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Belgique : « laboratoire » de l’Union européenne…
En parallèle du sommet de la zone euro, le 21 juillet 2011, les Belges célébraient leur fête nationale et le 181ème anniversaire de l’indépendance.
Les difficultés politiques structurelles que connaît le pays ont été plus encore l’objet de larges discussions : pas de véritable gouvernement depuis 400 jours et des prétentions toujours accrues des organisations politiques séparatistes.
Le roi Albert II a lancé : « Notre situation actuelle crée de l’inquiétude auprès de nos partenaires et pourrait endommager notre position au sein de l’Europe, voire l’élan même de la construction européenne, déjà mis à mal par les eurosceptiques et les populistes ». La Belgique passerait, selon certains observateurs, pour un « laboratoire de l’intégration européenne », avec ses trois communautés linguistiques (Les Echos du 22 juillet).
Nous ne résistons pas à la tentation de remettre en ligne le sketch d’un humoriste qui fait ressentir avec une certaine justesse, et avec férocité, ce caractère de « modèle » de l’UE de la Belgique actuelle.

Mais à l’inverse du roi, nous faisons partie de ceux qui ne considèrent pas que la crise politique belge fait peser un risque sur l’UE mais tout au contraire que l’UE est en bonne partie responsable de l’aggravation des problèmes de la Belgique.
Dans l’intérêt des firmes capitalistes, le « modèle européen » s’attaque avec acharnement à l’échelon national, à tous les acquis démocratiques et sociaux qu’il porte. Dans ce sens, il privilégie notamment l’échelon régional, « l’Europe des régions ». L’UE encourage aussi avec constance l’invention de « minorités nationales », sur base ethnique.
Dans les réalités de la Belgique, où objectivement et historiquement, des tensions internes entre Flamands et Francophones existent plus qu’ailleurs, la politique de l’UE est désastreuse pour tous les acquis nationaux. De part et d’autre de la « frontière linguistique », les progressistes s’engagent pour le maintien de l’unité de l’Etat belge.
Mais revenons au sketch de M. Pirette :