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36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 17:10

RAPPEL: notre analyse détaillée après le 1er tour en lien

 

2nd tour des cantonales : confirmation des enseignements du 1er

 

Article pcfparis15 – 28 mars 2011

 

Les résultats du 2nd tour des élections cantonales, dimanche 27 mars 2011, confirment les tendances analysées à l’issue du 1er.

 

Malgré la médiatisation soudaine de certains enjeux du scrutin entre les deux tours, l’abstention, 55%, est restée presqu’aussi élevée.

Le désaveu de l’UMP et l’ensemble de la « majorité présidentielle » se vérifie : un tiers des suffrages exprimés, moins d’un sixième des électeurs inscrits. La droite résiste toutefois un peu mieux là où elle avait des positions locales à défendre, comme dans le Rhône, la Côte d’Or, la Sarthe, etc.

La gauche est gagnante en voix, en nombre d’élus et en conseils généraux gagnés. Mais c’est largement une victoire par défaut. Elle recule moins en voix que la droite mais n’obtient, avec 50% des suffrages exprimés, même pas le vote d’un électeur inscrit sur 4.

 

Dans un contexte de fort rejet de la politique gouvernemental, la gauche derrière le PS ne porte pas de véritable alternative politique. Le niveau de consensus avec la droite, traduit notamment au plan européen, est largement perçu.

L’absence de tout enthousiasme chez les électeurs a été accrue par le fait que la gauche gérait déjà la grande majorité des départements et que les enjeux locaux ont été largement occultés.

 

La nette progression du FN de Marine Le Pen se confirme également. Elle n’est ni à dramatiser, ni à sous-estimer mais à analyser précisément.

Certes au 1er tour, le FN a perdu, lui aussi, des voix par rapport à 2004, passant de 1,490 million à 1,380 million, tout en passant de 12 à 15% des suffrages exprimés. Mais en 2011, il a présenté 300 candidats de moins et les cantonales de 2004 suivaient de peu la présidentielle de 2002. Aux cantonales de 2008, le FN était tombé à 644.000 voix.

Au 2ème tour, le FN n’obtient que 2 élus dans tout le pays mais ses 400 candidats restants dépassent les 35% en moyenne et rassemblent plus large que jamais précédemment à un second tour. Ses résultats augmentent notamment, à nouveau, dans des secteurs très ouvriers.

Si ce n’est pas nouveau, on doit constater que le FN est revenu à son plus haut niveau, dans un contexte de crise sociale aggravée par rapport à 2002.

 

L’opération de promotion du FN s’est poursuivie entre les deux tours, à outrance, ponctuée par les déclarations successives du nouveau ministre de l’intérieur Guéant sur l’identité nationale et l’immigration.

Les tenants du système poussent le FN. C’est manifeste.

Ils cherchent à détourner la colère populaire vers lui, vers son discours de haine et sa démagogie sociale. C’est grave.

La désignation permanente, explicite ou implicite, des immigrés, des « musulmans » comme boucs émissaires, pour diviser les travailleurs, libère dangereusement la parole raciste.

La montée organisée du repoussoir FN, présenté comme l’adversaire du consensus « UMPS », écrase le débat politique dans la perspective des élections de 2012.

Contrer le danger FN conduit à rentrer dans le consensus UMP/PS dans la logique du « front républicain ». Au sein de la gauche, cela conduit à gommer certaines divergences fondamentales.  

 

Dans ce contexte, communistes, avec lucidité, nous ne saurions nous satisfaire des résultats des candidats de notre parti, le PCF dans la stratégie nationale du Front de gauche.

 

Malgré l’alliance avec les anciens socialistes du PG, au 1er tour, l’ensemble du « Front de gauche », toutes configurations confondues, perd 130.000 voix sur les candidats PCF et apparentés de 2004 (820.000 contre 950.000) malgré la quasi-absence de candidats d’extrême-gauche (350.000 voix en 2004). En 2008, les candidats PCF et apparentés avaient obtenu 1,150 million de voix et 8,82%.

 

Pour autant, nous ne boudons pas la satisfaction d’obtenir, à l’issue du 2nd tour, une dizaine de sièges en plus, quasiment tous gagnés sur le PS. En Seine-Saint-Denis notamment, malgré les taux d’abstention record (70%), nous nous félicitons que soient arrêtées la croisade anticommuniste de Bartolone (PS) et de Voynet (Europe-Ecologie).

Tout le travail militant des camarades et des organisations du Parti pour ces élections, qui ont porté presque toute la campagne du « Front de gauche », comptera aussi pour l’avenir. 

 

Face aux dégâts de la politique sarkozyste, face à l’absence de véritable alternative à gauche, face au danger du FN, roue de secours du capital, plusieurs défis se posent en particulier aux communistes, que nous entendons contribuer à relever.

 

Inlassablement, nous continuerons à démasquer la démagogie de l’extrême-droite, son choix de classe du côté des possédants. Nous dénoncerons toute dérive, toute complaisance pour les discours sécuritaires et identitaires, d’où qu’ils viennent.

 

L’urgence sociale, la perspective exigée par les luttes, de plus en plus larges ces dernières années, appellent une rupture, des ruptures immédiates avec la politique au service du patronat et de la finance.

Ces ruptures sont incompatibles avec les choix fondamentaux du PS pour le Traité de Lisbonne, ceux de son représentant Strauss-Kahn à la tête du FMI. L’alternative politique ne viendra pas d’une reconstitution de la « gauche plurielle » après 2012.

En 2011, comme en 2012, elle viendra du mouvement populaire lui-même.

Les forces existent – la bataille pour les retraites l’a encore montré – pour faire reculer tout de suite le gouvernement.

Face aux augmentations de tarifs du gaz et de l’électricité, au débat renouvelé sur le nucléaire, les forces existent pour gagner la renationalisation intégrale d’EDF et de GDF. Les manifestations pour l’école, pour l’hôpital publics s’intensifient tant la situation devient intenable. Les forces existent pour arrêter les suppressions d’emploi, rendre à l’école et à l’hôpital l’argent qui leur revient. Les profits du CAC 40 flambent et les salaires réels baissent : les forces existent pour gagner un relèvement général du SMIC et le rétablissement d’une échelle mobile des salaires. Etc.

 

Communistes, voilà la perspective de rupture que nous entendons porter dans les quartiers et les entreprises, dans l’action et les luttes quotidiennes, avec les travailleurs et la population. Les résultats des élections cantonales soulignent cette priorité.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 16:06

Cantonales 2011 : analyse des résultats par EDT pour vivelepcf

 

1- Le vide d’alternative politique,

2- Le FN, dangereuse roue de secours du système,

3- Le vote communiste plombé par le « Front de gauche » (- 360.000 voix par rapport à 2008, - 140.000 voix par rapport à 2004).

 

 

110322_carte_cantonales.jpgAux cantonales, l’abstention a été la plus faible dans les années 70. En 1976, en 1979, ces élections ont été marquées par le fort rejet de la politique d’austérité de Barre et Giscard, par des progrès importants des partis de gauche dans le cadre d’un affrontement politique intense sur le fond.

 

En 2011, le rejet de la politique de Fillon et Sarkozy est sans doute encore plus large. Mais le fait majeur des élections cantonales du 20 mars est l’abstention. Comme aux régionales et aux européennes de 2010, elle atteint un niveau record pour ce type d’élection : 55,63% (auxquels s’ajoutent 1,25% de blancs et nuls).

 

Le désaveu du parti au pouvoir atteint un niveau historique. Seul un Français sur 12 a voté pour l’UMP. Certes beaucoup de candidats de droite ont cherché à masquer leur appartenance. Mais au total, on n’arrive qu’à un électeur sur 7 (32% des suffrages exprimés – 15% des inscrits) ayant voté pour un candidat soutenant la politique du gouvernement.

 

En face, l’opposition parlementaire remporte indiscutablement le 1er tour avec 50% des suffrages exprimés. Mais cela ne représente qu’à peine un électeur inscrit sur 5. Avec 4,5 millions de voix, la gauche perd plus de 1 million de voix par rapport à 2004.

Comme aux régionales de 2010, sa victoire est une victoire par défaut, sans aucun élan. La gauche se contente de perdre moins de voix que la droite.

 

Comment expliquer un tel niveau abstention ?

 

Il est vrai que les media ont peu parlé des cantonales et de leurs enjeux propres. Il est certain que tout le débat public est tourné, depuis des mois déjà, dans pratiquement chaque parti, vers l’élection présidentielle de 2012, seule étape présentée comme décisive. Le fait est aussi que la gauche, comme elle gère la quasi-totalité des régions, se trouve déjà à la tête d’une majorité des départements.

Autant de facteurs de démobilisations.

 

Mais, plus profondément, comment ne pas voir que la contestation populaire, telle qu’elle s’est manifestée massivement à l’automne pour défendre les retraites, qu’elle se manifeste de plus en plus fort depuis 2005 contre l’Union européenne du capital, ne trouve pas d’expression, encore moins d’organisation politiques portant son aspiration au changement ?

La gauche unie, derrière le PS de Aubry et Strauss-Kahn, dirige le FMI, vote les traités européens, accepte l’allongement de la durée de cotisation pour les retraites, fait corps derrière Sarkozy (Mélenchon compris) pour bombarder la Libye.

 

Même en politique, la nature a horreur du vide. Aussi les tenants du système mettent en avant un dérivatif à la colère populaire : le FN.

La promotion de Marine Le Pen est incessante depuis des mois dans les media. La suite de déclarations incendiaires sur la sécurité, l’immigration et l’islam des Sarkozy, Hortefeux, Guéant et autres ont pour effet de banaliser les positions racisantes, de sortir le FN de son isolement sur ces positions, de le « dédiaboliser ».

Le parti d’extrême-droite apparaît comme le seul parti opposé au consensus de ceux qui gouvernent à tour de rôle le pays. L’inflexion sociale du discours du FN – en termes de démagogie, rien ne retient les fascistes – complète le dispositif de captation politique d’une partie de la révolte populaire.

 

Après les régionales, les cantonales marquent une inquiétante progression de ce plan. Le FN obtient 15,06% des suffrages exprimés, contre 12,1% en 2004, seulement 4,9% aux cantonales de 2008. Dans de nombreux cantons où les travailleurs subissent désindustrialisation, crise et désespoir, le FN est le seul à progresser en voix et atteint des niveaux alarmants : 27% à Calais-centre, 34% à Roubaix-est, 30% à la Seyne-sur-Mer, 37% à Noyon etc. Des scores à évidemment à relativiser avec l’abstention.

 

Posons la question dans le bon sens : à quoi sert le FN pour le système ?

 

- La fille Le Pen, comme les autres, contribue à tout ramener politiquement à l’échéance institutionnelle de 2012, à occulter le terrain de la lutte.

- En complicité avec la droite au pouvoir, le FN détourne la colère sociale vers le bouc émissaire idéal, les immigrés, sachant jouer de toutes les conséquences de la dégradation des conditions de la vie quotidienne des uns et des autres. Diviser les travailleurs est toujours au centre des calculs des patrons et des possédants !

- La promotion de Le Pen permet aussi d’écraser le débat politique, comme nous l’avons déjà constaté en 2002 avec l’union sacrée derrière Chirac.

La gravité de la menace fasciste sert de prétexte aux partis dominants pour faire accepter leur consensus politique de fond, celui même qui fait le lit de l’extrême droite, au nom du rassemblement.

L’extrême droite a ainsi pour fonction de disqualifier certaines positions fondamentales, en particulier l’opposition à l’UE du capital, en les associant au nationalisme et au racisme.

 

Le cynisme, les calculs des classes possédantes et de leurs représentants les conduisent à jouer avec le feu, à mettre en danger les acquis démocratiques fondamentaux. L’histoire ne nous le montre que trop.

 

Dans un tel contexte, seul le PCF, peut et devrait, par son analyse marxiste, son organisation de classe donner une perspective d’alternative politique basée sur les luttes, combattre le choix du capital de recourir au pire.

Notre responsabilité de communistes se situe à ce niveau.  

 

C’est bien pour cela qu’il n’y a pas matière à ce réjouir du résultat attribué au « Front de gauche » aux élections cantonales. Il est indécent de se rengorger, comme le fait Mélenchon par exemple, d’essayer de saouler de mots ces militants communistes qui ont tant contribué aux résultats.

 

Il y avait une très grande diversité dans les candidatures. Des candidats se sont présentés comme PCF ou apparentés, d’autres comme « PCF soutenus par le Front de gauche », d’autres comme communistes sous des appellations reflétant des accords départementaux. Ailleurs, des candidats ont masqué leur appartenance au PCF sous le vocable « Front de gauche ». Dans d’autres cas, ils étaient candidats de la gauche unie avec le PS (ex : Thourottes, Cabestany…). Ailleurs encore, le PCF soutenait des candidats du PG. Des candidats du PG se sont aussi présentés au nom du Front du gauche mais en hostilité aux candidats du PCF (ex : Saint-Martin-d’Hères dans l’Isère, Saint-Paul-Cap-de-Joux dans le Tarn…).

La très grande diversité des situations locales a contrasté avec la volonté forcenée de la direction du PCF de mettre en avant nationalement sa stratégie du Front de gauche.

 

Globalement, les résultats sont les suivants : les candidats PCF et apparentés (métropole), classifiés automatiquement  « Front de gauche » par le ministère de l’intérieur, obtiennent 7,46% des suffrages exprimés. Les candidats PG et apparentés, classés aussi dans le Front de gauche, obtiennent 1,01%. Au total, cela représente 8,47% et 775.806 voix pour les candidats classés « Front de gauche », soit 3,64% des électeurs inscrits.

En 2004, sur la même série de cantons, les candidats PCF et apparentés – les candidats PG roulaient alors pour le PS – avaient obtenu 7,9% des exprimés, 957.000 voix, 4,77% des inscrits. Ajoutons qu’en 2011, les partis d’extrême-gauche ont presque totalement fait l’impasse sur les cantonales. En 2004, ils avaient obtenu 367.000 voix et 2,99% ; en 2011, 53.000 voix et 0,58%.

 

En 2008, sur l’autre série de cantons, dans une situation politique, après l’élection de Sarkozy, plus proche de celle d’aujourd’hui, les candidats PCF et apparentés ont réalisé un résultat de 8,82% des suffrages exprimés, 1.157.000 voix, représentant 5,49% des électeurs inscrits.

 

Deux constations globales s’imposent.

Le « Front de gauche », même tout assimilé, régresse fortement en voix, stagne en pourcentages sur les résultats du PCF. Il n’a pas constitué une alternative à l’abstention, malgré le mouvement des retraites et le développement des luttes.

Les résultats du « Front de gauche » sont massivement ceux obtenus par les candidats et militants du PCF (7,46% sur 8,47%), ce que reflète, globalement encore, la carte électorale.

 

Les résultats mériteront une analyse beaucoup plus localisée. Mais on peut déjà dégager quelques tendances :

-          L’étiquette « Front de gauche » a permis de mordre sur l’électorat social-démocrate dans des départements où le PCF est traditionnellement faible. C’est le cas dans des cantons de Bretagne ou des Pays de Loire. C’est le cas dans le Puy-de-Dôme, vieille terre social-démocrate, où le Front de gauche fait des résultats pratiquement jamais atteints dans l’histoire du PCF. Le pari « Front de gauche = social-démocratie de gauche » marque des points aussi en Haute-Vienne. 

-          Quand les candidats « Front de gauche », la plupart du temps PCF, notamment les sortants, passaient pour les candidatures les plus influentes à gauche, ils ont pu bénéficier d’une forme de vote utile à gauche. Le solde en élus devrait être à peine négatif. Dans l’Allier (où il y avait alliance avec Europe-Ecologie), dans le Val-de-Marne, les prochains présidents des conseils généraux devraient rester PCF.

-          Dans de nombreux secteurs ouvriers où le Parti était traditionnellement fort, nous enregistrons, malgré l’investissement militant local, un nouveau recul parfois très important en voix (ex : dans presque toute la Picardie, dans le Var, dans l’Hérault…). Cela correspond souvent aux secteurs où le FN fait ses meilleurs scores, sans que, vu l’abstention, on puisse parler d’un transfert.

-          Dans des secteurs urbains de banlieue, par exemple en Seine-Saint-Denis, où le PCF a des positions historiques, la campagne n’ont pas arrêté l’abstention (ex : 72% à Aubervilliers).   

 

Il sera temps après le second tour qui mobilise une partie de nos camarades d’aller plus avant dans l’analyse fine des résultats. De fortes progressions de candidats communistes, clairement PCF, (+12% à Jumilhac en Dordogne, +7% à Vesoul en Haute-Saône,…) seront aussi à étudier.


 

Il n’en reste pas moins que le bilan de la stratégie nationale du Front de gauche, entièrement basée sur les échéances électorales, se traduit à nouveau par un échec aux cantonales, après la perte de la moitié des élus PCF aux régionales.

 

Le Front de gauche est incapable de donner une traduction politique et électorale aux luttes qui se développent dans le pays, au discrédit des forces politiques dominantes, à la remise en cause même du capitalisme.   

 

Communistes, nous avons pourtant une responsabilité historique à ne pas laisser ce mouvement être détourné et dévoyé par l’extrême-droite, le racisme, la haine complices de la domination effrénée du capital.

 

L’image, dès le soir du scrutin, de Pierre Laurent, entourant Martine Aubry, avec Cécile Duflot est décourageante, les uns et les autres évoquant déjà les contours du programme partagé de la gauche après une éventuelle victoire électorale en 2012.  Le « Front de gauche » s’enferme dans la perspective d’une nouvelle gauche plurielle en 2012, d’alliances politiciennes dans cette direction. C’est une impasse. Mélenchon, sénateur PS honoraire, laisse aux dirigeants du PCF le soin de s’afficher avec ceux du PS. Quel hypocrite !

 

Mélenchon est pour Maastricht. Il remercie Sarkozy de bombarder la Libye. Il défend mordicus l’euro, « condition d’un SMIC européen » (à 500 euros ?). Le PCF ne peut pas suivre cette voie, celle du PGE ou de la Confédération européenne des syndicats, principale propagandiste du Traité de Lisbonne. L’ouverture d’un grand débat dans le PCF, pour actualiser notre opposition fondamentale à l’UE du capital est essentielle. Il est gravissime de laisser ce terrain au FN.

 

Face aux provocations du FN et du pouvoir sarkozyste, le point de vue et l’organisation de classe, visant l’unité des travailleurs sont déterminants. Ne laissons pas un seul porte-parole, même marginal, du PCF leur emboîter le pas sur les thématiques sécuritaires et « islamophobes » ! Ne rentrons pas non plus dans les discours sociétaux et sentimentaux qui gomment le principal et nous engagent des rassemblements mous.

 

L’heure ne devrait pas être aux primaires dans le Front de gauche pour la candidature aux présidentielles, aux marchandages pour le programme de gouvernement après 2012.

 

Cessons de nous effacer derrière le Front de gauche ! Faire vivre et renforcer le PCF, sur des bases de lutte de classe, partant des réalités quotidiennes de l’exploitation et du profit – 82 milliards d’euros pour les entreprises du CAC 40 - : c’est essentiel !

 

C’est aussi l’exigence que traduisent et confirment les résultats du premier tour des élections cantonales.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 23:57

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Joël Castex et Nadine Gardien, candidats du parti communiste

 

Extrait de l’hebdomadaire le « Tarn Libre »

 

Clairement à gauche

 

Les cantonales sont le dernier scrutin populaire, il aura lieu les 20 et 27 mars et représente un enjeu fort avant l'échéance des présidentielles de 2012. C'est le moment de réaffirmer notre indignation face à la politique que mène la droite depuis bien trop longtemps. Voter pour les candidats communistes aux élections cantonales, c'est choisir de sanctionner Sarkozy. La droite au pouvoir est dure aux faibles et servile avec les puissants. La droite détruit un à un tous les acquis sociaux, supprime des milliers de postes d'enseignants, d'infirmières. Elle casse les retraites et ferme un à un tous les services publics en milieu rural. Elle arrose les puissants de cadeaux : Les sommes perçues par Mme Bettencourt au titre du bouclier fiscal représentent plus de 4 400 postes d'instituteurs. Les niches fiscales en faveur des plus riches s'élèvent à 73 milliards par an, l'équivalent de 4 500 lycées ou des frais de maison de retraite annuels de plus de 3 millions de personnes dépendantes. Elles représentent 167 ans de budget du département.

La droite aujourd'hui avec la réforme des collectivités territoriales veut briser les régions et les départements qui lui résistent et maintiennent la cohésion sociale à travers leur activité en matière de transport, d'aide sociale. Les électeurs du canton ont pu voir les militants communistes lors des actions pour défendre la poste. Ils les ont croisés dans les manifestations pour la défense des retraites. Les candidats du parti communiste Joël Castex et Nadine Gardien sont les seuls dans le canton à se réclamer clairement de la gauche, d'une gauche qui ne se résigne aux reculs sociaux à l'œuvre depuis trente ans. Voter pour Joël Castex et Nadine Gardien, c'est dire non à Sarkozy et oui à une société juste pour tous. C'est affirmer clairement que le conseil général doit utiliser tous ses moyens pour protéger le département et ses habitants des politiques de droite et ne pas se contenter d'être une instance de gestion.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 23:57

Extrait du site du candidat communiste Jacques Cros http://cessenon.centerblog.net/rub-Politique.html. Plusieurs autres candidatures clairement PCF à Béziers et dans le Biterrois.

 

110320_Jacques_Cros.jpg

 

 

Comme en 2004 la section de l’Ouest Biterrois du parti communiste m’a demandé d’être candidat à ces élections dans le canton de Saint-Chinian.

Eh oui, j’ai sept ans de plus ! J’aurais certes préféré qu’on trouve un candidat plus jeune. Mais bon, le conseiller sortant, qui brigue un nouveau mandat, a je crois un an de plus que moi. Je me fais donc une raison. D’autant que cette année j’ai du renfort avec ma suppléante !

Quel est le contexte de 2011 ?

 Il s’est gravement détérioré au plan social depuis 2004. Chômage, précarité, réduction du pouvoir d’achat des salariés, des pensionnés, attaque frontale contre le système des retraites par répartition et demain dispositions visant à faire de la perte d’autonomie une source de profits pour des officines qui ont flairé le filon… sont quelques éléments du panorama. La réduction des moyens pour les services publics (Poste, Ecole, Hôpital, Transports…) constitue un volet de la politique qui est suivie dans notre pays en application de directives européennes.

Des directives que notre peuple a clairement condamnées avec le vote référendaire de 2005 sur le Traité de Constitution Européenne. Vote que nos gouvernants ignorent superbement. La démocratie ? Mais de quoi vous nous parlez là vous susurre-t-on ?

C’est ce manque de démocratie qui est en cause avec le projet de réforme des collectivités territoriales. Les conseillers généraux élus ne finiront pas leur mandat et seront remplacés par des conseillers territoriaux. Au diable la proximité avec les citoyens. Il vaut mieux que ceux-ci soient éloignés des pouvoirs de décisions, cela permet de faire passer toute une orientation qui n’a rien de progressiste.

Ne restera plus aux élus qu’à être les exécutants, zélés ou accablés, des choix imposés d’en haut.

Au plan agricole on continue la destruction de notre viticulture avec la politique d’arrachage qui se poursuit, faisant disparaître une à une les caves coopératives. On sacrifie les exploitations familiales sur l’autel d’une concurrence « loyale et non faussée » qui s’exerce à présent au niveau mondial.

On pourrait ajouter ici que la disparition de nos viticulteurs c’est aussi la disparition de l’identité de nos villages avec une culture, une langue, un biais de viure…auxquels nous sommes sentimentalement attachés.

Qu’il me soit permis en tant que militant pacifiste de dire un mot sur la politique de défense de la France même si elle ne se décide pas au niveau d’un canton. Je condamne avec fermeté la course à l’armement nucléaire dans laquelle notre pays est engagé, en violation du Traité de Non Prolifération qu’elle a signé. J’exprime mon désaccord profond avec la présence de nos soldats en Afghanistan et dénonce le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Tout cela coûte cher, est dangereux pour la paix, et s’inscrit dans une logique de rapport de forces entre les peuples ou les nations qui ne règle rien.

Une logique qu’il faut changer de manière radicale dans tous les domaines si on veut vraiment résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés en ce début du 21ème siècle. Ah, si vous souhaitez que les choses continuent avec son cortège de détresses l’éventail est large, depuis la droite et son extrême jusqu’à la social démocratie. Par contre si vous pensez que la rupture est comme en 1788 quand l’Ancien Régime avait fait son temps, nécessaire, alors votre choix est plus réduit !

Au fond c’est de vous que dépendent les choses, nous ne pouvons être que vos porte-paroles, capables seulement de faire aboutir une volonté de changement si celle-ci est la vôtre. Si cette perspective vous convient nous vous engageons à l’exprimer clairement, quels que puissent être les résultats envisagés pour ce vote.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 23:56

Extrait du site de la section du Bassin d'Arcachon: http://www.pcfbassin.fr/

 

Elections Cantonales des 20 et 27 mars 2011 Canton d’Arcachon 

 

Candidats présentés par le Parti Communiste Français

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Titulaire           Pierre Cléaz       Ancien Conseiller Municipal d’Arcachon

Suppléante     Annie Mussaute   Professeur des écoles non communiste

 

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver : C’est ce que nous allons en faire ». Pierre Cléaz

 

 

Aujourd’hui toutes les formes de représentations sont en crise, laissant de plus en plus de place à l’intérêt privé et à l’individualisme.  

 

Une situation causée par une société injuste, inégale, qui exclue plus,  qui ne rassemble pas mais au contraire divise. 

 

Nombre de nos concitoyens ont l’impression d’être abandonnés à leur propre sort, de n’être plus protégés par les lois républicaines, les garanties sociales nées de la Libération. 

 

En tout domaine la logique d’austérité pour la majorité des uns et l’opulence pour une minorité des autres, n’a fait qu’augmenter la fracture sociale, mais également territoriale depuis l’élection de Nicolas Sarkozy aux destinées de ce pays. 

 

Ceci par la grâce des politiques publiques essentiellement orientée à répondre aux exigences des marchés financiers. 

 

La participation des collectivités territoriales à la maitrise des dépenses publiques, tend à officialiser le désengagement de l’Etat sur ses missions et à déconnecter la contribution fiscale des entreprises (suppression de la Taxe Professionnelle) de la solidarité sociale et territoriale. Pour information l’Etat doit déjà 300 Millions d’ϵuros au Conseil Général !

 

Comme pour la crise financière, la facture est présentée aux administrés, qui devront désormais s’acquitter d’une « taxe additionnelle » à la COBAS. Ce transfert de charge sur les ménages, risque de s’étendre à d’autres dépenses communautaires ou/et territoriales. 

 

Nous le voyons bien les caisses de l’Etat ne sont pas vides pour tout le monde, et l’asphyxie programmée des collectivités participe au remodelage du paysage de nos institutions de proximité, au travers de regroupement, favorisant une gestion centralisée et éloignée des citoyens.  

 

C’est le cheval de bataille d’Yves Foulon et malheureusement de certains élus socialistes : rassembler les communes afin d’avoir de moins en moins de comptes à rendre aux citoyens.  

A terme cette réforme visera à absorber des communes et des départements par les intercommunalités et les régions par les métropoles. 

 

L’objectif d’Yves Foulon, Maire de la ville d’Arcachon, Conseiller Général sortant  et Président de la COBAS, en faisant le forcing pour la création d’une communauté d’agglomération rassemblant les trois intercommunalités (COBAS-COBAN-Val de L’Eyre), risque de mettre à mal la démocratie locale et l’autonomie financière des communes. 

 

Pour autant rien n’est écrit d’avance, des formes d’engagements émergent, en fondant l’espoir de créer d’autres horizons que l’austérité, la misère et l’arbitraire. 

 

Apporter un autre regard sur nos capacités à nous rassembler, à changer les choses, peut représenter un acte sans précédent de confiance en soi et en l’avenir ! 

 

Ce choix vous appartient, si peu que vous décidiez d’utiliser votre vote pour exprimer votre colère, votre opinion, vos choix mais également votre aspiration à changer l’ordre des priorités. 

 

C’est ce qu’Annie Mussaute et moi-même vous proposons d’exprimer et de concrétiser en mettant en avant, vos urgences, vos attentes et vos aspirations ! 

 

Nous vous proposons et vous invitons à poursuivre ensemble le débat et nous l’espérons, faire que notre canton soit porteur de projets dégagés de toutes contraintes libérales… ! 

le 03/02/2011

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 12:45

Des candidatures clairement PCF pour rassembler autour de positions claires, non politiciennes, répondant aux préoccupations des travailleurs et de la population.

 

Extrait du Progrès (18/12/10)

 

Cantonales : Roland Le Bouhart candidat du Parti communiste


Sur le canton de Saint-Fons (14 e circonscription du Rhône), le Parti communiste français (1) a choisi Roland Le Bouhart (titulaire) et Marie-Christine Eigeldinger (suppléante) pour défendre ses couleurs aux cantonales de mars 2011. C’est leur première candidature pour un siège au Conseil général du Rhône. Roland Le Bouhart, 54 ans, occupe la fonction d’adjoint au maire de Saint-Fons délégué à la Tranquillité et aux transports. Il dirige le groupe des élus communistes et apparentés au conseil municipal. Il est aussi conseiller communautaire. L’homme est employé en tant qu’ouvrier dans l’entreprise vénissiane Carbone Savoie où il est délégué syndical (CGT).
Âgée de 54 ans, Marie-Christine Eigeldinger est une militante communiste, secrétaire de la section PCF de Saint-Fons et syndicaliste (CGT). Elle travaille comme ouvrière dans l’agroalimentaire.
L’objectif du PC  faire basculer le Département à gauche au moins pour trois ans (2) .
R.  Le Bouhart, à l’instar des leaders locaux du PCF (lire ci-contre), appelle à un vote sanction contre « Cette droite capitaliste, destructrice, arrogante et sans pitié […] Aujourd’hui, la fracture est immense […] »
Le programme de l’élu décline les thèmes chers au PC  le Smic, les retraites, la santé, le logement social, l’insertion, le handicap, les personnes âgées, les collèges, le transport et l’aménagement du territoire. Il dénonce le bouclier fiscal et demande le maintien de l’impôt sur la fortune. Le PCF est prêt à gérer le Conseil général dans une union de la gauche, son but étant de peser dans la balance pour détrôner Michel Mercier. « Nous ne devons pas nous enfermer dans les compétences du territoire. Michel Mercier est ministre d’un gouvernement, il applique des décisions de Fillon-Sarkozy […] Le Rhône est le département-laboratoire du gouvernement, on l’a vu avec le RSA », souligne Christian Falconnet, conseiller général.
Les communistes abordent les dossiers prioritaires du Département  la dépendance ; le déficit de Mapad (Maison d’accueil pour personnes âgées dépendantes) sur le canton ; le Contournement ouest de Lyon ; le TOP ; les suppressions de postes dans les industries… Christiane Puthod, conseillère régionale, affirme  « On est en train d’étrangler les collectivités territoriales. Ils ont supprimé la taxe professionnelle et ont fait un hold-up sur le logement social ». Selon M.-C. Eigeldinger, « les entreprises se trouvent en situation de révolte. Les conditions de travail sont exécrables ».

 

S. M.

(1) Section de Saint-Fons, Feyzin, Corbas, Solaize. Le canton est constitué des mêmes communes.

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 20:06

 

Nos camarades des sections du PCF de Jumilhac-le-Grand et de Lanouaille tiennent la fédération de PCF de Dordogne au courant que leurs candidats aux cantonales, candidats communistes et rien d'autre, n'entendent pas se défausser des objectifs de leur candidature au 2nd tour.

 

 

Les candidats PCF

Cantons de Jumilhac et Lanouaille

 

 

 

M. Laurent PEREA

Secrétaire départemental PCF

 

Le 14 mars 2011

 

Cher Camarade,

Comme nous avions pu en débattre lors de notre dernière réunion de préparation de campagne pour les cantonales, les citoyens sont en attente de propositions, de perspectives afin de mettre en place avec eux et pour eux une société à visage humain.

 

Nous avions avancé l'idée que la confiance que nous pouvions apporter que ce soit nationalement ou départementalement au PS était de plus en plus inexistante.

 

Camille CLAUD et Marie-Claire BESSE nous ayant rappelé des expériences pas si lointaines où après avoir travaillé pour l'Union au second tour, nos illusions furent vite balayées sur le contenu mis en avant par les dirigeants PS du département.

 

Depuis, lors de notre campagne dans les débats avec les gens, au porte-à-porte, sur les marchés mais aussi avec nos Camarades, une volonté se dégage de ne pas encore une fois servir de supplétif en voix à ces messieurs.

 

Ces craintes sont justifiées lorsque nous entendons, lisons les écrits et discours du PS.

 

Ceux-ci ne veulent surtout pas ne serait-ce qu'un peu égratigner le système en place. Ils se proposent de n'être en France comme ailleurs que les bons chiens de garde du capitalisme même s'ils disent qu'il peut être sociabilisé, DSK et LAMY en étant les plus beaux exemples, quand à M. CAZEAU, il n'est pas très utile de s'étendre sur son sujet.

 

Les cantonales sont des moments électoraux importants pour nos communes, leur avenir est en jeu ainsi que ceux des cantons et départements.

 

Ce n'est pas l'intervention de Jacques AUZOU lors du débat du 12 mars à Jumilhac qui pourrait nous inciter à plus de modération.

 

En effet, il fait plus qu'avoir des doutes sur l'envie du PS de revenir sur la loi d'aménagement du territoire proposée par la droite, s'ils étaient élus en 2012, sachant que celle-ci a pour base une remise en cause complète de notre système républicain, démocratique et solidaire, Jacques d'ailleurs nous donnant rendez-vous pour confirmer ses dires...

 

Tout de même, ces messieurs sont discrets voire même invisibles pour les citoyens, faisant le strict minimum, fuyant les confrontations d'idées qui permettraient à tout un chacun de savoir de quel bois ils se chauffent.

 

Pour toutes ces raisons et après mûre réflexion, afin que le piège ne se referme pas encore une fois sur les électeurs n'ayant comme choix que le vote dit « utile » (nous savons ce que cela veut dire : collaboration et tutti quanti), nous t'informons que nous avons décidé qu'au soir du 1er tour

 

-        si nous n'obtenons pas les 12,5 % des inscrits, nous laisserons le choix à nos électeurs

 

-        quand à la situation où nous serions en possession des 12,5 % , ne remettant pas en cause la majorité au Conseil Général, nous maintiendrons notre candidature afin que le PS départemental sorte du bois, que le débat sur le fond s'engage enfin mais surtout pour que les citoyens se portant sur nos candidatures se sentent respectés, entendus, qu'ils ne soient pas encore les dindons de la farce.

 

Pour ce qui nous concerne, notre engagement doit vraiment peser dans le débat d'idées afin de changer vraiment cette société à tous les niveaux.

 

Nous tenions à t'informer d'ores et déjà de cette décision afin que si tu le souhaites, avec tous les Camarades ayant participé à la campagne, nous ayons une discussion sur ce sujet.

 

Reçois, Cher Camarade, nos fraternelles salutations.

 

 

 

Francine BOISSARD

Valérie LE DREAU

Claude DELPLANQUE

Daniel LANGEVIN

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 15:08

Canton de CASTELNAU DE MONTMIRAL

Canton de LISLE SUR TARN

Canton de SALVAGNIAC

 

110318_cantonales_bastides.jpgRASSEMBLER ET CONSTRUIRE A GAUCHE

 

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

 

Les 20 et 27 mars vous êtes appelés à vous prononcer pour élire vos conseillers généraux, une élection qui revêt une importance toute particulière:

 

- Au plan local il s'agit de choisir des représentants «  au plus près du terrain » qui sont les interlocuteurs directs et disponibles pour aborder les problèmes de chacun.

En effet, les domaines de compétence du conseil général  sont multiples et déterminants pour la vie locale. Il intervient en matière:

D’action sociale/solidarité, d’aides aux personnes âgées, d’enfance, d’éducation (collèges), de culture, de logement, d’emploi...

Les choix  des élus à cette instance influent grandement sur le quotidien des habitants des cantons.

Ce vote est aussi un acte important où chacun et chacune pourra, par son bulletin, signifier son insatisfaction de la politique menée depuis des décennies et qui s'amplifie et s'accélère avec la politique ultralibérale menée par Sarkozy et son gouvernement.

 

Avec le vote pour les candidats présentés par le Parti communiste, vous pouvez choisir de battre la droite, de ne pas tomber dans le piège de l'abstention et du vote FN, mais surtout d'exiger et d'engager la construction d'une réelle alternative à gauche en mettant en œuvre immédiatement des choix solidaires et combatifs.

 

Le 27 mai 1943, dans une France occupée se tenait la première réunion du Conseil national de la Résistance. La petite poignée d'hommes rassemblés ce jour incarnait l'espérance, la fidélité, le courage, l'engagement. Les communistes en étaient.

Aujourd'hui avec le Parti communiste nous poursuivons le combat pour de nouvelles conquêtes sociales. Candidats présentés par le Parti communiste, si nous sommes élus, nous porterons ces valeurs.

 

Avec le désengagement de l'État sur sa mission fondamentale: La solidarité entre les personnes, les territoires, le gouvernement nous propose de revenir au temps où une minorité de régnants s'accaparait les richesses communes et où les pauvres devaient les remercier de bien vouloir leur jeter les « restes ».

Pour nous, candidats du Parti communiste français, les principes qui ont guidé la création de la Sécurité sociale en 1945 sont toujours d'actualité:

- Répondre solidairement aux besoins sociaux, sécuriser la vie.

- Financer la solidarité à partir de l'entreprise, lieu de création des richesses.

 

Le Conseil général est mis en position de ne plus faire face à ses prérogatives. Pour le seul département du Tarn, la dette cumulée de l’Etat atteint 83 millions d’euros. Il serait intenable de faire flamber les impôts locaux.

 

Dans le même temps, le budget départemental doit assumer le transfert de nouveaux personnels de l’Education nationale.

L'augmentation des chômeurs, des précaires, des personnes âgées dépendantes est massive.  

L’étranglement des ressources du département veut pousser à l’accaparement des services publics par le privé, à des coupes sombres dans les subventions aux associations, comme cela a déjà été mis en place plusieurs conseils généraux.

 

Ensemble, avec plus élus communistes au Conseil général, exigeons le remboursement de la dette de l'État !

Ensemble, nous avons la force d'imposer d'autre choix pour le canton, le département, mais aussi pour le pays, pour que l’Europe se construise autrement, pour un monde de paix de partage, de coopération.

 

Voilà toute l’importance de voter communiste, de voter pour des conseillers généraux communistes dans la majorité départementale !

 

Votez pour des candidats présentés par le Parti communiste français:

 

Yves RALLIERES, Pascale BIRCK

Danielle RALLIERES, Germain-Elie TRAPAS

Joël CASTEX, Nadine GARDIEN

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 13:47

Extrait de Six-fours.net - Actualité Ouest Var

 


 

 

Louis Cabras défend l'idée de justice sociale

Le candidat communiste du canton de Six-Fours distribuait des tracts dans la zone industrielle des Playes jeudi matin en compagnie d'autres candidats PC: J-P Meyer (canton d'Ollioules), Philippe Himber (Canton Toulon 2) et Anthony Civittini (Canton Nord de La Seyne).

louis-cabras-defend-l-idee-de-justice-sociale-1093-copie-1.jpgJeudi matin les candidats du parti communiste distribuaient le programme du parti communiste pour le département. On retrouvait Jean-Pierre Meyer et sa suppléante Nadine Nazzi (Canton d'Ollioules), Philippe Himber (Canton Toulon 2) et Anthony Civittini (Canton Nord de La Seyne).

Le candidat de Six-Fours a longtemps travaillé sur plusieurs postes au chantier naval de la Seyne avant d'enseigner dans des lycées techniques, terminant sa carrière à Langevin: "nous nous sommes d'ailleurs battus pour que ne ferment pas les sections techniques, la Région voulant à l'époque en faire un lycée général et dispatcher les filières techniques". 
Syndicaliste également, il est aujourd'hui à la retraite et a déjà mené plusieurs campagnes, des cantonales aux municipales de Six-Fours. Sa suppléante se nomme Denise Conte (retraitée de l'éducation nationale). Le candidat nous a expliqué: "je crains l'abstention, nous militons pour la proportionnelle intégrale, au moins tout le monde serait représenté". Il dénonce la politique du tout tourisme menée par le département: "il ne faut pas se leurrer : ce sont des emplois précaires. Ajoutez qu'à cela en 20 ans le département a fait disparaître 16.000 hectares de terres agricoles. Les jeunes agriculteurs n'ont plus de lieu où s'installer. Le constat est simple : il n'y a plus d'emploi il faut une vraie politique de réindustrialisation". Le candidat PC a milité toute sa vie pour plus de justice sociale et entend porter les idées du parti certainement pour une dernière fois: "il faut que la relève prenne le relais, et nous avons des jeunes, notamment à l'Arsenal, prêts à continuer le combat". Tout comme les autres candidats PC, il dénonce la réforme des collectivités territoriales, "un hold up du gouvernement et de l'UMP contre les populations et la démocratie".

Le programme du candidat


Louis Cabras souhaite élargir l'aide aux personnes âgées et l'allocation de solidarité aux personnes âgées à une plus large population ne répondant pas aux critères actuels. Actuellement ces aides sont réservées aux personnes dont les ressources n'excèdent pas 708,65€ pour une personne seule et 1157,46 pour un couple, "laissant à l'abandon de nombreuses personnes âgées". Concernant la santé, il dénonce le morcellement et le déplacement des services de l'hôpital Georges Sand de la Seyne vers Toulon, demandant "sur l'Ouest Var un plateau médical public complet". Concernant le logement, le candidat dénonce la politique de l'Etat: "la contribution nationale au financement du logement social passe de 630 millions en 2010 à 160 millions en 2011. Nous sommes opposés à ce grave désengagement de l'Etat qui remet en cause la gestion départementale du fond de solidarité pour le logement. 70% des Varois sont éligibles au logement social, la moyenne départementale du logement sociale est de 12%, à Six-Fours elle s'élève à 7% alors que la loi SRU impose un minimum de 20%". 
Enfin pour les transports, "nous souhaitons des minibus réservés aux transports à la demande hors des lignes régulières pour les personnes âgées ou à mobilité réduite....nous demandons la gratuité des transports réguliers pour les personnes non imposables, pour les scolaires au prorata des revenus familiaux, pour les chômeurs au prorata des indemnités de chômage...". En conclusion le candidat appelle à la mobilisation: "utilisez notre bulletin de vote dès le premier tour. il faut passer à l'offensive en élisant des conseillers généraux communistes qui sauront faire vivre la justice sociale"   

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 19:15

Dans la Haute-Saône, les communistes n'enferment pas le potentiel de rassemblement du vote communiste dans le "Front de gauche"

 

"IL FAUT D'AUTRES FORCES POLITIQUES" - Article paru dans l'Est Républicain du 28 février 2011

 

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Certes parmi les sept candidats présentés par le PCF en Haute-Saône figure un homme estampillé Front de gauche (Gilles Lazar sur Héricourt Est). « Mais nous ne sommes pas dans une stratégie d’alliance », insiste Frédéric Bernabé, le n°1 du parti à la faucille dans le département, « car je trouve le Front de gauche trop réducteur en terme de rassemblement. En Haute-Saône comme ailleurs, cela n’existe pas en dehors de la personnalité de Mélanchon. »

Stratégie. « Ici, nous voulons rassembler bien plus largement, ce qui n’est pas valable ailleurs. En 2004, nous avions des candidats un peu partout. À Dampierre-sur-Salon, Champlitte, Faucogney ou Fresne-Saint-Mamès par exemple, mais c’était du parachutage, on faisait 1 %. Au niveau national, comme on avait des candidats partout, ça faisait des voix, mais aujourd’hui on n’a plus la force. On essaie désormais de présenter des candidats du cru ».

Politique. « On estime que la bipolarisation de la vie politique n’est pas une bonne chose, il faut que d’autres forces politiques reviennent dans les débats au sein des collectivités territoriales. La proportionnelle nous y aiderait, ce type de scrutin uninominal pénalise les petits partis ». Quant à l’impact du contexte national ? « Il est favorable à la gauche, ça fait 50 %, le reste c’est la personnalité du candidat. Mais il faut dire que c’est une élection bizarre en vue de la réforme des collectivités territoriales, on fait comme si de rien n’était. On va voter pour que les collectivités fonctionnent durant trois ans ». Démobilisateur comme discours, non ? « Oui, mais c’est également une façon de dire aux gens d’aller voter afin de scander qu’ils ne sont pas d’accord avec le projet de l’UMP qui mène une politique de destruction ».

Ambition. « Je perçois deux ouvertures pour le second tour : à Champagney où l’UMP n’est pas présente et notre candidat Roland Germain bien implanté, ainsi que Vesoul Ouest où les choses sont beaucoup plus ouvertes qu’auparavant. Je m’appuie sur nos résultats aux élections municipales de Vesoul dues à notre stratégie d’ouverture et sur le travail de terrain. »

Alliance. Pourquoi pas d’alliance avec la gauche départementale au 1 er tour ? « Chacun a envie de faire entendre sa voix. Pour une ou deux candidatures uniques communistes, il y en aurait douze socialistes ? Il faudrait que chacun s’y retrouve. Et on a des choses différentes à dire. Au 2e tour, on appellera à battre la droite ».

Divergences. « Il faudrait une politique du conseil général beaucoup plus volontariste sur l’emploi, notamment par rapport à l’emploi aidé. Beaucoup d’associations sont en difficulté, je prône plus d’interventionnisme en la matière. Je regrette qu’il n’y ait pas de maison de l’étudiant gérée par le conseil général. En matière de transports, tout est axé sur le TGV, si nous perdons la ligne 4, nous le paierons très cher ». Quant à l’autoroute ? « Si l’option de l’aménagement en 2x2 voies de la RN19 avait été prise, par plans Etat-Région successifs, on serait peut-être à Fayl-Billot. Voilà qui aurait mérité un débat. Quant à l’appauvrissement des départements, je reste persuadé qu’ils ont trop vite accepté des compétences nouvelles dont ils n’ont pas les moyens. La décentralisation, c’est une mise sous tutelle des collectivités. Je m’y oppose car on met les territoires en concurrence ».

Propos recueillis par Sébastien MICHAUX

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