vis de Cuba.

 

Dans chaque pays, votez pour les listes que nous soutenons !

Affaiblissez les forces qui soutiennent et défendent l'UE ! Reprenez la main !

Non à l'UE des monopoles et du militarisme !

Oui à une Europe de prospérité pour les peuples, de paix, justice sociale et droits démocratiques, de socialisme !

 

Les 21 partis signataires

 

Parti du travail de Belgique; Parti communiste de Grande-Bretagne; Parti Communiste de Bulgarie; Parti des communistes bulgares; Parti communiste au Danemark; Parti communiste d’Estonie; Parti communiste de Grèce; Parti communiste ouvrier de Hongrie; Parti communiste d’Irlande; Parti des Travailleurs d'Irlande; Parti socialiste de Lettonie; Parti socialiste de Lituanie; Parti communiste du Luxembourg; Parti communiste de Malte; Nouveau parti communiste des Pays-Bas; Parti communiste de Pologne; Parti communiste portugais; Parti communiste roumain; Parti communiste de Slovaquie; Parti communiste des peuples d’Espagne; Parti communiste de Suède.


Version originale anglaise:
http://www.solidnet.org/

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 17:01

Création du site « Solidarité internationale – PCF » : http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Depuis son lancement, notre site vivelepcf diffuse des articles au sujet et provenant du mouvement communiste international, considérant que l’avenir du PCF lui est lié.

 

Nous venons de nous donner les moyens de développer un nouveau blog, « Solidarité internationale – PCF » destiné à rassembler un nombre plus important d’informations et d’analyses (traduites en français) provenant des partis communistes du monde entier sur la situation de la lutte des classes dans leurs pays et leurs interventions.

 

Voici son adresse et les derniers articles mis en ligne :

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

§                       La fin du miracle irlandais

§                       KKE: L'Union Européenne est le "gendarme" européen des profits des monopoles

§                       Les défis qui nous attendent, par Andrea Catone

§                       Les réflexions de Fidel sur la politique d'Obama vis-à-vis de Cuba

§                       Italie: Liste unitaire Prc-Pdci pour les européennes, un premier pas vers l'unité des communistes

§                       Le PC Péruvien salue la condamnation de l'ancien dictateur Fujimori

§                       Le Parti Communiste Irakien fête son 75ème anniversaire

§                       Les responsabilités politiques derrière la catastrophe des Abruzzes

§                       Quand le Parlement Européen impose sa vision de l'histoire

§                       Manifestations en Egypte et répression gouvernementale

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 15:13
Déclaration commune de 52 Partis Communistes et Ouvriers à l’occasion du 60ème anniversaire de l'OTAN

Traduction pour vivelepcf de AC. http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-29842636.html



Le 4 avril 2009 marque le 60ème anniversaire de la fondation de l'OTAN, organisation impérialiste sous domination états-unienne

L'OTAN a été créée prétendument pour faire face à l'URSS, premier Etat ouvrier du monde qui a résisté et triomphé de la peste nazie, donnant un nouvel élan à la lutte pour la libération nationale et sociale partout dans le monde.

Au même moment, les gouvernements capitalistes des Etats-Unis, du Canada et de l'Europe occidentale ont éprouvé la nécessité de disposer d'une organisation politico-militaire pour réprimer et intimider les peuples. La fondation de l'OTAN a répondu à cette nécessité.

Son objectif était de s’opposer et de faire barrage, par l'usage de la force, à tout type de changement progressiste. C'est pour cette raison, mais aussi pour défendre les intérêts de l'impérialisme, que l'OTAN a soutenu les régimes réactionnaires et les dictatures en Grèce, en Turquie, en Espagne, au Portugal, pendant qu'il jouait un rôle majeur dans la partition de Chypre.

Son action était basée, et elle l'est toujours, sur l'anti-communisme et sur toute sorte de machinations et de provocations dirigées contre le mouvement révolutionnaire communiste et la lutte des peuples pour la paix, la justice sociale, le socialisme.

L'histoire de l'OTAN dans son rôle de gendarme de l'impérialisme est associée à de multiples violations du droit international. Elle est tâchée du sang des victimes de ses interventions directes ou indirectes à travers le monde.

Actuellement en particulier, la nature de l'OTAN, en tant qu'organisation militaire et qu’instrument fondamental de l'action impérialiste à l'intérieur des Etats membres aussi bien qu'à l'extérieur de leurs frontières pour la mise en place du « nouvel ordre mondial », apparaît au grand jour.

L'argument selon lequel l'OTAN était un traité soi-disant défensif n’est que mensonge et pure propagande visant à dissimuler les vrais objectifs et le rôle que joue dans le monde cette organisation belliciste. Depuis le sommet de Rome en 1992 et celui de Washington en 1999, l'OTAN a adopté une nouvelle doctrine qui prévoit la possibilité d'intervenir dans le monde entier, au nom de nouvelles menaces, sous prétexte de combattre le terrorisme, ou de sécuriser l'approvisionnement en matières premières etc. Pendant cette période, l'OTAN a franchi une nouvelle étape avec sa nouvelle structure qui est basée principalement sur la doctrine agressive des « forces d'intervention rapide ».

Les Etats-Unis, avec l'Union Européenne ont organisé la dissolution de la Yougoslavie, pour laquelle l'OTAN a déclenché la guerre en Bosnie, mené la sale guerre contre la Serbie, avec les 78 jours de bombardement en 1999 qui ont rasé le pays et mené à l'occupation du Kosovo par l'OTAN et l'UE et à son « indépendance ».

Les guerres de l'OTAN dans les Balkans et en Afghanistan, la participation à la guerre en Irak, les interventions au Pakistan, en Asie du Sud sont autant de marques de la brutalité de l’impérialisme. L'OTAN a toujours été le principal soutien d'Israel dans sa politique d'agression menée contre le peuple palestinien et les autres peuples arabes. L'OTAN a aussi joué, et continue à jouer un rôle dans l'état de siège imposé à Gaza. Contre la volonté des peuples, l'OTAN essaie d'attirer dans ses filets l'Ukraine et la Géorgie. Elle encourage par tous les moyens le réarmement de ces pays, soutenant les cercles les plus réactionnaires. Pour imposer le « nouvel ordre mondial », l’OTAN désigne comme ennemis les Etats et les peuples qui s'opposent aux agressions impérialistes. Ainsi, il pousse à la course aux armements et au développement de nouveaux systèmes d'armes menaçants, comme le bouclier soi-disant anti-missile en Pologne et en République Tchèque.

Le programme de l'OTAN « Partenariat pour la paix » prépare son extension à de nouveaux pays membres. Il a été mis en place dans tous les anciens pays socialistes d'Europe Centrale et Méridionale qui sont plus tard devenus membres de l'OTAN. Actuellement, des pressions sont exercées sur le gouvernement de la République de Chypre pour qu'il rejoigne ce programme et qu'il soit intégré dans les projets Euro-atlantiques. Le gouvernement et le peuple Chypriotes résistent énergiquement car leur acceptation signifierait la validation de l'invasion de Chypre par l'armée turque conduite avec l'aval des Etats-Unis et de l'OTAN, ainsi que l'occupation de facto d'une partie de l'île par les troupes turques qui perdure jusqu'à nos jours.

L'impérialisme des Etats-Unis, de l'OTAN et de l'UE sont intimement liés. En dépit de leurs contradictions et de leurs antagonismes, l'UE et les Etats-Unis sont unis pour se retourner contre les peuples, en particulier depuis que l'UE dans le Traité Européen considère l'OTAN comme un pilier principal de sa défense et accepte entièrement son rôle. Ainsi, l'armée de l'UE est de plus en plus liée à celle de l'OTAN tandis que la France revient dans son commandement militaire.

Pour le 60ème anniversaire de sa fondation, l'OTAN essaie de se présenter comme « aussi innocente qu'une colombe », appuyée par une propagande sans précédent de falsification de l'histoire, à travers les médias manipulés par le système, les universités financées par des programmes de recherche de l'OTAN etc.

L'OTAN paraît être toute-puissante, mais elle ne l'est pas. La crise économique mondiale du capitalisme renforce l’agressivité de l'impérialisme mais dans le même temps elle montre ses limites. L'impérialisme ne peut pas exister sans contrôler de nouveaux marchés, sans élargir son influence, sans asservir et opprimer d'autres peuples, en plus des peuples de ses propres Etats, pour l'expansion de l'activité des monopoles.

 

Il y a un contrepoids à l'OTAN : ce sont les forces anti-impérialistes présentes partout dans le monde, le mouvement mondial anti-guerre, anti-impérialiste, pacifiste qui conjointement avec le mouvement ouvrier et les autres mouvements sociaux, comme ceux des femmes, des jeunes, de défense de l'environnement et des ressources naturelles et les mouvements de solidarité, qui luttent contre l'impérialisme et exigent de ceux qui participent à cette « alliance prédatrice » la dissolution immédiate de l'OTAN.

C'est la seule voie pour les peuples. Nous devons arrêter les agressions impérialistes, contribuer à mettre en échec l'impérialisme, ce qui constitue un préalable à l'avènement d'un monde de paix.

Aujourd'hui, la condamnation verbale des crimes de l'OTAN et des menaces qu'elle fait peser sur la paix n'est pas suffisante. Il est nécessaire que se constitue un large mouvement anti-guerre, anti-impérialiste et pacifiste qui rassemble les travailleurs, la jeunesse et des forces populaires et sociales conséquentes.

Les peuples, par leur lutte, peuvent réellement faire obstacle aux projets criminels de l'OTAN et des autres forces impérialistes et l'emporter.

Les Partis communistes et ouvriers soussignés appellent les peuples à intensifier leur lutte:

·         Contre les dépenses militaires.

·         Pour l'interdiction des programmes de l'OTAN dans les universités

·         Pour le retour immédiat de toutes les troupes et des missions engagées dans des opérations impérialistes hors de leurs pays.

·         Pour la fin de toute implication de leurs pays dans les guerres impérialistes, les occupations étrangères, les interventions impérialistes.

·         Pour le retrait de toutes les bases militaires étrangères de leurs pays.

·         Pour la sortie de leurs pays de l'OTAN

·         Pour la dissolution de l'OTAN

 

VIVE L'AMITIE ENTRE LES PEUPLES

A BAS LE NOUVEL ORDRE DES IMPERIALISTES

Signé jusqu'à présent par 52 partis communistes et ouvriers dont les principaux partis communistes d’Europe, à l’exception notable et inexpliquée, à nouveau, du PCF.


Parti communiste sud-africain ;
Parti algérien pour la démocratie et le socialisme ;
Parti communiste allemand (DKP) ; 
Parti communiste du Bangladesh ;
Parti du travail de Belgique ;
Parti communiste de Biélorussie ;
Parti ouvrier communiste de Bosnie-Herzégovine ;
Parti communiste brésilien ;
Parti communiste du Brésil ;
Parti des communistes bulgares ;
Parti communiste du Canada ;
Parti socialiste ouvrier de Croatie ;
Parti communiste de Cuba ;
Parti communiste espagnol ;
Parti communiste des peuples d’Espagne ;
Parti communiste d’Estonie ;
Parti communiste de Finlande ;

Parti communiste de Grande-Bretagne ;
Nouveau parti communiste de Grande-Bretagne ;
Parti communiste de Grèce ;
Parti communiste ouvrier de Hongrie ;
Parti communiste de l’Inde ;
Parti communiste de l’Inde (marxiste) ;
Parti communiste d’Irlande ;
Parti des communistes italiens ;
Parti communiste jordanien ;
Parti socialiste de Lettonie ;
Parti communiste libanais ;
Parti socialiste de Lituanie ;
Parti communiste du Luxembourg ;
Parti communiste de Malte ;
Parti des communistes du Mexique ;
Parti communiste du Pakistan ;
Nouveau parti communiste des Pays-Bas ;
Parti communiste de Pologne ;
Parti communiste portugais ;
Parti communiste roumain ;
Parti communiste de la Fédération de Russie ;
Parti communiste ouvrier de Russie-Parti des communistes de Russie (RKRP-RPC) ;
Parti des communistes serbes ;
Nouveau parti communiste de Yougoslavie ;
Parti communiste de Slovaquie ;
Parti communiste du Sri-Lanka ;
Parti communiste syrien ;
Parti communiste de Suède ;
Parti communiste de Bohème-Moravie ;
Parti communiste de Turquie ;
Parti communiste d’Ukraine ;
Union des communistes d’Ukraine ;
Parti communiste de l’Uruguay

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 11:58

Non à l'OTAN! Il n y'a pas de paix possible tant que l'OTAN existera!

 

Déclaration de 8 organisations de jeunesse communistes et progressistes d’Europe, Hanovre, le 13 mars 2009 - traduction AC pour vivelepcf. http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-29808208.html

 

 

Fondée en 1949 pendant la guerre froide en tant qu'alliance militaire dirigée contre l'ancien allié soviétique, l'OTAN était – durant l'affrontement entre les blocs – l’instrument le plus important de menace sur les pays socialistes. Le développement d’armements en Europe, conventionnels ou nucléaires, par les forces de l'OTAN a entretenu le danger d'une guerre en Europe dont l’option nucléaire était délibérément envisagée.

 

Après la fin de la guerre froide et l'effondrement de l'Union Soviétique, l'OTAN a étendu son influence également sur Europe de l'Est. L'élargissement de l'OTAN à l'Est est perçu par la Russie comme une menace. Les contradictions inter-impérialistes entre la Russie et l'OTAN sont un foyer de tensions, qui comme dans le cas de la Géorgie, peuvent aller jusqu'au conflit armé. Après l'effondrement du socialisme, l'Europe n'est pas devenue plus sûre, au contraire.

La disparition de ce contrepoids a rendu possible la politique de fragmentation de la Yougoslavie, dont l'agression de l'OTAN a marqué le plus haut point.

 

Le pétrole et le gaz sont le carburant de l'économie capitaliste. Dans une phase d'épuisement rapide des gisements en même temps que de forte augmentation de la consommation, le contrôle du plus grand nombre possible des gisements énergétiques restants devient indispensable aux yeux des stratèges de l'OTAN, y compris par la force si nécessaire. Déjà en 2006, l'OTAN avait mis en garde « que ses intérêts en matière de sécurité peuvent être touchés en cas d’interruption de l'approvisionnement en ressources vitales ».

 

Pour cette raison, la sécurisation armée de l'approvisionnement en matières premières rentre de plus en plus au centre de ses plans d’intervention. Les publications de l'OTAN décrivent ouvertement une série de cas dans lesquels l'alliance doit intervenir militairement. « Le nouveau contexte de sécurité implique que des interventions dans les pays producteurs de pétrole et des actions maritimes le long des côtes et des détroits d'importance stratégique (…) soient préprogrammées pour le court terme ».

 

Les Etats membres de l'OTAN s'arment ainsi en vue de guerres pour l'accès aux matières premières partout où les intérêts des groupes industriels occidentaux sont en jeu.

 

Le 3 et le 4 avril, l'OTAN célèbre à Strasbourg le soixantième anniversaire de sa fondation. Le militarisme et le bellicisme sont aujourd'hui de nouveau des éléments constitutifs de la politique internationale et l'OTAN est le chef d'orchestre de cette politique de réarmement et de guerre.

 

  • Nous nous opposons résolument à l'OTAN et à sa politique et nous mobilisons pour que l'OTAN soit dissoute.
  • Nous appelons toutes et tous à venir le 3 avril à Strasbourg manifester contre le sommet de guerre de l'OTAN.

 

Dans tous les conflits en cours, l'OTAN représente l'obstacle principal à la recherche de solutions politiques pacifiques.

 

60 ans d'OTAN, c'est trop!

Le 3 et le 4 avril: manifestons, protestons, exprimons notre opposition!

 

Nous vaincrons l'impérialisme, et lutterons pour le socialisme!

 

 

Premiers signataires :

 

SDAJ (Jeunesse ouvrière socialiste allemande, liée au Parti communiste allemand, DKP)

KJO (Jeunesse communiste autrichienne)

CJC (Jeunesse communiste de Catalogne)

KNE (Jeunesse communiste de Grèce)

FDJ (Jeunesse allemande libre)

FDCI (Organisation de jeunesse du Parti des communistes italiens)

JCP (Jeunesse communiste portugaise)

UJCE (Union de la jeunesse communiste espagnole)

 

Déclaration votée au séminaire du 13 mars à Hanovre de la CENA (Commission Europe-Amérique du Nord) de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique, FMJD.

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