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NOUVEAU SITE ACTUALISE QUOTIDIENNEMENT: http://vivelepcf.fr/

 

36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 16:37

Contre les licenciements à l’entreprise Cameron

 

La multinationale américaine Cameron emplois 700 salariés sur son site français de Béziers (17.000 dans le monde). Son activité est l’équipement des forages pétroliers et gaziers. Cameron – France – SAS vient d’annoncer un plan de suppression de 142 emplois à Béziers, 300 en comptant les CDD et les sous-traitants, selon la CGT.

La mobilisation se construit contre le plan de la direction. Le cas de figure de la Cameron ressemble à tant d’autres dans le pays : comment la crise sert de prétexte aux groupes capitalistes pour accélérer les « restructurations », accroître l’exploitation des travailleurs, délocaliser.

Nous reproduisons ci-dessous deux des interventions de nos camarades de la section du PCF de Béziers. Résolument, ils s’opposent à tout licenciement. Ils pointent les profits de l’entreprise, en France et dans le monde. Ils interpellent directement les autorités et les élus au sujet des aides publiques accordées à la Cameron.

Soulignons aussi que Cameron, comme toute l’industrie parapétrolière française, est fournisseur du Groupe Total et de GDF-Suez. En 2008, entre autres, Cameron a équipé des forages gaziers de Total en Mer du Nord. La direction de Cameron ne fera croire à personne que le recul de 2,8% de la consommation de pétrole cette année est destiné à être durable !

Les responsabilités des groupes énergétiques français, privatisés et choyés par le pouvoir sont aussi au centre de la défense de l’industrie parapétrolière en France.

vivelepcf

 


Expression de la section du PCF Béziers

 

IL NE DOIT PAS Y AVOIR UN SEUL LICENCIEMENT À LA CAMERON, AUX VOLEURS !

Communiqué d’Aimé COUQUET, Conseiller Municipal Communiste au sujet de LA CAMERON


Par un tract distribué, le 1er juillet, à la sortie de l’usine, la section de Béziers du PCF s’adressait aux travailleurs de la Cameron. Les communistes biterrois disaient « assez de licenciements provoqués par les profits ». Ils appelaient à « la résistance salariale unie ».

Aujourd’hui, je crie « Aux voleurs ! ». Depuis un an les habitants de notre planète sont abreuvés des péripéties de ce que les dirigeants mondiaux appellent «la crise financière». Ils en profitent pour nous faire serrer la ceinture. Pour eux, pas d’autre solution que de payer pour renflouer les banques sinon «c’est la faillite !». Et alors, c’est l’argent public qui sert au renflouement des banques. Pour la France, celles-ci ont déjà encaissé quelques 20 milliards d’euros. De l’argent public, il y en a aussi pour les sociétés multinationales. Pour quel résultat? Toujours davantage de licenciements !

Pendant ce temps, un seul exemple, la banque BNP Paribas qui a reçu 5,1 milliards d’euros d’aide de l’Etat, annonce qu’elle «va discrètement accorder autour de 1 milliard d’euros de primes à ses traders». De son côté le Pdg de la Société Générale a affirmé que sa banque a le même point de vue. Je demande que ces banques remboursent immédiatement l’argent public à l’Etat.

A Béziers, la direction de la Cameron prévoit quelques centaines de licenciements qui induiront quelques autres centaines chez les sous-traitants alors qu’en 2008 :

95 millions d’euros de dividendes ont été distribués ;

125 millions d’euros ont été transférés à la filiale luxembourgeoise du groupe Cameron ;

1,6 milliard d’euros est disponible dans la caisse de l’entité mondiale Cameron.

Dans cette situation financière favorable pourquoi envisager des licenciements à Béziers? En conséquence, je demande à la direction de la Cameron de rembourser les fonds publics suivants qu’elle a encaissé :

275.000 euros à l’Etat,

91.700 euros à la Région Languedoc-Rousillon,

91.650 euros au Conseil Général 34,

91.650 euros à la communauté d’agglomération Béziers-Méditerranée,

soit au total 550.000 euros de fonds publics versés sous forme de subventions ces deux dernières années.

Une grande bataille contre ces licenciements et pour les remboursements des fonds publics doit être engagée. Les élus concernés doivent prendre leur responsabilité.

 


CAMERON-BÉZIERS, suite :

LICENCIEMENTS À LA CAMERON : SCANDALE !

J’ai dénoncé l’argent public versé à la Cameron de Béziers (34) alors que sa direction prévoit de nombreux licenciements dans les mois à venir. Aux actualités régionales le patron a répondu qu’il était prêt à rembourser les 550.00 euros de subventions reçues. Faut-il que le Préfet et les présidents du Conseil Régional, du Conseil Général et de la Communauté d’Agglomération Béziers-Méditerranée veuillent bien les réclamer?

Mais qu’en est-il des licenciements prévus? Un procès-verbal de la réunion du Comité d’entreprise, tenue le 28 juillet 2009, a été affiché et lu par tous les employés de la Cameron. Ils y ont trouvé la démonstration du directeur, M. Collon, justifiant les licenciements. Ce dernier présente le prévisionnel des résultats pour 2010-2011. Il fait une projection avec la mise en place de ce qui est appelé, à tort, «Plan de Sauvegarde de l’Emploi» car il s’agit justement du plan de licenciements !

Voilà, abruptement, le résultat des cogitations du Directeur :

Sans «plan de sauvegarde de l’emploi» (lire sans licenciements), l’entreprise générera :

31 millions d’euros de bénéfice,

Avec un plan de sauvegarde de l’emploi (licenciements), l’entreprise produira :

63 millions d’euros de bénéfice.

C’est simple, clair et scandaleux !

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 20:40

La Fédération du PCF de la Haute-Saône unie et déterminée à lutter

 

Comme chaque année, la fédération du PCF de la Haute-Saône organisait la Fête de son journal, l’Etincelle, le 1er dimanche de juillet à Traves près de Vesoul.

Succès ! Mieux même que d’habitude.

D’abord en termes de participation. 200 à 250 personnes, principalement des amis, des sympathisants, des camarades. 161 repas exactement ont été payés. Il s’en est fallu de peu qu’un troisième cochon ne passe à la broche.

Ensuite pour l’ambiance. L’accordéoniste, le chanteur-guitariste, au répertoire gentiment éclectique, ont contribué à amplifier la bonne humeur naturelle des communistes Haut-saônois.

Enfin sur le plan politique.

Henri Alleg a volontiers accepté de faire le déplacement. Tout le monde l’en a remercié. Dans son intervention, il a su montrer combien son expérience personnelle en Algérie, qui a été celle de bien d’autres qui n’ont pas pu écrire, combien la guerre en Algérie n’étaient que les manifestations terriblement ordinaires de l’oppression impérialiste. On les retrouve partout, quels que soient les oppresseurs. Partout des hommes et des femmes les combattent, notamment grâce aux organisations communistes dont la lutte pour la paix fait partie de la raison d’être. Le lien est rapidement fait avec la situation en Afghanistan, avec l’insupportable subordination du pouvoir français à l’agression de l’OTAN et des Etats-Unis, égale hier comme aujourd’hui sous Obama. Aussi avec la situation en Palestine.

La situation nationale, la contre-offensive à la politique du pouvoir, ont alimenté de nombreux échanges. L’expérience électorale du Front de gauche, dans l’est derrière une personnalité imposée, peu représentative des luttes dans lesquelles les communistes de la fédération sont impliqués, n’a guère convaincu. La poursuivre, ossifier le « Front de gauche » comme nouvelle formation politique phagocytant l’action des communistes ? Non merci répondent la plupart des camarades.

La Fête de l’étincelle 2009 a en tout cas fait la démonstration de la détermination de tous les communistes de Haute-Saône à mener la bataille pour continuer à rassembler pour mettre en échec la politique du pouvoir. Des pétitions ont été rassemblées pour la défense de l’hôpital public. 4 adhésions ont été réalisées.

Rendez-vous est donné à tous à la Fête de l’Humanité sous le stand de la Fédération !


Photo : Henri Alleg, Frédéric Bernabé, secrétaire de la fédération, en arrière-plan les affiches du PCF initiées par le Réseau « Faire vivre et renforcer le PCF ».    

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 14:55

Retour sur les élections à Hénin-Beaumont vu du côté PCF

 

La mobilisation des communistes de toute la Fédération du PCF du Pas-de-Calais avec ceux de la ville a contribué de façon importante à barrer la route au Front national en faisant élire au deuxième tour la liste du divers gauche Daniel Duquenne contre l’héritière Le Pen. Dans une ville où l’influence du Parti, mesurée à l’aune des résultats électoraux, s’est élevée à 8,82% aux récentes européennes (11,04% en 2004).

 

Comme les dirigeants de la Fédération ne manquent pas de le relever, l’avertissement demeure entier dans une cité durement frappée par la « crise » économique quasi permanente depuis trois décennies et par une crise politique aigüe liée à la faillite et aux malversations supposées de la municipalité de l’ancien maire PS Dalongeville, aujourd’hui en prison.

Aux européennes, l’abstention a atteint 65% du corps électoral, 39% seulement au 1er tour des municipales. Ici, dans l’ancien bassin minier, encore plus qu’ailleurs, développer cette perspective nationale de résistance et d’alternative politique, dans la clarté, que doit porter le PCF est essentiel.

 

Beaucoup d’observateurs en France, notamment de camarades dont l’attention s’est trouvée attirée par ce scrutin partiel particulier, se sont étonnés de la présence des candidats communistes sur la liste « gauche plurielle, PS-PC-MRC  + Modem ».

 

A y regarder de plus près, ce choix est même doublement déroutant. D’abord, pourquoi accepter l’alliance avec le Modem, dès le 1er tour en plus ? Comme alternative de gauche au FN, on ne saurait donner un  plus mauvais signe. Ensuite, la liste était conduite par Pierre Ferrari, ancien colistier et adjoint PS jusqu’en 2008 du maire aujourd’hui incarcéré. Pour montrer une rupture avec la situation antérieure pourrie, on ne pouvait faire pire.

 

Ce choix s’est soldé par l’élimination de toute représentation du PCF au Conseil municipal. La liste Ferrari est en effet arrivée troisième, derrière celle du FN et celle de Duquenne, ancien PS lui-même, mais qui s’était élevé bien plus tôt contre la gestion pourrie de Dalongeville jusqu’à se présenter contre lui en 2008. Duquenne a refusé la fusion des listes.

 

La lecture du blog de David Noël, chef de file des candidats PCF et jeune secrétaire de la section d’Hénin-Beaumont, loin de justifier la situation pour des communistes « normalement formés », ne peut que les sidérer sur la conception retenue du combat politique.

 

Sur l’alliance avec le Modem, on peut lire : « 99% des militants qui s’engagent en politique sont des gens honnêtes… S’engager, agir, c’est la même démarche intellectuelle qui amène un citoyen à s’investir au Parti communiste, au MoDem, dans un syndicat, dans une association caritative ou dans sa paroisse ». Sic !

 

Sur la présence et le maintien tardif comme adjoints du maire Dalongeville qualifié pourtant de « crapule », non seulement de Ferrari mais aussi de David Noël, ce dernier s’explique ainsi que son soutien à la liste de Dalongeville en 2008.

Ce n’est pas à nous de juger des réalités locales mais les explications de David Noël nous laissent pantois:

 

« Ce n'est pas nous qui avons fait réélire Dalongeville en mars 2008, c'est son clientélisme, et il aurait sans doute été réélu sans nous.
En 2008, partir dans une quadrangulaire sur la liste du Club des 5, c'était offrir la mairie soit au FN, soit à Dalongeville et son clan. Partir en triangulaire avec l'AR, c'était prendre le même risque, alors oui, nous avons fait de l'entrisme.

Regardez ce que font les trotskistes en 1934. Face au danger fasciste, à la demande de Trotsky lui même, ils ne deviennent pas socialistes, mais ils entrent à la SFIO, s'y constituent ouvertement en fraction, grossissent en attirant à eux de nouveaux sympathisants et quittent le parti socialiste en 1937-38 au moment où ils sont exclus pour fonder un parti trotskiste indépendant, mais le passage à la SFIO leur a permis de tripler leurs effectifs.

C'est, toute proportion gardée, la stratégie menée en 2008 par le MJS et le PCF pour couper Dalongeville d'une partie de ses réseaux et pouvoir le battre, ce que nous voulions faire en lien avec l'Alliance Républicaine. Faire de l'entrisme, ce n'est pas capituler et cautionner ! Je ne suis pas trotskiste, mais sur le coup, nous avons adopté une stratégie entriste. L'entrisme, ça se définit par deux choses : vous vous constituez ouvertement en fraction (sans jamais dire que vous préparez votre sortie, évidemment!), vous cherchez à attirer à vous les adhérents de l'organisation dans laquelle vous entrez et vous avez prévu, dès le départ, que vous seriez exclu et qu'il faudrait sortir.
Rendez-vous à l'évidence, nous n'avons pas été dalongevilliens, nous avons fait de l'entrisme pour mieux combattre Dalongeville et nos nombreuses déclarations critiques sont là pour le prouver ! Que nous reprochez-vous ? De ne pas avoir dit expressément à la presse que nous faisions de l'entrisme ? Mais ça ne se dit pas, sinon, on vous empêche d'agir !

Nous accuser de complicité, c'est comme accuser Trotsky en 1934 quand il conseille aux trotskystes de créer une tendance bolchevik-léniniste au sein de la SFIO d'être devenu réformiste !

Je laisse travailler la nouvelle équipe et ne vous inquiétez pas, je réagirai quand il le faudra. Mais je ne laisserai personne dire que j'ai été un complice de Dalongeville, parce que c'est malhonnête et mensonger.

Quant à la question des connivences AR/FN, je vois qu'encore une fois, vous bottez en touche et que personne de l'AR ne veut reconnaître que c'était une faute politique, mais c'est devenu une habitude. »

 

Ce n’est pas dans les écoles du Parti que l’on apprenait, en partant de ses aspirations à combattre le capitalisme et ses valets, à faire de la politique comme cela !

Au 34ème congrès, David Noël était l’un des 1ers signataires du texte alternatif mystérieux piloté par le groupe « La Riposte » d’obédience trotskyste et de pratique entriste revendiquées.

On notera que la socialiste, ex rocardienne, qui se présente aujourd’hui comme l’aile gauche du PS, Marie-Noëlle Lienemann, parachutée de l’Essonne dans le Pas-de-Calais il y a quelques années, s’est bien gardée de se fourrer dans le guêpier de 2009 après avoir été 2nde de liste de Dalongeville en 2008. Dans les jeux politiciens, elle a davantage d’expérience !

 

Le scrutin partiel d’Hénin-Beaumont a une valeur d’avertissement national aussi pour le PCF, et une valeur d’avertissement local !

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 13:33

Dimanche 5 juillet 2009 : Fête de l'Étincelle 70 à TRAVES (10 km de Vesoul)

La fédération de la Haute-Saône du PCF vous invite à la fête de l'ÉTINCELLE 70 qui se déroulera le dimanche 5 juillet à TRAVES (salle des fêtes).

11h : débat avec Henri ALLEG auteur du livre "LA QUESTION" ;

12h30 : apéritif et repas ;

En continu : exposition sur la République ;

Dans l'après-midi : animation avec Xavier auteur-compositeur-interprète.

Bulletin d’inscription en lien

 

Vendredi 19 juin 2009 : Solidarité avec la Palestine à Vesoul, avec Mme Hind KHOURY, à l’initiative du collectif « Vigilance pour la paix », débat présidé par Frédéric BERNABE, secrétaire de la fédération de la Haute-Saône du PCF

 

Hind Khoury à Vesoul

La visite de la déléguée générale à la Palestine, Madame Hind Khoury, qui a réuni plus de 150 personnes vendredi 19 juin  à l'Espace Villon à Vesoul à l'initiative du collectif "Vigilance pour la paix" a donné lieu à un débat contradictoire, riche et intéressant.

Lire l'article de l'Humanité du 22/06/09

Lire l'article de l'Est Républicain du 19/06/09.

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 19:17
La 33ème Fête des Libertés, organisée par la section du PCF de Saint-Quentin (Aisne) a rassemblé entre 400 et 500 personnes ce dimanche 28 juin 2009. Un beau succès aussi bien sur le plan de la convivialité que sur celui de la politique. 16 adhésions ont été réalisées par la section dont une majorité de jeunes. Au centre des discussions : l’alternative politique à partir des résistances et des luttes, notamment dans la région, le rôle du PCF pour la construire.

 

Ci-dessous les articles de la presse locale.

 

Sur la photo, les dirigeants de la section: Jean-Luc Tournay, conseiller régional (à gauche); Corinne Bécourt (au centre), membre du Conseil national du PCF ; Olivier Tournay (derrière elle), conseiller municipal. La section avait invité Maxime Gremetz (deuxième à gauche), député de la Somme, conseiller régional de Picardie qui a pris la parole, ainsi que (les trois à droite) Emmanuel Dang Tran, membre du CN du PCF, de Paris, Jean-Claude Korde et Isidro Oliva de la Fédération du Bas-Rhin du PCF, section d’Illkirch.

Corinne Bécourt, Emmanuel Dang Tran et Jean-Claude Korde sont membres de la coordination nationale du Réseau « Faire vivre et renforcer le PCF ».  

 

 

Article de l’Aisne Nouvelle, 30 juin 2009 

En cette période de crise sociale et économique, le thème de la 33e fête des Libertés, organisée dimanche par la section saint-quentinoise du PCF, collait à l'actualité : Résistance et lutte, quelles perspectives ?

Dimanche, les sept cellules, présentes dans presque tous les quartiers de la cité des Pastels et qui composent la section locale de Saint-Quentin du PCF, ont organisé leur traditionnelle fête annuelle. Ce qui constitue sans doute l'événement politique le plus ancien de la ville (33 éditions au compteur), a attiré plus de 300 personnes tout au long de la journée au stade Marcel-Bienfait.

Une journée politique donc, mais pas seulement avec un tournoi de foot à sept et des concerts au programme. Mais entre deux passes de ballon, deux merguez ou deux chansons, les discussions politiques ont vite fait leur apparition.

« Pour une convergence des luttes »

D'ailleurs, Maxime Gremetz, député de la Somme et conseiller régional, est venu en personne rappeler les combats à venir du PCF. Lors de son discours, le trublion a égrainé le nom de sociétés picardes touchées par la crise économique et appeler « à une convergence des luttes ». Une position reprise également par Emmanuel Dang Tran, membre du conseil national du PCF : « Nous voyons qu'en réponse à la crise, les luttes s'intensifient depuis plusieurs mois. Il faut refuser la casse des services publics, des entreprises qui payent le prix de la politique menée par Nicolas Sarkozy ».

Un discours qui semble plaire, au-delà des 300 adhérents du parti communiste sur Saint-Quentin. En effet, la section locale a profité de cette journée pour attirer de nouveaux militants. « Nous avons recueilli plus de quinze nouvelles adhésions », se félicite Corinne Bécourt, membre du conseil national du PCF. Reste à savoir si ces quinze recrues permettront d'oublier que Saint-Quentin était autrefois un bastion communiste...



Article du Courrier Picard du 29 juin 2009 

SAINT-QUENTIN De l'humanité à la Fête des libertés

Il y avait comme un air de liberté, hier après-midi au stade Marcel-Bienfait, celui de la Fête des libertés du PCF.

Ambiance bon enfant hier, à la journée de fête organisée par la section locale du Parti communiste depuis trente-trois ans. Musique et tournoi de football ont fait bon ménage avec les discours politiques.

Libre. De faire ce qu'ils voulaient. S'allonger sur l'herbe pour lire la dernière gazette du Parti communiste français. De chausser ses baskets pour taper dans le ballon rond. D'écouter le concert de Farid ou des Little dead cats. Certains ont fait les trois, hier, à l'occasion de la Fête des libertés organisée au stade Marcel-Bienfait de Saint-Quentin.

Il s'agit d'une Fête de l'huma, mais plus petite, beaucoup plus petite. Les organisateurs appartiennent bien au même parti, le PCF. La section locale tenait sa 33e édition. « Cette année, on a pris le thème de Résistance et luttes », souligne Jean-Luc Tournay, conseiller régional. Ce sujet a été abordé lors d'un débat mené par des responsables syndicaux, des militants ainsi que des élus locaux et régionaux. « Maxime Gremetz est passé », note Jean-Luc Tournay.

« Bonjour camarade »

Cette journée était également, en quelque sorte, le lancement local des élections régionales. « On aura une liste. On veut faire passer nos idées. Il faut que le PC retrouve ses valeurs », poursuit le conseiller régional. Retrouver sa base. « Notre ambition est d'aller dans les entreprises, dans les quartiers. » Premier arrêt, hier à Neuville, pour la fiesta dominicale.

« Bonjour camarade. » La salutation est désormais de mise pour Julien. Ce Saint-Quentinois de 19 ans vient de signer son adhésion au PCF. « C'est une histoire de famille. Je suis dedans depuis tout petit », confie-il avant de souligner la bonne ambiance de la journée. Elle fut bon enfant. Les doigts de pieds en éventail sur l'herbe, des jeunes prennent le goûter. Cerise sur le gâteau, le concert des Little dead cats.

D'autres se laissent charmer par une autre musique, plus politique. « On a des propositions. La crise, il y a autre chose à faire. » Les communistes veulent montrer qu'ils sont dans la place. « On est là, on se bat. On n'a pas envie de s'arrêter. » La voix de sirène est celle de Jean-Luc Tournay, ravi de voir la fête battre son plein. « Il y a du monde. » Autour du barbecue, sur l'herbe... Des militants recomptent les bulletins des nouveaux adhérents. Dame nature semble avoir pris sa carte, tout du moins celle de sympathisant. Elle a laissé son soleil en roue libre.

N. N.

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 18:16

(envoyé par pcf15@wanadoo.fr)

 

Jeudi 4 juin, nous étions une bonne cinquantaine de différentes sections du parti de Paris, ainsi que quelques amis, devant le tribunal d’instance du 2ème arrondissement, rassemblés pour soutenir nos camarades de la section des 1er et 2ème arrondissements.

 

En face, du côté de la partie adverse comme on dit, l’avocate et elle seule, comme lors de la première séance. La direction du PCF-Paris, à l’image de Patrice Bessac, son secrétaire, se gardent bien de se confronter aux communistes.

 

Mais ils continuent à vouloir régler devant les tribunaux des divergences politiques. Via la société immobilière du PCF-Paris, SA Rochechouart, ils poursuivent la procédure engagée, nominalement contre la secrétaire Simone Goënvic, d’expulsion de la section de ses locaux du 62 rue Montmartre, qu’elle a acquis dans les années 70 et dont elle paye tous les frais.

 

Le jugement avait pourtant été renvoyé, le juge considérant que le litige pouvait trouver une conciliation interne…

 

La direction départementale a en effet constitué une section parallèle en 2009, désigné un « nouveau » secrétaire, au mépris du congrès de section et du congrès départemental de 2008, avec quelques adhérents et des éléments de la Banque de France qui étaient adhérents d’une autre section au congrès départemental…

C’est au nom de cette nouvelle section créée spécialement qu’ils prétendent (piteusement) s’emparer des locaux de la section statutaire. Pour mieux valider sa manœuvre, la direction a trouvé une formule : refuser de remettre leurs cartes à nos camarades pour ne pas avoir à les reconnaître. Une direction qui choisit ses adhérents : c’est le monde à l’envers et cela rappelle la fameuse citation de Brecht : « quand le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple… ».

 

Les mesures bureaucratiques autoritaires, le mépris des statuts, voilà des pratiques qui laissent sombrement présager les « transformations » du Parti dont Patrice Bessac s’occupe pour la direction nationale. 

 

La situation du 1er et 2ème pose aussi d’autres questions auxquelles sont confrontés des camarades de tout le pays, notamment sur la gestion par des dirigeants, souvent nouveaux venus, des biens immobiliers du parti, acquis par les militants. Par exemple : est-il sain que le PDG de la société immobilière du Parti à Paris soit aussi le co-patron d’un des principaux prestataires informatiques du Parti et de l’Huma ? N’y a-t-il pas conflit d’intérêt ?

 

Le jugement a été mis en délibéré au 22 juillet.

Nous continuerons à combattre le coup de force contre la section des 1er et 2ème arrondissements.

Les locaux de la section doivent être à la disposition de la section du PCF et d’elle seule.

Ce n’est pas aux directions de désigner les sections mais aux adhérents.

 

Josette Gawsewitch, au nom de la délégation de la section du PCF Paris 15ème

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 19:56

COMMUNIQUE DE PRESSE


Refusant la liquidation progressive de leur parti et des idéaux communistes, des militants de la fédération bas-rhinoise du PCF ont décidé de créer dans le Bas-Rhin une coordination départementale du réseau national. 
 

FAIRE VIVRE ET RENFORCER LE PCF


De nombreux camarades, militants considèrent que ni l'action, ni le fonctionnement du Parti Communiste ne sont à la hauteur des ambitions et des enjeux de la période actuelle. Alors que les enjeux appellent la disparition du capitalisme et la construction d'une société nouvelle, un développement de la démocratie interne, nous constatons que les orientations développées par les décisions réformistes prises, depuis le congrès de Martigue, prolongées par la direction nationale actuelle ont eu pour conséquence la prise de distance de nombreux militants.

Animés par un fort attachement à notre Parti, par la volonté de le rendre attractif, nous choisissons une démarche faite d'ouverture, d'inventivité, de transparence, contre les blocages persistants. Nous proposons d'impulser une nouvelle façon de fonctionner pour profiter pleinement de l'apport de tous les communistes en ouvrant en grand le chantier de la démocratie. Renouer avec les communistes qui ont quitté le Parti, reprendre le dialogue avec les syndicalistes, les salariés et les populations de nos quartiers, tels sont nos objectifs présents.

Ainsi lors des élections des députés au Parlement européen du 7 juin 2009, il est important que le vote des salariés, des citoyens exigeant la satisfaction des revendications sociales et économiques tels :

  • le SMIC à 1 600 €,
  • le droit à la retraite à 60 ans et 55 ans pour les travaux pénibles et dangereux,
  • la création de droits nouveaux particulièrement un droit de véto contre tout projet de licenciement économique,
  • l'arrêt de la casse industrielle et une relance de l'activité par la consommation,
  • la nationalisation des banques, des organismes financiers, assurances pour mener, orienter une véritable politique économique industrielle et de développement durable en plaçant les grandes sociétés et groupes sous le contrôle et la gestion des salariés,

que ce vote se porte sur les candidats du Parti Communiste Français afin qu'un grand nombre de députés de notre parti siège au Parlement européen pour combattre avec les salariés en lutte les orientations et décisions néfastes, anti sociales de l'Union Européenne.

Un tel vote est le seul utile et prolongera la victoire du "NON  AU TRAITE CONSTITUTION EUROPEENNE" en 2004 dont le traité de Lisbonne est une "resucée" que l'antisocial et ami des riches, le Président de la République Française, veut imposer au Peuple Français au profit des ses amis du patronat et des nantis.

 

A Strasbourg le 4 juin 2009.

 

Les membres du réseau  - "porte-parole" :

 

 

 

Isidro OLIVA                                                                      André HEMMERLE

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 16:50

Le PCF de Barbazange ou l'anti consensus mou

article issu du Midi Libre du 30 Avril 2009

Le message, en substance, de la section PCF version Barbazange-Couquet ? "La crise du capitalisme nous donne raison". Raison notamment contre ceux qui voulaient ranger aux oubliettes les mots qui font peur : « Lutte des classes, exploitation. » A commencer par Jean-Louis Bousquet et ses amis - dont Jean-Claude Gayssot - de l'autre section communiste : « illégale », rappelle le conseiller municipal Aimé Couquet.

La section dirigée depuis novembre dernier par Paul Barbazange - succédant à Christiane Vinci - se targue de « 143 adhérents à jour de leurs cotisations » quand l'autre section plafonnerait « à 50 ou 60 membres ». Le travail de terrain paye, estime la trésorière Brigitte Quilès, que ce soit en soutien « à Gaza, à La Poste, à EDF ou aux Roms », ; mais c'est aussi, à en croire la section PCF, son positionnement marqué qui séduit, plus radical que la mouvance Bousquet-Gayssot et avec elle la ligne majoritaire nationale du Parti communiste.

« Il y a eu un abandon théorique depuis trente ans », estime Brigitte Quilès. Et Paul Barbazange d'appeler à « la formation de nouveaux communistes ». Pour Aimé Couquet, « les écoles élémentaires, départementales et nationales de formation communiste ont disparu, ce n'était pas du bourrage de crâne, c'était donner des notions sur les théories marxistes, léninistes et ça manque dans l'analyse de la société ».

« La politique nationale du PCF nous a privés d'adhésions », estime Paul Barbazange. Qui voit dans la vigueur des adhésions biterroises le signe que sa section est dans le vrai. CQFD.

« Ce qui a éclairé les Biterrois, c'est l'expérience Gayssot », estime Couquet. Trop de ponts avec le PS. Au point, pour le PCF, d'en tomber et de se noyer en eaux troubles. La participation du PCF au Front de gauche pour les Européennes ne séduit l'équipe qu'à moitié : « Parler comme ils le font d'un Front populaire du XXI e siècle est notoirement insuffisant. » La section a observé avec amusement la venue du tête de liste Jean-Luc Mélenchon à Sérignan : « La version officielle, c'est qu'il n'y avait pas de salle à Béziers. La réalité, c'est que le positionnement de la section de Béziers, très net, avec le slogan "Faisons péter l'Europe capitaliste", pose peut-être quelques problèmes. » Paul Barbazange et les siens « travaillent comme des noirs à la réussite du rassemblement du 1 er mai » : « A Béziers, les apparences sont trompeuses. Il n'y a pas de plans sociaux parce que ce sont des très petites entreprises qui sont touchées, le chômage est à la hausse mais il y a surtout beaucoup de retraités qui souffrent. La Cameron s'est séparée d'un huitième de ses effectifs en ne reconduisant pas les précaires... »

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 19:07

Lien vers un reportage d'Olivier TOURNAY, militant et élu municipal

http://pcfsaintquentin.unblog.fr/2009/03/27/sarko-a-saint-quentin-2/

Une affiche qui dérange à la fenêtre de Corinne Bécourt

Article du courrier picard

 

Corinne Bécourt a écrit sur son affiche : « Fossoyeur de la France ».

Corinne Bécourt a écrit sur son affiche : « Fossoyeur de la France ».

 

Dix policiers. Pas moins. Dix policiers pour une affiche tortillée par le vent. Au 2, place du 8-octobre à la fenêtre de son appartement, Corinne Bécourt, membre du conseil national du Parti communiste, a décidé de s'exprimer hier en accrochant une affiche, sur laquelle elle a écrit à l'attention du chef de l'État : « Fossoyeur de la France. » La phrase n'est pas passée inaperçue et a déclenché l'intervention d'un groupe de fonctionnaires de police en tenue et en civil. Corinne Bécourt raconte : « Quand je suis sortie de chez moi pour aller au travail, ils m'ont dit de la décrocher. Je n'ai pas voulu. C'est une question de principe. Alors, ils m'ont menacée de garde à vue. Ils ont même dit qu'ils allaient appeler les pompiers pour qu'ils viennent la décrocher avec la grande échelle, comme je refuse de leur ouvrir la porte de mon appartement. »

 

Le bras-de-fer avec les forces de l'ordre commence en début d'après-midi. Mais un peu plus d'1 h 30 plus tard, Corinne Bécourt est finalement libre de circuler. Elle a eu gain de cause et son affiche peut rester accrochée à sa fenêtre.

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 19:00

Les CRS chargent : une quinzaine de personnes interpellées

200903241.jpg

Photo PCF Saint-Quentin

 

 

Article de l'Union

Le rassemblement, à la Bourse du travail, hier, en marge de la venue de Nicolas Sarkozy a dégénéré. Les manifestants ont déjoué la sécurité et réussi à déambuler dans les rues. Commence un véritable cache-cache avec les CRS, jusqu'à l'affrontement final. Une quinzaine de personnes ont été interpellées.

 

PLACE Gracchus Baboeuf, 17 heures, devant la Bourse du travail. Des jeunes, des syndicalistes, des salariés arrivent. Ils s'amassent sur la place. Ils sont alors près de 1.000. Des discours chauffent l'ambiance. Sifflements, slogans explicites… Les manifestants sont en colère. « Nous sommes pire que des bêtes. On nous parque comme du bétail.» Et puis, vers 17 h 40, des jeunes trouvent la faille. Le cortège se met en branle. Les CRS courent pour devancer le rassemblement. Ils sont alors 800 à déambuler dans les rues de Saint-Quentin. Premiers heurts rue Raspail, il est 17 h 45. « Nous sommes des fils d'ouvriers. Laissez nous passer. On veut manifester, ça s'appelle la démocratie.»
Premiers jets d'œufs, de cailloux sur les CRS. Les lances à lacrymogène sont sorties des camions au cas où. Au niveau de l'Insset, dans les rangs des manifestants, la Marseillaise retentit. Commence alors le jeu de cache-cache avec les forces de l'ordre, dans les petites rues du centre-ville. L'objectif, empêcher coûte que coûte, les manifestants d'accéder au périmètre de sécurité avoisinant le parc des Champs-Elysées. Des CRS débouchent sur une rue perpendiculaire et coupe le cortège en deux. « Vous êtes encerclés, rendez-vous! Rejoignez-nous!», scandent les manifestants. Et puis, au fil des minutes, alors que la pluie commence à tomber, les slogans se durcissent. «Sarko démission», «Casse-toi pauvre con». «Sarko, on aura ta peau».
La tension monte d'un cran, lorsque le cortège débouche boulevard Roosevelt. Les manifestants sont nerveux. Ils en ont marre de tourner en rond. Ils comprennent qu'ils n'arriveront sans doute jamais jusqu'au but initial fixé : le palais des Sports. Dépités, ils redescendent vers la place Crommelin. Il est 18 h 20. Les policiers qui ont allégé le dispositif au cours de la journée, ont rendu à nouveau les boulevards circulables. Manifestants, CRS, se retrouvent au milieu d'une circulation dense. Les automobilistes coincés, klaxonnent, énervés. Certains font vrombir leur moteur. Le cortège est stoppé. Toutes les routes sont bloqués par d'importants cordons de CRS. La foule se disperse. Les échauffourées éclatent peu avant 19 heures. Des poubelles sont lancées au milieu de la route et forment une barricade de fortune. Des voitures, des vitrines de commerces sont dégradées par une petite bande de casseurs. Olivier Tournay, conseiller municipal du PCF à Saint-Quentin en a été témoin. Il a filmé et pris des photos. Il raconte. « Je n'ai pas compris. ça a été très vite. J'ai vu deux oranges voler vers les CRS et puis, ils se sont mis à charger. C'était violent, j'ai reculé. J'ai arrêté de filmer. Mais les CRS m'ont vu. Ils ont voulu casser mon appareil photo. Je les ai e
mpéché. Ils m'ont donné trois coups de tonfa. Ils ont éparpillé mon matériel photo sur la chaussée. Je n'arrivais pas à les récupérer. Et puis, le commissaire de Saint-Quentin, m'a vu. il est venu à ma rescousse. Il m'a aidé à ramasser mon matériel.»
Au total, une quinzaine de jeunes, ceux qui paraissaient les plus virulents, ont été interpellés. Hier soir, vers 20 h 30, alors que Nicolas Sarkozy, regagnait la capitale par les airs, les casseurs étaient toujours en garde à vue au commissariat de Saint-Quentin.


Aurélie Beaussart

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