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NOUVEAU SITE ACTUALISE QUOTIDIENNEMENT: http://vivelepcf.fr/

 

36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 11:13

lire aussi l'intervention de Corinne Bécourt au CN des 24 et 25 octobre.


Communiqué de Presse des communistes picards "Colère et espoir"

 

La bataille des communistes a payé

 

Lors de sa réunion des 24 et 25 octobre derniers, le Conseil national du PCF sest rangé à la volonté dune très grande partie des communistes de France qui souhaitaient voir leur parti présenter des listes au 1er tour des élections régionales de 2010.


Cette décision, arrachée à une direction nationale résignée, est le résultat de la bataille menée par tous ceux qui sont encore persuadés que le PCF est un outil indispensable au service du progrès social.


A cet égard, la mobilisation depuis plusieurs mois des communistes de Picardie en faveur d'une liste de large rassemblement conduite par un(e) communiste au 1er tour des élections régionales dans notre région a été déterminante.


A la veille de la campagne électorale qui sengage, les communistes de Picardie vont être amenés à prendre un certain nombre de décisions. En 2004 aux élections régionales, ils ont décidé démocratiquement de présenter une liste communiste de large rassemblement conduite par Maxime Gremetz. Cette liste a recueilli 10.86% au premier tour, le score le plus élevé réalisé par les communistes sur l'ensemble du territoire national.


Ce succès est le fruit du travail des communistes de Picardie qui, à travers leur combat quotidien, ont fait la démonstration de l'efficacité de leur action. Nous sommes convaincus qu'un tel succès peut être réitéré et même dépassé lors des élections régionales de 2010 comme le confirme un tout récent sondage.


Toutefois, cela n'est envisageable qu'à une condition : que tous les communistes de Picardie, sans exclusive, s'unissent autour dun projet faisant la démonstration à travers des propositions concrètes et immédiatement applicables qu'il est possible, même à l'échelon régional, de prendre le contre-pied du capitalisme.


D'autant que la déception est grande face aux renoncements de la majorité sortante et de son président M. Gewerc qui ont renié tous leurs engagements et se sont, pour l'essentiel, contentés d'accompagner une crise du système libéral qui frappe notre région avec une immense violence.


De plus, nous restons persuadés de la nécessité de nous tourner vers tous ceux qui dans notre région partagent la conviction qu'il existe des solutions alternatives au libéralisme qui peuvent être mises en oeuvre dès aujourdhui. C'est pourquoi, nous souhaitons que, comme en 2004, où la liste Colère et Espoir aux élections régionales était composée de représentants du monde associatif, de syndicalistes, de personnalités de la société civile, la liste présentée par les communistes en Picardie aux élections régionales de 2010 soit ouverte à tous les progressistes, et ce, qu'ils appartiennent à une organisation politique ou non.


Dépassant ainsi l'horizon du seul Front de gauche, nous voulons oeuvrer pour l'unité de tous les communistes sans aucune exclusive et offrir une main tendue à tous les progressistes. Mobiliser l'ensemble des forces de progrès en Picardie au soutien d'une liste de combat à gauche présentée par le PCF, tel est notre engagement, telle est notre détermination pour les prochaines élections régionales.

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 08:39
Après l'annulation de la réunion initialement prévue les 26 et 27 septembre, le CN du PCF est convoqué ces 24 et 25 octobre pour "discuter et adopter l'offre politique nationale du PCF pour les élections régionales" de mars 2010.
 
Il ne restera ensuite que trois semaines pour que, de façon descendante, tous les échelons du Parti donnent leur avis et valident régionalement.

Un "projet d'offre politique" est donc soumis au CN.
Il préconise la constitution de "listes de Front de gauche de large rasemblement" visant à construire des majorités à "gauche" au deuxième tour et ensuite.
Il appelle la "gauche à aller aux élections avec des projets ambitieux, innovateurs et courageux" sans s'étendre sur le bilan des 20 régions de gauche sortante (avec ou sans participation des élus PCF aux exécutifs).

Des comptes-rendus suivront.
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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 18:28
Les régions depuis 2004: quel contre-pouvoir à la droite?

Une première réflexion sur les élections régionales.


Aux élections régionales de 2004, les partis de gauche emportent la majorité dans 20 régions métropolitaines sur 22.

Ce résultat marquait un vote sanction, du moins par défaut, à l’égard du gouvernement Raffarin et de sa politique antisociale.


Dans la campagne des élections régionales de 2010, il sera beaucoup plus difficile d’utiliser l’argument des contre-pouvoirs régionaux à gauche à la politique nationale de la droite.


L’expérience est faite. Les régions de « gauche » n’ont pas représenté un point d’appui politique conséquent pour combattre la politique des gouvernements de droite successifs, sans mésestimer certaines réalisations (Nous aurons beaucoup d’occasions d’y revenir dans les mois qui viennent).


Cette incapacité à être un contre-pouvoir à la droite tient à deux raisons.


La première, c’est le rôle même dévolu aux régions dans le processus de décentralisation. L’accroissement des prérogatives régionales, qui restent encore limitées, rentre dans une logique d’affaiblissement des acquis nationaux, en particulier des services publics. Cette évolution en cours est vivement encouragée au niveau de l’UE : « l’Europe des régions » est le moyen de contourner l’obstacle de l’expression des peuples et de leurs conquêtes démocratiques.


Les régions de gauche ou de droite, leurs exécutifs et leurs présidents ont joué le jeu en exprimant des réticences ou non, mais sans s’opposer réellement.


Lorsque les postes des agents techniques des lycées, les TOS, ont été transférés aux régions, soulevant une large protestation dans le cadre d’un grand mouvement de lutte pour défendre l’école publique, en quoi les régions de gauche ont-elle aidé à la mobilisation ?

Dans le domaine des transports, quelle région a affronté plutôt qu’accompagner la logique de mise en concurrence et de casse du monopole public de la SNCF (et de la RATP) ?

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas à distinguer des options différentes dans ce cadre, comme le refus de certaines régions de gauche des PPP « partenariats publics privés » pour les lignes à grande vitesse.


La deuxième raison de l’absence de contre-pouvoirs régionaux est là : dans l’intégration du PS, de ses féodaux régionaux, par suite de leurs satellites, au consensus (social-) «libéral ».


Notre région, l’Ile-de-France, la plus grande avec 11,5 millions d’habitants et 4,5 milliards d’euros de budget annuel, en est sans doute une des meilleures illustrations, avec son président Jean-Paul Huchon.

Le mérite de Huchon, c’est d’être, parmi les éléphants du PS, celui qui n’hésite jamais à mettre les pieds dans le plat. Dans un livre, publié en 2008, « De battre ma gauche s’est arrêtée », il explique les réflexions politiques qui guident son action.


Sa conception de la « gauche » est incompatible avec celle des communistes, c’est peu de le dire. Cela vaut la peine de citer quelques extraits de son livre.


Avant de le faire, ayons une première réflexion sur les listes aux régionales qui commencent déjà à préoccuper certains dans notre parti.

Les situations régionales sont différentes et tous les présidents PS de région n’ont pas le même profil et le même bilan que Jean-Paul Huchon ou Georges Frèche en Languedoc-Roussillon.


Faire liste commune au 1er tour derrière ces derniers, c’est assurément renoncer à une grande part de crédibilité et de possibilité de peser réellement à l’avenir.

Pour autant en 2004, avait été présentée au 1er tour en Ile-de-France une liste de la « gauche populaire et citoyenne », un véritable prototype du « Front de gauche ». Des « personnalités » de petits groupes, recyclés du PS ou de la « gauche alternative » ont eu la part belle dans les élus, gagnés principalement grâce au vote communiste. Ces élus participent depuis 2004 à l’exécutif de Huchon auquel ils apportent un soutien indéfectible qui confine à la docilité.


Effacement derrière la social-démocratie dès le 1er tour, ou liste vaguement de « gauche alternative » finissant par canaliser dans la même direction au 2nd ?


Il existe un 3ème choix : que les communistes présentent des listes de rassemblement sur un contenu clair de résistance à la politique au service du Medef nationalement comme régionalement.

C’est ce qui avait été fait en 2004 en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais avec de bons résultats.

La question de la participation aux exécutifs se pose seulement ensuite.

Refuser par principe de participer à des exécutifs régionaux menés par le PS, comme le pose le NPA, n’a pas de sens. Mais l’inverse non plus.

Depuis 2004, nos camarades du Nord-Pas-de-Calais ont jugé qu’il n’allait plus dans l’intérêt des salariés et de la population de continuer à faire partie de la majorité PS. Une partie de nos camarades de Picardie sont arrivés au même résultat en 2006.

Pas les élus de la « gauche populaire et citoyenne en Ile-de-France » malgré les orientations de Huchon.

Ce débat doit être conduit avec le temps et la transparence nécessaires et surtout en partant d’un bilan et d’un programme sérieux. Nous y prendrons toute notre part.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 18:18

Corinne BECOURT

Membre du Conseil National du PCF                                    

Fédération de l’Aisne

Section de Saint-Quentin

CONTRIBUTION /

REGIONALES EN PICARDIE:

Pour  faire vivre et renforcer le PCF…..

 

Sans remonter à 1981…

1997, la gauche plurielle au gouvernement, le coût de notre participation

1999, « Bouge l’Europe» avec Robert Hue, la Mutation, puis 2002

2007 : les collectifs anti-libéraux jusqu’aux présidentielles

Et dernièrement le «front de gauche » aux Européennes

 

Dans les cellules, les sections, de quels éléments disposons-nous pour faire un choix en toute connaissance de cause, quels rappels historiques afin de ne pas reconduire les mêmes erreurs ? A moins que l’on se positionne sur le point de vue : ce n’était pas des erreurs mais une réelle stratégie, le PCF est condamné à disparaître…  J’entends même parfois qu’il n’y aurait plus d’ouvriers dans notre pays.

Les communistes ont tranché lors de la Conférence nationale de décembre 2007, puis au dernier congrès. Ils refusent cette stratégie de destruction, de sabordage du PCF.

Un autre moyen semble être utilisé : « transformer » le parti, le vider de son contenu pour se diluer comme en Allemagne et au niveau européen dans un nouveau parti de gauche, une nouvelle coalition de gauche.

La direction est loin de mettre tout sur la table. Les éléments dont nous disposons sont rares et partiels. On nous fait clairement comprendre qu’il y aurait une ligne et que bien sûr il faut la suivre, mais certainement pas une ligne claire !

Exemple pour les régionales de mars 2010, la direction du Parti navigue à vue… Un jour, à la fête de l’Huma, on tend gentiment la main au PS, le mois d’après, au  Front de Gauche avec une déclaration attrape-tout où il n’y a aucune référence à l’Europe (voir pièce jointe).

Le conseil national des 25 et 26 septembre sur ce sujet a été annulé, preuve de la difficulté dans laquelle se trouve la direction nationale. Les enjeux de pouvoirs et de places pèsent lourd. Je le dis clairement : les élections sont pour moi un moyen et non pas un objectif, ou bien nous devenons comme le PS un parti électoraliste. Notre stratégie doit être définie clairement en fonction de l’attente des communistes et du peuple pour combattre le capitalisme et commencer à rompre avec ses choix.

Le prochain Conseil National se déroulera donc les 24 et 25 octobre pour valider (plutôt acter) les propositions de la direction nationale (l’exécutif).

Les 10 « ateliers » sur toute la France, ouverts à tous vents, loin de nos idéaux et de nos objectifs immédiats, loin des militants, loin des préoccupations de ceux qui luttent, sans débats au sein de nos organisations, (voir pièce jointe) ne font pas le compte.

On n’aborde pas nationalement la question des élections régionales sur la base d’une ligne politique claire, répondant à la situation politique du moment, point de repère pour les camarades dans chaque région. Du coup, la cacophonie règne, au détriment du parti et de sa lisibilité.

Dans certaines régions, des accords se mettent déjà en place avec le PS et dans d’autres avec le Front de gauche. Le Pas-de-Calais et le Nord partiraient sans doute avec une liste communiste.

Et la Picardie ?

Dans l’Oise, le débat est entamé avec la contribution de plusieurs camarades et des comptes rendus d’AG de section (en pièces jointes deux contributions).

Dans la Somme, au niveau de la fédération, aucun retour n’existe, sauf de la direction fédérale elle-même qui milite pour l’union avec le PS dés le 1er tour (des rencontres auraient d’ailleurs déjà eu lieu ?).

Il y a bien sûr aussi la position contraire des 300 communistes en Somme. Le temps est plus que venu de réhabiliter ces camarades ainsi que Maxime Gremetz et de leur rendre leurs droits au sein du PCF. Ils se prononcent pour une liste à l’initiative des communistes au premier tour.

Dans l’Aisne, nous venons de recevoir le journal départemental, l’hypothèse Front de Gauche y est largement défendue et Maxime rendu coupable de tous les maux.

Le compte rendu du dernier comité fédéral d’ailleurs ne permet pas le débat. De Saint-Quentin, nous étions excusés à cette réunion en raison du montage de la Fête de l’Huma.

Dans le journal fédéral, l’annonce est faite de la prochaine réunion du « Comité régional ». Mais quelle légitimité pour celui-ci ? Alors qu’il n’y a eu aucune élection de cette instance depuis 6 ans et que le débat n’est pas engagé dans le parti. 

Le débat se tient donc entre dirigeants, exécutif pour le national (le conseil national servant de chambre d’enregistrement), le comité régional (composé de qui ?), et les secrétaires fédéraux : rencontres avec les autres partis, réunions……….puis il y aura urgence  et on fera voter précipitamment les communistes sur des options qu’ils n’auront pas discutées.

Concernant notre projet pour les régions : les socialistes, le parti de gauche etc… auront leur mot à dire dans des ateliers organisés par le PCF (le programme de la « gauche », ou est le notre ?). Une dernière remarque à ce sujet, Mélenchon et son parti ont déjà écrit et fait  « un manifeste pour les élections régionales ». 

A se demander s’il ne vaut pas mieux être extérieur au Parti pour y faire valoir son avis !

Au sujet des consultations internes, je demande que, comme lors des élections européennes, le vote soit organisé au niveau des sections ou des cellules et non centralisé à la fédération comme cela s’était produit. Je ne vois pas pourquoi il y aurait une géométrie variable en fonction des élections

 

Mon point de vue sur les régionales à ce stade:

Le congrès n’a pas décidé de nous fondre dans une nouvelle structure qui remplacerait le PCF mais d’agir avec d’autres partis de gauche dans le cadre des actions à mener et en gardant chacun son indépendance.

Pour autant, depuis les Européennes, quasiment chaque cantonales, municipales, législative… est menée au nom du « front de Gauche ».

Nous avons rejeté un die-Linke français ou une « gauche unie » à la méthode italienne. C’est le projet de Mélenchon. D’ailleurs la campagne des européennes à montré clairement où il voulait en venir et lui a servi de piédestal. Merci aux communistes qui ont fait le boulot ! Nous sommes communistes et le PCF ne doit pas se taire pour ne parler que d’une seule voix : celle du Front de gauche qui supplanterait le parti

L’identité et les positions communistes sont toujours d’actualité. Elles doivent apparaître le plus clairement pour se développer, y compris lors des échéances électorales. Sur l’UE, « l’Europe des régions », la défense des services publics nationalisés contre la concurrence « libre et non faussée » (voir nos batailles pour la Poste ou la SNCF), pour la défense du potentiel industriel, personne d’autre que les communistes ne défendra nos positions. Il est important qu’elles apparaissent. Si tout le monde parle de changer la société, communistes, nous mettons un contenu derrière cette phrase : appropriation des moyens de productions, nationalisations, autogestion,…

Quel projet pour la Picardie et les Picards, quelles ambitions pour les régions au niveau national ?

Quel bilan de la gauche au pouvoir au niveau régional ? 20 régions gérées  par la « gauche » depuis 2004 : en quoi cela a-t-il changé la vie, en quoi les régions ont-elles servi de point d’appui pour s’opposer à la droite au pouvoir ? Aucune mesure forte, les aides aux grandes entreprises maintenues, de nouvelles taxes créées : un bilan a minima, un bilan conforme à ce que l’on peut attendre de la social-démocratie. En Picardie aussi.

C’est pourquoi je me prononce pour la constitution au premier tour d’une liste de rassemblement à l’initiative des communistes.

Avec un rassemblement qui commence par le rassemblement des communistes et s’appuie sur l’expérience du succès de 2004.

Concernant Maxime Gremetz, Jean Luc TOURNAY et Jean Luc Belpaume, ils ont rempli jusqu’au bout le mandat que leur avait remis les communistes lors de la conférence régionale de 2004, à travers leurs votes et leurs prises de positions mais aussi en étant sur le terrain, à coté du peuple.

Je rappellerai que la décision de ne plus les reconnaître comme groupe communiste n’a pas été le choix des adhérents de l’Aisne. Je regrette profondément que cette décision n’ait pas été prise sans un débat ni une consultation du Conseil départemental et des communistes. Cela n’a fait que nous diviser un peu plus et renforcer les incompréhensions. J’affirme aussi que les communistes n’ont pas eu tous les éléments nécessaires afin de mieux comprendre cette situation.

Nos élus ont préparé un bilan avec les éléments à l’appui ainsi que les pistes à mettre en débat pour notre projet. Je souhaiterais que ces informations soient communiquées à tous par le biais de la fédération.

Que l’on aime ou pas Maxime Gremetz, les sentiments personnels non rien à faire dans notre débat, sa personnalité, son image de fidélité à nos idéaux ont beaucoup contribué à ce que nous fassions prés de 12% lors des régionales de 2004.

Aux dernières législatives, alors que la fédération du PCF de la Somme présentait un candidat contre lui (mais  il a pu compter sur le soutien de très nombreux communistes dont  celui d’Alain Bocquet, député du Nord, président du groupe communiste à l’Assemblée nationale), il a remporté cette législative  avec prés de 66% des voix. Comme quoi le fait de ne pas mettre son drapeau dans la poche et de partir avec son étiquette, ne conduit pas à la catastrophe.

Pour finir, je pense qu’il est temps et largement temps de se préoccuper de l’unité de tous les communistes pour l’avenir du Parti afin d’être en capacité de changer vraiment et en profondeur la donne, dans les luttes comme pour cette prochaine échéance électorale.

Cette unité peut se regagner par un débat constructif, sans faire abstraction des points de vue différents, en n’évitant aucune question, mais aussi en laissant hors jeu les rancœurs, pour que vive le PCF parce que le pays en a besoin.

Fraternellement

Corinne BECOURT

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 17:26

Assemblée génerale  du 19 septembre 2009

 

 

ELECTIONS REGIONALES 2010

 

Pour battre la droite conquérante et mener une véritable politique de gauche, anticapitaliste, au service de la population.

 

Depuis mars 2004, marqué par un renversement de tendance électorale après le tsunami du 21 avril 2002 où la Gauche Plurielle avait été anéantie, la gauche s’est retrouvée à la direction de 20 régions sur les 22 régions françaises et de plus de la moitié des départements du pays. Est-ce que ces lieux de gestion ont servi de contre-pouvoir ? Est-ce que la situation des petites gens, des salariés, des retraités s’est améliorée ? Est-ce que ces élus ont été capables ou déterminés face à une droite arrogante qui par la suite a gagné toutes les élections importantes : présidentielles, législatives ? Notre réponse est NON. Par exemple, dans notre région le chômage, la précarité, les bas salaires, la pauvreté sont parmi les premiers de France. Il est vrai que c’est la conséquence de la gestion du système capitaliste dont la règle d’or est la course aux profits en mettant en cause l’avenir de la planète.

 

La gestion actuelle de la région, comme elle l’était avant 2004 avec Longuet, s’inscrit dans l’application zélée de la politique dictée par l’Europe de capital via le gouvernement du pays. Elle ne peut donc que produire les mêmes effets. Il est vrai que le parti socialiste est toujours un chaud partisan de l’Europe politique. Il la cogère d’ailleurs avec la droite au niveau européen. Les électeurs français ne se sont d’ailleurs pas trompés dans leur vote au moment du référendum de 2005 en votant majoritairement NON et aux élections européennes de juin 2009 en redisant non à cette Europe par une abstention massive.

 

Nous proposons la réflexion et l’action : 

 

1) En effet, les futurs élus communistes doivent s’engager à ne pas être de simples gestionnaires loyaux mais des élus politiques participant à des contre pouvoirs, sachant désobéir, prendre des risques s’il le faut sous le contrôle et avec la population. Regardons les salariés privés d’emploi alors que l’injection des fonds publics dans les entreprises, les banques n’a jamais été aussi important, ils résistent, prennent des risques. Pourquoi, les élus communistes ne pourraient pas être à ce niveau ?

 

2) les communistes doivent être présents au 1er tour dans une liste ouverte qui doit permettre de créer un mouvement de changement à gauche qui peut être majoritaire.

 

Lors de cette réunion, les camarades se sont prononcés et ont voté à l’unanimité pour la constitution d’une liste d’Union de toutes les forces de gauche dès le 1er tour des élections régionales 2010 et cela sans aucun compromis ou alliance avec le MODEM

 

 

LE CAS ECHEANT,NOTRE SECTION DEVRA ETRE PRETE A PRENDRE TOUTES SES RESPONSABILITES

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 17:22
A l’attention de Danièle Lebail-Coquet

Secrétaire départementale du Rhône

Le 30/09/09

 

 

 

 

Chère camarade,

 

Nous sommes maintenant à quelques semaines de décisions importantes concernant la bataille des communistes aux élections régionales de mars 2010 et nous te faisons part de notre inquiétude quant à l’organisation par la fédération d’un débat réellement démocratique qui permette aux communistes de décider du contenu de leur campagne, de la forme de leur liste et des alliances éventuelles,  des femmes et hommes qui porteront leurs couleurs.

La situation sociale et politique est marquée par l’aggravation des difficultés pour les familles populaires et les salariés. L’emploi est sacrifié, le racket sur les salaires se poursuit.

Le gouvernement s'attaque violemment aux services publics pour libérer de nouveaux terrains pour faire du profit .

Au travers de la réforme annoncée des collectivités territoriales, c'est le socle même de la république qui est menacé. Sous couvert de simplifier les institutions, il s'agit d'éloigner un peu plus les citoyens des décisions, de substituer aux élus locaux des élites technocratiques intouchables, de priver les collectivités locales de moyens d'intervention au service des habitants.

Si la colère et l'action ont été largement présentes ces derniers mois, elles n'ont pas permis de faire reculer le gouvernement

La victoire en trompe l'oeil du parti de Sarkozy aux européennes laisse un sentiment amer. Des millions d'électeurs du Non se sont abstenus, faute de trouver l'offre politique correspondant à leur colère et à leur rejet de la construction européenne.

La volonté d’agir est pourtant bien là, la preuve en est la mobilisation citoyenne contre la privatisation de la poste dans laquelle les militants du PCF ont pris toute leur place.

Dans ces conditions, faisons des élections régionales un grand moment de rassemblement, de résistance au patronat et à la droite, d'expression de la colère populaire, de volonté d'une politique au service du peuple.

Sur l'emploi, la formation, l'industrie, les transports, la santé, les collectivités locales, les services publics... portons une bataille communiste avec des propositions de transformation sociale qui rompent   avec le capitalisme.

Le choix ne se limite pas entre la reconduction d'une alliance obligée avec le PS ou l'enfermement dans la gauche de la gauche, qui plus est en-deçà de notre représentativité réelle, comme cela s’est passé pour le grand sud est aux élections européennes, pas plus que dans des alliances à géométrie variable et à courte-vue.

Nous considérons que toute les options doivent être mises en débat quant à la bataille des régionales

Nous faisons la proposition d’une liste de large rassemblement conduite par un communiste et la démocratie exige que cette option soit mise en débat.

Un premier comité départemental s’est tenu le 3 septembre, marqué par une très faible présence des membres du CD (moins de 20), la totale absence d’élus régionaux, la participation de deux membres seulement de l’exécutif départemental qui n’ont pas répondu aux questions des militants présents.

Dans ta lettre du 18 septembre aux membres du CD et secrétaires de section, tu annonces  un comité départemental le 21 octobre limité à un rôle d’enregistrement des discussions dans les sections.

Tu annonces aussi que le prochain Comité National fera une offre politique qui sera soumise à consultation des communistes à mi-novembre avec une conférence régionale.

Les communistes du Rhône peuvent-ils faire des propositions précises au Conseil National quant à ces élections et à la définition des différents choix que les communistes devront trancher ?

Une consultation des communistes aura-t-elle lieu en novembre ? Comment sera fixée la participation des communistes à la conférence régionale et comment sera organisée la discussion  dans ces conférences ? Qui décidera au final ?

Nous demandons donc :

  • Une assemblée générale des communistes du Rhône avant le Conseil National des 24 et 25 octobre. Il est indispensable que les communistes du département puissent débattre tous ensemble sans filtre et à égalité et ce d’autant plus que la faiblesse du Comité départemental laisse sceptique quant à sa capacité à animer la discussion démocratique. Compte-tenu du calendrier serré, nous faisons la proposition que cette assemblée générale ait lieu le 21 octobre.
  • Des propositions précises quant aux différents moments de consultation des communistes et processus démocratique de décision, propositions soumises à la discussion des communistes.

Dans l’attente de ta réponse, reçois chère camarade nos fraternelles salutations.

 

Cette lettre est signée à ce jour par :


Eliane BARNAUD, Sylvie BENOIT,Nathalie BIGATTI, Jacques BONNET, Mô BOUTALEB, Pascal BRULA, Piétro BRUNDU, Daniel BUISSONNET, Marie-Christine BURRICAND, Marie CAZORLA, Blandine CHAGNARD, Edith CHAGNARD, Jean-Louis DELEGUE, Christian FALCONNET, Laurent FERRUS, Gisèle GASCON, André GERIN, Claude GUILLOT, Martine JARDIN, Bernard LEMEE,Andrée LOSCOS, Raymond LOISON, Assumpta LOPIN, François MARQUES, Georges MARRON, André MARTIN, Didier MAZANON, Pierre-Alain MILLET, Jean MOLLARD, Gilbert MOZZANEGA, Germaine PATUZZI, Raoul PATUZZI, Alain PICARD, Michèle PICARD, Sylviane PLAT, Jacques REFFO, Zinette REFFO, Gilbert REMOND, Daniel REYNOUD, Youssef SEKOUR, Christian SERVE, Henri THIVILLIER, Serge TRUSCELLO, Armand VERNUSSE, Jean ZUNINO

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 00:53

Régionales 2010.

Annulation du CN des 26 et 27 septembre : 10 « ateliers thématiques ouverts » en France ne remplacent pas la consultation des communistes sur les élections régionales.

 

 

Lors du Conseil national du PCF des 19 et 20 juin, Pierre Laurent, rapporteur a proposé un calendrier pour la préparation des régionales. Il a été adopté.


Voilà exactement ce que proposait le rapport :

« Un mot pour finir sur les élections régionales à propos de notre propre calendrier de travail. Nous pourrions retenir aujourd’hui l’enchaînement suivant : un Conseil national les 26 et 27 septembre pour proposer une orientation nationale à la discussion des communistes. … L’ensemble de ces réflexions, le travail de contenus que nous devons enrichir cet été, les contacts que nous devons intensifier avec tous nos partenaires potentiels, nationalement comme en régions, nous donneront les moyens de mettre en débat dans le Parti une proposition d’orientation fin septembre. Sur cette base, des conférences régionales se tiendraient à la mi-octobre les week-ends des 10-11octobre et 17-18 octobre. Ces conférences pourraient élaborer nos programmes régionaux, débattre de nos stratégies électorales, désigner si c’est déjà possible nos chefs de file communistes. Un Conseil national conclusif sur notre offre politique se tiendrait dans la foulée le 24 ou 25 octobre. La ratification de nos listes de candidats devra se mener inévitablement plus tard, une fois la configuration des listes aboutie. »

 

De ce calendrier, toutes les étapes avant le CN des 24 et 25 octobre ont sauté. Au CN du 4 septembre, nous n’avons pas été mis au courant non plus de l’annulation du CN de fin septembre. Nous l’avons appris par un mail du 8 septembre.

 

Visiblement, ce n’est pas, comme certains d’entre nous l’ont dit, parce que ce calendrier était précipité, parce que la question des listes aux régionales ne s’impose pas encore comme la priorité n°1, que le CN a été annulé. En effet, le CN des 24 et 25 octobre garde le même ordre du jour.

 

On doit donc en conclure que la direction (le Conseil exécutif) a décidé de faire l’impasse sur le « débat dans le Parti d’une proposition d’orientation » nationale.

 

Dans la période, l’exécutif insiste sur les 10 ateliers thématiques, ouverts à toute la gauche, au mouvement associatif etc… qui vont être organisés dans tout le pays. Soit. Mais en aucun, ils ne sauraient remplacer le débat et la décision des communistes sur leur stratégie en général, la préparation des régionales en particulier.

 

Les communistes risquent de se retrouver à devoir en quelques jours en novembre se prononcer, région par région, sur des propositions de combinaisons de liste, sans alternative préparée et crédible, alors qu’ils auront été largement écartés de la réflexion. Ce n’est pas parce que cela s’est déjà produit que c’en est plus acceptable.

 

On sent bien un flottement dans la ligne du Comité exécutif. A la Fête de l’Huma, l’accueil fait à Martine Aubry, le discours de Patrick Le Hyaric ont montré une inflexion vers un schéma « union de toute la gauche ». La déclaration « unitaire » avec le PG, le NPA et quelques autres « à gauche de la gauche » du 29 septembre laisse au contraire envisager plutôt des combinaisons « Front de gauche » élargi au 1er tour (ce qui ne signifie pas une différence sur le fond avec la première option). Les expériences locales et les premiers sondages pourront encore changer les éléments de réflexion des directions régionales.

 

On s’achemine vers des solutions différentes un peu partout, issues de calculs politiciens plus que des réalités régionales. A ce jeu d’inconstance, nationalement, le PCF risque de perdre encore plus en lisibilité, de servir de faire valoir aux uns et aux autres, à ses dépens, surtout aux dépens de ceux qui ont besoin de lui pour lutter.

 

Placer le Parti dans cette situation n’est pas acceptable.

 

Aucun scénario de listes n’est à exclure a priori dans la mesure où une ligne politique nationale est discutée et défendue face à nos « partenaires », où le bilan réel des conseils régionaux sortants, des exécutifs comme des élus communistes est fait du point de vue de la résistance à la politique du pouvoir depuis 2004.

 

En ce qui concerne l’Ile-de-France, avec mes camarades de plusieurs sections dont la mienne (Paris 15), nous nous sommes déjà exprimés.

Là aussi, avec surprise et réprobation, nous constatons qu’aucune réunion du Conseil départemental, encore moins d’assemblée des communistes parisiens n’est envisagée.

 

Pour nous, le choix de continuer à cautionner Huchon, président social-libéral affiché, adversaire des nationalisations, partisan de la régionalisation de l’éducation nationale, etc  est impensable.

Cela exclut évidemment toute liste d’union avec le PS au 1er tour. Mais cela exclut aussi le scénario de 2004, de Front de gauche avant l’heure, d’une liste de « gauche » mêlant adhérents du PCF et autres personnalités pour mieux se rallier fidèlement à l’exécutif de M. Huchon, sans critique audible.

 

Nous nous prononçons pour des listes de rassemblement à l’initiative du PCF.

 

Mais dans l’urgence, avant tout, nous demandons qu’un bilan et des propositions soient soumis aux communistes, nationalement, comme régionalement, qu’ils puissent en discuter à tous les niveaux, qu’une ligne nationale et régionale soit élaborée (et non un document alibi après la bataille).

Pour que les communistes sortent le Parti de la politique politicienne !

 

Emmanuel Dang Tran, membre du CN du PCF, pour vivelepcf.

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