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NOUVEAU SITE ACTUALISE QUOTIDIENNEMENT: http://vivelepcf.fr/

 

36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 10:18

Déclarations fustigeant l’immigration, vantant le « capitalisme des métiers », prônant le retour à « l’âme de la France » : nous condamnons formellement la cohérence des « idées » d’André Gerin.


Mise au point après la conférence de presse d’André Gerin, 2 septembre 2011

 

Depuis plusieurs années, nous avons été contraints de nous désolidariser publiquement de prises de position d’André Gerin sur divers sujets. Elles sont inacceptables en elles-mêmes. Elles le sont d’autant plus provenant d’un élu qui met en avant son « identité communiste ».

L’obsession à pointer du doigt l’immigration, la mise en avant de mots d’ordre nationalistes, la promotion du « capitalisme des métiers et des savoir-faire » : toutes ces déclarations ont une cohérence politique. Elle est strictement à l’opposé de la nôtre, de celle des communistes. Cette cohérence : c’est la négation de la lutte des classes.

André Gerin semble découvrir qu’en système capitaliste, le patronat instrumentalise l’immigration. Mais là où il s’agit pour nous, communistes, de déjouer, face à des problèmes bien réels, les entreprises de division du monde du travail, André Gerin emboîte le pas à l’aile droite de l’idéologie dominante. Il affirme ou insinue que l’immigration et sa descendance, confondues, seraient responsables et du chômage et de la délinquance. On retrouve ainsi les mêmes formules tendancieuses de la droite de la droite comme le soi-disant « tabou » de l’immigration. « Nous serions contraints d’accepter tous ceux qui viendraient dans notre maison France » s’alarme Gerin en juin 2011. Il va jusqu’à reprendre à son compte les propos abjects de Chirac sur le « bruit et les odeurs ». Arrêtons-là!

C’est la même négation de la lutte des classes que l’on retrouve dans ses discours sur le capitalisme productif. Pour Gerin, la sainte alliance pour produire en France peut aller jusqu’aux « capitaines d’industrie » et au patronat de la métallurgie (IUMM), ceux-là mêmes qui pillent le pays, délocalisent et sont évidemment aussi financiers que « producteurs » et exploiteurs directs.

Les grandes formules, tout droit tombées du nationalisme, complètent cette cohérence. « L’âme de la France », la « fierté d’être français », l’identité nationale (Gerin s’est félicité du débat de Sarkozy) transcendent les oppositions de classe, avec la même confusion voulue entre les « valeurs républicaines » et une identité « ethnico-religieuse » que dans le discours sarkozyste. Gerin va jusqu’à réclamer la reconnaissance de son identité judéo-chrétienne par l’Union européenne.

Il n’est pas étonnant que Gerin trouve amis et appuis à droite. Il a choisi de faire préfacer son livre les « Ghettos de la République » par le député UMP Eric Raoult. Il a accepté, avec le même, de présider la mission burqa.

Ces positions personnelles ne mériteraient pas tant de commentaires de notre part si André Gerin n’était pas adhérent du PCF et s’il n’était pas régulièrement présenté, depuis plusieurs années, comme le porte-parole des communistes qui combattent le processus d’effacement, de mutation-disparition du PCF.

Au sein du PCF, la cohérence d’André Gerin n’est pas évidente. En janvier 2011, il se porte candidat à la candidature pour 2012. Mais il tient curieusement meeting avec André Chassaigne qui est censé défendre une position contraire sur le Front de gauche. Il va jusqu’à se désister pour celui-ci lorsqu’il finit par maintenir son nom au vote de juin. Il est vrai qu’il était évident que le choix de la direction pour Mélenchon allait être imposé et que le vote Chassaigne allait canaliser la majeure partie de l’opposition.

Le vote interne passé, le 20 juin, Gerin agite à nouveau la possibilité de sa candidature « communiste » face au « socialiste » Mélenchon dans une déclaration assortie d’une nouvelle salve de propos provocateurs anti-immigration. Pour la première fois, après des années, la direction du PCF se fend d’un court communiqué de protestation.

Ces calculs politiciens sont lamentables et dangereux.

Pour notre part, nous ne laisserons pas André Gerin déformer et dénaturer certaines positions du PCF des années 70 et 80 pour le « vivre et travailler au pays » ou le « produisons français ». Elles étaient indissociables d’une lecture de classe de la situation économique et politique.

Nous ne laisserons pas André Gerin servir de repoussoir pour disqualifier, dans le PCF aujourd’hui, certaines positions essentielles, notamment le rejet de l’Union européenne et l’exigence de la fin de l’euro.

Nous ne laisserons pas André Gerin servir de repoussoir pour disqualifier ceux qui se battent pour l’existence et le renforcement du PCF suivant sa raison d’être dans la lutte des classes.

Cet objectif est trop important.

Corinne BECOURT, Frédéric BERNABE, Emmanuel DANG TRAN, Fabienne DEBEAUVAIS, Claude FAINZANG, Eric JALADE, Dominique NEGRI, membres du Conseil national du PCF

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 22:30

Décès de Gilberte Salem-Alleg

 

Nous apprenons le décès ce dimanche 17 avril 2011 de notre camarade Gilberte Salem. Notre tristesse est immense.

Notre première pensée va à Henri Alleg, son époux et compagnon de plus de soixante ans, à ses fils, Jean et André.

Tous nos souvenirs de Gilberte reviennent d’un coup.

- Ceux de la communiste qui a combattu jusqu’au dernier moment pour l’existence d’un vrai parti communiste en France, qui a soutenu et animé activement toutes les initiatives contre le processus liquidateur du PCF.

- Ceux de la militante inlassable qui de Malakoff à Palaiseau s’est battue en France avec la classe ouvrière.

- Ceux de la communiste réfléchie, à l’avis si posé, à la rigueur si exigeante, à la détermination si solide, qui n’a jamais éprouvé d’appréhension à remettre ses convictions en question.

- Ceux de la militante anticolonialiste, née à Mostaganem, dont le courage a tant marqué et bien au-delà des cercles militants, au destin si étroitement lié à celui d’Henri Alleg.

 

Même s’ils ne veulent pas qu’on le dise, Gilberte Salem et Henri Alleg sont des modèles d’engagement pour des milliers de communistes jeunes et moins jeunes.

 

Leur peine est d’autant plus grande, leur affection d’autant plus profonde, leur détermination à se battre d’autant plus forte.

 

Merci Gilberte.

 

Section du PCF Paris 15ème, Emmanuel Dang Tran, mardi 19 avril 2011

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 14:36

Ci-dessous quelques articles qui ont retenu notre attention suite au dernier CN du PCF :

- Mélenchon soutenu du bout des lèvres par le PCF - Libération



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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 10:37

Cet article de la Voix du Nord du 29 mars 2011, publié à l'occasion des résultats des élections cantonales, décrit un important point de résistance des communistes et de leurs organisations au processus de dilution du PCF et de ce qu'il représente: la région de Douai dans le Nord.

 

Le Douaisis et le Parti communiste : une « tradition révolutionnaire » qui ne date pas d'hier

Alain Bruneel qui s'empare du canton de Douai-Sud, Charles Beauchamp élu dès le premier tour dans le canton d'Arleux... Le Parti communiste est le grand gagnant de ces élections dans le Douaisis, où seul le canton de Douai Nord-Est demeure dans le giron du Parti socialiste. Le bassin minier continue d'aimer la couleur rouge. Et ça ne date pas d'hier. Dès sa création en 1920, le Parti communiste rallie à sa cause de nombreux élus du bassin minier. Un exemple ? Sur les vingt-huit maires socialistes que compte le Douaisis, dix-sept décident de rejoindre les rangs de la Section française de l'Internationale communiste (le premier nom du Parti communiste). « L'implantation du PCF dans le bassin minier est bien sûr liée à l'industrialisation, et à la présence forte d'organisations syndicales révolutionnaires dans les entreprises », explique Charles Beauchamp. Dans l'immédiat après-guerre, le Parti communiste est le premier parti de France. « Trois quarts des communes de l'Arleusis ont eu, à une période donnée, un maire communiste. » À cette époque, le PCF était doté d'écoles de formation « organisées, structurées », qui permettaient l'émergence et la formation de nouvelles générations de militants. « Il existait plusieurs niveaux d'école. Certains militants étaient envoyés à Paris pour y suivre des formations poussées qui duraient quatre mois. Ces formations ont existé jusque dans les années 70 à 80. Ensuite, la direction nationale a fait l'erreur d'abandonner cette politique de formation des cadres. » En revanche, dans le Douaisis, on a toujours essayé de la faire perdurer, vaille que vaille. « On propose toujours des sessions de formation sur l'histoire du PC, sur le marxisme... » Histoire d'assurer la relève dans les rangs des militants. Après l'éclatement du bloc de l'est, la direction nationale du PCFs'est engagée vers davantage de consensus, de compromis avec les autres partis. Résultat : depuis trente ans, le PCF enchaîne les déroutes électorales. « Depuis le congrès de Martigues (NDLR, en mars 2000) , il n'y a plus de démarche programmatique au PCF, déplore M. Beauchamp. La direction nationale a décrété à cette époque : on ne propose plus rien, et on fait avec les partis au pouvoir. » À l'inverse, dans le Douaisis, des élus comme Charles Beauchamp, Jean-Jacques Candelier, Jacques Michon, Alain Bruneel (pour ne citer qu'eux) ont toujours continué de clamer des idées fortes, tranchées, dans la tradition révolutionnaire du parti. Le Douaisis cultive d'autres différences par rapport à la ligne de la direction nationale du PCF. Ici, on continue d'organiser les cérémonies de remise de cartes du parti. « J'en ai encore organisé une en début d'année. Ma section d'Arleux compte 160 adhérents. Et le plus jeune, qui nous a rejoints en février, a 16 ans ! » Les militants s'efforcent également de maintenir le plus possible les actions de porte- à -porte, « le meilleur moyen de discuter avec les gens et présenter nos idées ». Les élus ont été très présents aussi lors du débat sur le traité constitutionnel européen. « Dans le canton d'Arleux, on a organisé une réunion publique dans toutes les communes, sans exception. » Autre facteur qui compte : la présence des élus dans les conflits sociaux, les manifestations pour défendre les emplois, les services publics... « C'est en étant le porteur des colères et des espoirs des gens qu'on est dans son rôle d'élu. Dans le Douaisis, il y a une tradition révolutionnaire de très longue date. C'est toute l'histoire du Douaisis qui amène les militants à s'inspirer du passé pour poursuivre les luttes sociales. » ANNE-LISE TENEUL
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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 16:15

 

La déception est immense à Noisy-le-Sec.

Aux municipales partielles des 5 et 12 décembre 2010, la gauche a perdu la mairie. Pour les communistes, la perspective de reprendre, défendre et développer l’œuvre de la municipalité communiste, longtemps dirigée par Roger Gouhier, s’éloigne encore.

 

Le résultat est sévère. La droite « centriste » du notaire Laurent Rivoire obtient 54,72% au second tour. Pourtant la gauche était sortante et avait repris la municipalité en 2008. Pourtant, nous sortons d’un mouvement national pour les retraites contre le pouvoir de droite auquel les Noiséens ont participé au moins autant, sinon plus, que le reste du pays. Pourtant en 2005, ils avaient voté à 63,06% (avec 65% de participation) contre la constitution européenne défendue par la municipalité de droite d’alors.

101214_Noisy.jpg

Des explications immédiates apparaissent.

 

L’élection partielle a été provoquée par la démission en bloc des élus Europe-écologie-Les-Verts suivie de celle des élus PCF et apparentés.

Une liste s’est constituée contre la maire sortante PS, conduite par Gilles Garnier, membre de l’équipe dirigeante nationale du PCF et par Anne Deo (EEV) qui figurait sur la liste PS en 2008. Des meetings communs PCF-Europe-écologie sont organisés avec notamment Dominique Voynet, la dirigeante « verte » qui se félicite d’avoir débarrassé Montreuil de sa municipalité communiste. Il n’y avait en outre que sept adhérents du PCF sur la liste, Garnier compris. Le Parti de gauche a pu placer des candidats et a gagné finalement une élue.

Pas sûr dans ces conditions que les raisons de la division à gauche aient pu être comprises par tous.    

Au premier tour, la liste PCF-Europe-écolos devance largement la liste de liste de la maire sortante PS. Au second tour, il manque une centaine de voix sur 3400. Les traces de la division, la volonté récurrente de l’appareil PS en Seine-Saint-Denis, conduit par le président du Conseil général Bartolone, d’éradiquer le PCF de son ancien bastion, ont certainement pesé.

La droite, au contraire, réussit parfaitement la fusion entre la liste « Nouveau centre » et la liste UMP. Elle gagne 750 voix entre les deux tours. Sans atteindre les niveaux de Dassault à Corbeil, où avait lieu le même jour une élection partielle, la droite sait rassembler les catégories qui lui sont plus favorables et pratiquer un clientélisme habile, sur fond de résignation à tout changement, même dans les quartiers les plus pauvres.

Les experts en la matière du 9.3. étaient les premiers à applaudir dimanche soir : le populiste racisant maire du Raincy Eric Raoult (rapporteur sur la Burqa), le pseudo-social centriste Lagarde, maire de Drancy.

 

Mais il est nécessaire de rechercher des explications plus profondes. Un chiffres, entre tous, doit attirer notre attention, celui de l’abstention : 63,51% au 1er tour, 59,89% au second tour, un niveau, même pour des élections partielles, très élevé pour des municipales, par nature plus proches des gens.

 

Depuis des années l’organisation du PCF à Noisy comme ailleurs, est laissée en déshérence, malgré l’effort de quelques uns. La période de la Mutation réformiste depuis la fin des années 90 a été fatale aux cellules, si essentielles dans les quartiers. Bien sûr, c’était difficile de les faire vivre mais c’est devenu impossible sans impulsion des directions et sur la ligne de la « gauche plurielle ».

Les travailleurs, les pauvres à Noisy comme ailleurs attendent manifestement autre chose que le discours sociétal-bobo de Mme Voynet, ne comprennent rien aux calculs politiciens, se moquent de la démocratie « participative » bidon.

 

Depuis des années à Noisy comme ailleurs, le PCF, certes attaqué et affaibli, ne fait plus le choix avant tout de la lutte des classes, partant des préoccupations immédiates des populations.

Le Front de gauche, avec ou sans les écolos, les spéculations sur les élections de 2012, ne peuvent pas constituer un point de repère pour elles, même pas pour les communistes qui ne demanderaient qu’à « reprendre du service », ce que certains ont fait pendant cette dernière campagne.

 

Une ligne de classe, un parti communiste foncièrement rivé sur elle, voilà le besoin qui vient de s’exprimer à Noisy-le-Sec, du moins en négatif, pour résister dans la ville et la reconquérir dans l’intérêt du plus grand nombre en 2014, contre la politique au service du capital et ses effets.

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 12:32

Dominique_Touraine.jpgUne dépêche du 10 décembre 2010 informe que Dominique Touraine, secrétaire général du groupe parlementaire de la « gauche démocrate et républicaine » dans lequel siègent maintenant les députés PCF (avant du groupe PCF), va rejoindre le cabinet du ministre de la Ville Maurice Leroy à compter du 20 décembre.

 

Selon le groupe GDR, il s’agit d’un « choix personnel ».

Dominique Touraine « reste communiste », affirme… nul autre que Maurice Leroy.

C’est ahurissant ! La fédération d’Indre-et-Loire du PCF, dont Dominique Touraine est adhérent, lui demande de renoncer à un projet qui sera, à juste titre assimilé à un choix politique, incompatible avec l'action quotidienne, la démarche et les valeurs du Parti Communiste.

Ce n’est plus possible. La véritable orientation politique de D.Touraine est dévoilée. Il est inimaginable qu’il puisse rester au PCF.

 

Ce retournement de veste pose question. Comment un tel opportuniste a-t-il pu rester tant d’années dans une position si stratégique pour le Parti, d’où il a participé activement à toutes ses transformations depuis 15 ans ?

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 16:56

Sénatoriales 2011 : gentil PS ?

 

Militants communistes, les élections sénatoriales ne sont vraiment pas notre premier souci. Elles auront lieu en septembre 2011 suivant un mode de scrutin inique. Nous comptons bien que d’ici là des luttes de l’importance de celle que nous prolongeons sur les retraites auront lieu.

 

Le PS, parti institutionnel s’il en est, lui pense à tout. Il a déjà prévu en bureau national (dépêche AFP du 17 novembre) d’accorder 11 sièges à « Europe écologie – Les Verts » et de « geler » 9 places éligibles pour le Parti communiste français, dont 8 dans les départements où le scrutin a lieu à la proportionnelle par liste, du Rhône à la Seine-Saint-Denis en passant par le Pas-de-Calais.

 

Il est bien gentil le PS de nous englober comme ça. Mais il se trouve que le PCF, grand parti historique d’ancrage national, compte plus de 10.000 élus, 100 fois plus que les Verts.

 

Et, en tout cas pour les rédacteurs de ce site, rien ne l’oblige à s’aligner, dès le départ, sur les différents courants sociaux-libéraux du Parti socialiste versions Strauss-Kahn, Aubry, Hollande ou racoleuse de gauche Hamon. 

 

Les sénateurs communistes, de par le mandat que le Parti leur a donné, de par ce que le PCF représente et porte dans les luttes, ont joué et doivent jouer à l’avenir un autre rôle que celui de supplétif du PS, branche française du Parti socialiste européen.

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 11:15

Pas-de-Calais : le PCF va gagner le canton de Houdain (malgré le désaveu du PG)

Le PCF va gagner un canton dans le Pas-de-Calais.

Dimanche 13 juin avait lieu le premier tour de l’élection cantonale partielle de Houdain, convoquée à la suite de la démission du conseiller général PS, Alain Wacheux, touché par la loi sur le cumul des mandats.

daniel-dewalle-aux-ordres-du-parti-comm-464687.jpgLes candidats du PCF, Daniel Dewalle de Houdain et sa suppléante Annick Duhamel de Bruay-la-Buissière sont arrivés en tête, avec 35,5%. Ils devancent le candidat du PS (31%). Celui-ci s’est désisté et aucun autre candidat ne peut se maintenir au second tour. 

En 2004, le PS avait obtenu 38,4% et le PCF 24,4%.

Les candidats communistes progressent notablement dans les quartiers les plus populaires de Bruay et obtiennent 58% à Houdain, dans un contexte de forte abstention (75%).

Ces résultats particulièrement intéressants sont largement à mettre au compte de l’action militante intense du Parti dans le secteur, notamment pour la défense des services publics et de leurs antennes de proximité.

Le Parti de gauche avait publiquement condamné la candidature communiste « rompant avec la stratégie du Front de gauche ». Son action politicienne de sape n’a pas entravé la poussée du vote communiste, au contraire.

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué du PG, diffusé pendant la campagne. Il est édifiant sur les pratiques et les conceptions du « Front de gauche ».

COMMUNIQUE DU PG-62 :

« Elections cantonales à Houdain

Le Parti de Gauche du Pas de Calais constate que la PCF a décidé de se présenter seul à l’élection cantonale de Houdain. Nous désapprouvons que le PCF local rompe ainsi avec la stratégie du Front de Gauche.
Le Parti de Gauche regrette que le formidable élan citoyen amené par le Front de Gauche lors des européennes et des régionales soit affaibli par une vision boutiquière.
Cette position locale, divergente de celles exprimées par la direction nationale du PCF, contribue de façon désastreuse à désorienter nombre de sympathisants qui percevaient dans notre front, une dynamique politique à la fois capable d’inverser le rapport de force à Gauche et de battre la droite.
Nous restons pourtant pleins d’espoir et de confiance vis-à-vis de notre électorat qui saura, lors de futures élections, rejoindre le Front de Gauche et notre démarche de rassemblement. »

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 13:38

Dîner du CRIF : il y a des invitations que les communistes peuvent s’honorer de ne pas recevoir !

CRIF-BESSON.JPG

Pour la deuxième année consécutive, le CRIF n’invitera pas de « représentants officiels du Parti communiste et des Verts » à son dîner annuel qui aura lieu le 3 février 2010.

 

Son président Richard Prasquier l’a annoncé dans le Parisien du 31 janvier.  Il reproche au PCF de défendre des « mesures de boycott d’Israël », dénonce « l’empressement de certains maires communistes à nommer citoyen d’honneur de leur ville Marwan Barghouti », le dirigeant de l’OLP, emprisonné dans les geôles israéliennes depuis bientôt 8 ans.

 

En 2009, il n’avait pas supporté pas la dénonciation par notre parti de la guerre israélienne à Gaza et la participation des communistes « à des manifestations de solidarité avec les Palestiniens au moment de l’intervention militaire d’Israël à Gaza ».

 

Ce qui est clair pour le CRIF doit l’être aussi pour les communistes :

 

Qui combat la politique colonialiste de l’Etat d’Israël, ses crimes, l’oppression du peuple palestinien n’a pas sa place au dîner du Conseil « représentatif » des institutions juives de France !

Le CRIF n’a d’ailleurs de représentatif que sa prétention à tenir ses positions réactionnaires au nom de toutes les personnes d’origine juive, à tenter de les enrôler derrière son soutien indéfectible à la politique des gouvernements israéliens. L’Union juive française pour la paix, entre autres organisations et personnalités, le dénonce régulièrement.

 

La décision de Robert Hue, alors secrétaire du PCF, de participer à ce dîner politique à partir de 1997 avait suscité une incompréhension chez de nombreux militants de la cause palestinienne, de la paix, de l’anti-impérialisme et une large réprobation dans les rangs du Parti. Marie-George Buffet l’a suivi jusqu’en 2008.

 

Depuis 2009, les choses sont claires. C’est tant mieux.

Encore davantage cette année, avec le choix du CRIF de faire d’Eric Besson l’invité d’honneur de son dîner lyonnais du 28 janvier dernier, en signe évident de soutien à la campagne écoeurante lancée par le « ministère de l’identité nationale et de l’immigration ». La plupart des parlementaires et invités de gauche ont boycotté l’invitation.

 

Comme le précise M. Prasquier pour le dîner parisien, certains « élus communistes pourront venir à titre personnel ». Comme M. André Gerin à Lyon jeudi, seul parlementaire de gauche présent avec Gérard Collomb, maire PS de la ville, ils ne sauraient représenter le PCF.

 

Il y a des invitations que les communistes s’honorent de ne pas honorer, s’honorent encore davantage de ne pas recevoir !

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 15:47

La secrétaire du PCF n’a rien à faire dans l’avion de Sarkozy pour le Liban

 

Sarkozy a invité les dirigeants des partis politiques représentés au Parlement à l’accompagner dans son voyage, samedi 7 juin, au Liban. Il veut que « l’unité de la nation française » s’affirme pour saluer le président nouvellement élu, Michel Sleimane. UMP, centre, UDF (Bayrou) et PS (Hollande) ont répondu oui.

A notre stupéfaction, Marie-George Buffet a également accepté de monter dans l’avion de Sarkozy.

Quelle « unité » pourraient exprimer les communistes avec Sarkozy et ses compagnons de voyage sur la question libanaise ? Avec celui qui a refusé de condamner la guerre d’agression israélienne de l’été 2006, qui veut entraîner la France à le suivre dans son soutien inconditionnel à l’impérialisme américain et à son complice israélien, principaux responsables de la crise politique dans cette région si sensible du monde.

Aucune !

Contrairement à ce qu’indique Jacques Fath, responsable des relations internationales du PCF dans l’Humanité du 5 juin, le problème n’est pas tant de se prêter à une mise en scène politicienne du Président français que d’effacer une opposition fondamentale sur la question de fond. Le PCF saurait trouver beaucoup d’autres occasions pour rencontrer nos camarades du Parti communiste libanais et analyser avec eux ce que signifie l’élection de M. Sleimane dans l’apaisement des tensions libanaises.

Nous demandons à Marie-George Buffet de renoncer à faire ce voyage derrière Sarkozy pour montrer au peuple libanais, aux peuples du Proche-Orient, que la Nation française et sa représentation politique ne le suivent pas comme un seul homme.

Là se trouve la responsabilité du PCF.

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