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NOUVEAU SITE ACTUALISE QUOTIDIENNEMENT: http://vivelepcf.fr/

 

36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 15:08
Le coup de marteau de Noël Zicchina sur le Front de gauche

Article publié dans Corse-Matin du 4 juin 2010

 

zicchina.jpg

Noël Zicchina fait partie de ces communistes qui dénoncent la stratégie d'effacement du PCF au sein du Front de gauche.

 

Des communistes critiquent le Front de gauche. La démarche peut surprendre et le débat est pour le moins inattendu à l'heure où le président de l'assemblée de Corse porte haut le rouge. Et pourtant, des voix dénoncent la « stratégie d'effacement du Parti communiste au profit du Front de gauche ».

S'agit-il d'un coup de faucille dans l'air ? En fait, des communistes insulaires se veulent le relais d'une grogne nationale qui s'amplifierait sur le sujet. Certains communistes « sincères » affichent leur désaccord avec les instances. Noël Zicchina, l'homme à l'écharpe rouge, fait partie de ces militants « déçus » par l'« alliance électorale » lancée en 2008. « C'est quoi le Front de gauche ? Une nouvelle force politique ? Un mouvement ? Autre chose ? Moi, j'appelle ça "la Cosa". Le Front de gauche n'existe pas... », tranche Noël Zicchina.

Membre du comité départemental de la fédération du PCF de Corse-du-Sud depuis 1972, secrétaire général de la CGT de Corse-du-Sud de 1989 à 2000, Noël Zicchina est partisan d'une ligne plus marxiste. « Plus claire », avance-t-il. « Nos dirigeants laissent penser que le parti n'est plus crédible... Et ce n'est pas une spécificité corse. Il y a une volonté délibérée de se cacher derrière un sigle : le Front de gauche. Alors que dans l'île, "la Cosa", n'est constituée que d'une seule force politique : le PCF », s'indigne-t-il.

Préférant le débat d'idées au conflit des hommes, ce communiste de la première heure se bat pour sauver la structure : « Ici plus qu'ailleurs, le Parti communiste ne sert qu'à amener des voix au Front de gauche ».

Il demande le report du congrès national

Noël Zicchina, comme une trentaine d'autres militants insulaires, refuse que le PCF devienne un outil pour les élections. Il estime que le parti doit se recentrer sur son identité. Revenir à des fondamentaux : la lutte des classes. « Je faisais partie des militants qui souhaitaient que le PCF mène sa liste aux territoriales. Une liste ouverte à des progressistes, syndicalistes, mouvements associatifs sur un contenu anti-capitaliste. Je n'ai pas été écouté. Je me suis donc mis en congé du parti », confie le syndicaliste, regrettant l'effacement du PCF « jusque sur le bulletin de vote ». « Depuis, il n'y a plus eu de débat dans la structure. Il n'y a eu aucune transparence sur la réunion et les accords de Venaco, mais aussi sur le contenu politique du programme de Paul Giacobbi... Ce contenu a permis de satisfaire les besoins des élus, non ceux des citoyens ». Et d'ajouter : « On a gagné les élections, en effaçant le PCF ». Félicitant la nouvelle majorité à l'assemblée de Corse, il assène cependant : « Je ne connais pas le contenu du projet commun pour faire une véritable politique de gauche en Corse. J'en appelle à la lutte... Pour les aider... ».

Pourquoi ces communistes montent au créneau aujourd'hui ? « Je m'appuie sur la déclaration des secrétaires fédéraux qui demandent le report du congrès national prévu les 18, 19 et 20 juin prochains à La Défense. Ce congrès devrait permettre d'adopter une feuille de route sur les transformations de notre parti. II a pour but d'institutionnaliser le Front de gauche. Dans ce texte, l'effacement du PCF est mis en évidence. Je pense qu'il est nécessaire de retarder ce congrès, afin de permettre l'implication réelle des communistes ».

Absent de Corse jusqu'au 15 juin, Noël Zicchina a adressé des courriers tous azimuts la veille de la conférence fédérale du PCF de Corse-du-Sud (prévue le 5 juin). Des missives cinglantes. Aux membres du comité départemental, il écrit : « Je pense que l'appellation des élus à la région sous l'intitulé "communistes et citoyens du Front de gauche" aurait mérité débat au PCF de Corse, en lien avec les nouveaux élus. Cette appellation est révélatrice de l'opinion qu'ont certains dirigeants des deux fédérations insulaires qui ne considèrent pas le PCF comme un parti capable de porter le changement ». Et il s'oppose clairement à la dilution du parti : « Je suis convaincu de la nécessité de continuer le PCF de notre temps : démocratique, actif, dynamique, rassembleur, créatif ».

« Je tiens à la souveraineté des communistes »

Dans un second courrier « aux camarades », Noël Zicchina présente le FDG comme un échec. Il n'épargne pas la stratégie du deuxième tour : « Le nom de la liste, Alternance et pas Alternative, en dit long sur la politique de Giacobbi... Et la phrase "la mafia va rentrer à l'assemblée de Corse" a créé un trouble. Et n'a pas aidé ». Il avance : « Nous avons sept élus dont trois sont communistes et quatre sont progressistes... Comment travailler au mieux des intérêts des couches populaires de Corse dans ce contexte ? Cela demande débat et nous avons très peu de relation avec ces élus ».

En refusant de laisser filer toute référence au communisme, Noël Zicchina agite le drapeau rouge. Il souhaite faire vivre et renforcer le PCF. Quitte à prendre à revers les partisans du Front de gauche. « Je tiens à la souveraineté des communistes dans le parti et le peuple a besoin du Parti communiste. Il n'a jamais été aussi utile que maintenant, notamment pour les retraités, les chômeurs, les précaires, les salariés, les commerçants », estime Noël Zicchina qui dit n'avoir « aucune ambition à 65 ans ». Il veut simplement la peau de « la Cosa ». Avec la faucille et le marteau.

Paule Casanova

 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 09:31

L’enjeu des cantonales de mars 2011 pour le « Front de gauche » et pour le PCF

 

Dans la situation politique, après l’abstention record des élections régionales, les élections cantonales de mars 2011 ne sont guère une préoccupation pour les travailleurs et pour la plupart des militants communistes.

Les responsables départementaux du PCF, et c’est bien normal, commencent à songer aux candidatures. Ils savent que c’est un long travail. Il peut et doit être couplé avec l’action dans les luttes.

Trop peu de publicité a été fait sur le bon résultat du PCF aux cantonales de 2008 : 8,77% (1.152.000 voix). En 2004, dans l’autre moitié des cantons, celle qui est renouvelable en 2011, les candidats présentés par le PCF avaient obtenu 7,79% (957.000 voix).

Ces résultats montrent l’ancrage du vote communiste et de l’organisation du PCF, qui atténuent les effets des errements de la stratégie nationale du Parti.

 

Les cantonales seront la dernière élection d’ici 2012.

 

Pour l’instant, les tenants du « Front de gauche » éprouvent bien du mal à trouver une validation électorale, la principale qui vaille pour eux, à leur démarche dans les deux premières tentatives, les européennes et les régionales. Même en forçant le trait. Avec des différences locales, les résultats de 2010 sont souvent en retrait, encore plus nettement en voix, sur ceux du PCF aux élections équivalentes précédentes.

 

Il est donc bien tentant d’annexer le vote communiste aux cantonales de 2011 pour doper le « Front » et marquer un semblant de progrès.

 

Le Parti de gauche, qui ne représente à peu près rien localement, a évidemment tout intérêt à des candidatures « Front de gauche » en 2011. Les cantonales figurent ainsi dans le « paquet électoral » qui tient lieu de perspective politique à Mélenchon (des candidatures communes des européennes de 2009 aux législatives de 2012).

 

La direction du PCF, par exemple dans la lettre du 12 mai 2010 de Marie-George Buffet et Pierre Laurent aux organisations du Front de gauche, rentre implicitement dans la perspective de candidatures « Front de gauche », tout en affirmant « l’ambition nationale de réélire les sortants » et la nécessité « d’examiner les situations département par département ».

La diminution de moitié des élus communistes régionaux au nom du Front de gauche a en effet frappé les communistes et les fédérations du Parti sont (théoriquement) souveraines dans le choix des candidats aux cantonales.

 

Le risque est à nouveau que le PCF apporte les forces militantes et les voix du vote communiste à une « unité », où il passera pour le moins unitaire et qui profitera aux partenaires et à l’étiquette « Front de gauche » effaçant et supplantant progressivement notre parti.

 

Ce risque, ces calculs sont encore plus évidents localement pour les camarades.

Ils doivent nous amener à préparer, au contraire, des candidatures de rassemblement présentées ou soutenues par le PCF, selon les réalités locales, basées sur notre action dans les luttes. L’affirmation du PCF et des positions communistes n’est pas un obstacle mais une condition pour un rassemblement efficace qui affronte par exemple la réforme territoriale de la droite ou certains choix de gestion des exécutifs PS. 

 

Ne laissons pas le vote communiste aux cantonales et l’ancrage militant de notre parti être détournés dans la stratégie politicienne du « Front de gauche », fausse alliance, rassemblement illusoire mais vraie force d’appoint de la social-démocratie.

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 14:49
PARTI COMMUNISTE FRANCAIS                        
Section du Pays Grassois

 

La section du pays grassois du P.C.F réunie le 21 mai 2010 dans le cadre de la préparation du Congrès national ˝d’étape˝ des 18, 19 et 20 juin 2010 exprime :

 

  • son accord avec la description économique et sociale de la crise présentée par les documents.

            Effectivement, notre peuple est à bout !

 

  • des réserves de fond sur :

 

l’analyse qui sous-tend la crise.

      Ce ne sont pas les ˝politiques libérales˝ -terme fourre-tout mais la logique du       capitalisme financier poussée à son extrême qui est la cause de cette crise             structurelle.

 

la terminologie utilisée qui participe d’une approche confuse.

      Alors que le PSE et PPE s’accordent sur toutes les orientations de la construction          ultra capitaliste européenne et que le PS français vote avec l’UMP à l’Assemblée            Nationale et au Sénat un ˝Plan de soutien˝ à la Grèce qui n’est qu’un plan de soutien             aux banques et aux spéculateurs, l’utilisation du terme globalisant et vague de       ˝gauche˝ est de nature à brouiller la perception des réalités économiques et sociales           à révolutionner.

      Aujourd’hui, comme dans toutes les périodes de crise, l’Internationale socialiste et le      parti socialiste français sont les soupapes de sûreté du capitalisme en crise.

      La confusion terminologique entretenue par les documents du congrès n’aide     nullement à une lisibilité de notre politique.

 

la perspective :

      Pour les communistes grassois, l’objectif de transformation de la société ne peut-être    que le socialisme et la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme.

      Le projet émancipateur doit explicitement faire référence à la volonté du PCF de            construire le socialisme.

      Ce qui passe par l’appropriation collective des grands moyens de production et   d’échange.

      ˝Appropriation collective˝ ne signifiant ni ˝étatisation˝ à la soviétique ni ˝autogestion˝ à    la yougoslave, mais un projet bâti à partir de nos réalités d’aujourd’hui intégrant les       échecs et réussites des expériences (et non des modèles) des pays socialistes     d’Europe de l’Est.

 

Sans cette perspective claire, différente et compréhensible par tous, les efforts pour rassembler et mobiliser durablement les travailleurs et les couches les plus pauvres, sont voués à ne donner que des combats ponctuels et sans lendemains.

 

Les communistes du pays grassois regrettent unanimement que le 65ème anniversaire de la victoire de 1945 sur le nazi-fascisme ait été quasiment passé sous silence par notre parti et sa presse alors qu’à l’Est de l’Europe, dans plusieurs pays, les nostalgiques des régimes alliés à Hitler paradent et se voient accorder des pensions de guerre.

Notre parti aurait du être signataire aux côtés des autres communistes du monde de la déclaration commune sur cette victoire dans laquelle l’Armée Rouge et les résistances nationales, souvent animées par les partis communistes, ont joué un rôle déterminant.

 

Ce n’est pas en gommant notre histoire et celle du mouvement communiste du XXème Siècle que l’on pourra offrir une perspective à notre peuple pour le XXIème Siècle.

 

Enfin, les communistes du pays grassois se prononcent pour la création d’une nouvelle internationale progressiste et révolutionnaire qui, sans hiérarchie ni modèle, permette les échanges et la coordination des actions entre forces partageant le même idéal citoyen et révolutionnaire.

 

Cette nouvelle internationale ne saurait se confondre avec le Parti de Gauche Européen auquel ne participent pas divers partis communistes européens représentatifs de leur peuple et qui -comme le Parti Communiste Grec- sont au premier rang de la lutte contre les ravages du capitalisme.

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 14:48

Motion  adoptée à l’unanimité

par les Communistes de la Section de Carqueiranne, lors de leur conférence de Section,

les 19 et 31 mai 2010

 

Préambule

Les communistes carqueirannais tiennent à réaffirmer d’abord leur opposition quant à la tenue d’un congrès, fut-il d’étape, dans une démarche de temps qui ne laisse pas suffisamment la place  à la réflexion  et à l’élaboration de pistes et de décisions. Un congrès dans l’action, oui, mais à condition que soit laissé le temps de véritablement développer des actions, en y consacrant le maximum de nos moyens. Un congrès d’étape annoncé, oui, mais où l’objectif initial de changement de secrétaire général se trouve maintenant noyé dans un ordre du jour   fondamental pour la vie même de notre Parti, et  où les réflexions apparaissent déjà comme des prises de position  qui verrouillent le  35eme  congrès.

Les communistes carqueirannais regrettent donc que la position qui était la leur de  ne tenir ce congrès que dans quelques mois n’ait pas été prise en compte. Une fois de plus nous est imposée, par le haut, une démarche  volontariste qui ne tient pas compte de la réalité de terrain ni de la nécessaire démocratie dans le parti.

Evaluation..

C’est dans un contexte de crise pour les peuples que  le « Congrès d’étape » se tient. Le  capitalisme fait donner toutes les armes dont il s’est doté, en particulier dans les dernières décennies pour accentuer sa recherche de profits à tout prix, et cela maintenant dans la sphère européenne pour ce qui nous concerne. Les évènements se déroulant en Grèce, Portugal, Espagne,  comme  en France,   éclairent, si cela était nécessaire, sur les réelles ambitions du capital, mais aussi sur le rôle des différentes structures politiques ( Communauté Européenne, Fond Monétaire International) et le rôle des formations politiques (Partis de droite, mais aussi Partis Socialistes, Sociaux Démocrates) soutenant ou accompagnant le système. Le Parti Communiste grec (KKE), quant à lui, souligne par son action, toute l’importance et l’utilité de l’existence d’une organisation révolutionnaire, qui ne renonce pas à ses idéaux.

Oui, plus que jamais, face à un capitalisme dévastateur, les peuples ont besoin de Partis Communistes susceptibles de lutter avec eux, pour un changement radical de société, pour l’abolition du capitalisme, pour l’instauration du socialisme démocratique. Face à la mondialisation capitaliste, l’internationalisme communiste se doit d’être puissamment développé.

Plus que jamais, en France, nous avons besoin d’un Parti Communiste Français offensif, clairement anticapitaliste,  internationaliste, rassembleur, unitaire, ne négligeant rien sur sa nécessaire existence et son nécessaire développement.

Cette exigence souligne combien il est urgent de se ressaisir, en mettant un terme aux stratégies (mutation, collectifs antilibéraux, front de gauche de sommet, transformation … ), qui depuis le Congrès de Martigues (30ème Congrès), nous conduisent à un effacement progressif du PCF, ne pouvant qu’aboutir à sa disparition.

Les communistes carqueirannais tiennent à souligner combien la tactique de front de Gauche de sommet pour les régionales , bien loin d’être une stratégie offensive de front de lutte, a été contreproductive et néfaste, appliquée à la région Paca et au département du Var. La perte d’identité et de repère associée à une campagne  tardive et «  tiédasse »  au niveau régional n’a pas permis, malgré une campagne dynamique et identitaire de la Fédération  et des communistes du Var, de s’ancrer dans la volonté exprimée  sur le terrain, et pour laquelle on était attendu, de proposer et de faire autre chose , face à la droite et à la social-démocratie  sortante.

 De plus le déni de démocratie qui a consisté à imposer une tête de liste  Parti de Gauche  dans le Var contre l’avis de plus de 80% des communistes ( les autres s’étant ralliés à une candidature avec le PS dès le premier tour)  et de surplus sans véritable surface politique dans le département ( entreprises et quartiers )  a fortement contribué au résultat que l’on ne peut  sincèrement qualifié de positif  pour le premier tour ni  pour le Parti communiste, ni pour ce qui était appelé Front de Gauche . Et pourtant, dans le même temps,  les socialistes et les verts ne sont pas parvenus à décoller  par rapport à 2004 et après 12 ans de mandat !!

Beaucoup de potentialités de changer les choses n’ont donc pas été travaillées et n’ont pas pu  donner du souffle et des résultats tangibles à ce qui aurait du être un front de lutte  offensif .

L’évaluation de la stratégie de front de gauche, telle qu’elle a été ressentie et concrétisée par les électeurs et surtout par tous ceux qui ne sont pas aller voter, dans les quartiers populaires comme dans les entreprises du département, a le mérite d’être très  claire. Que cela ait été ressenti douloureusement dans l’esprit et dans le cœur des militants communistes qui se sont investis dans la campagne  est un autre volet de cette leçon. Le Front de Gauche de sommet, tel qu’il a été imposé par la Direction nationale pour les régionales est un échec et mène à l’impasse politique par rapport aux besoin exprimés par les gens .

 

Les communistes de Carqueiranne  réaffirment  leur volonté de  la nécessité de mise en place et en œuvre de fronts de lutte,  pour avancer et agir face à des enjeux sociaux fondamentaux, comme l’emploi, les retraites  etc . Fronts qui ont vocation de rassembler dans l’action très largement, avec les partis politiques, toux ceux qui dans le mouvement social, le mouvement associatif et les citoyens veulent avancer sur ces enjeux et contribuer ainsi à changer les choses dans notre société.

En aucun cas, pour les communistes carqueirannais, la stratégie de front passe par la construction d’un pseudo parti politique nouveau à la Die linke, ou  par l’éclatement et le redéploiement du parti communiste comme on a pu le voir en Italie ou en Espagne…

 

Le Parti communiste Français

 

Mais cette stratégie de front de lutte ( rassemblement majoritaire)  ne pourra être efficace sans un outil politique  conséquent et cet outil est le Parti communiste français.

Plus que de « transformation », notre Parti a besoin de redevenir lui même, pour ses adhérents d’aujourd’hui et ceux qui l’ont quitté et qui doivent y revenir, pour ses électeurs, ceux d’aujourd’hui et ceux d’hier qui ne le reconnaissent plus et doivent le retrouver, ceux de demain surtout et en particulier les jeunes.

Identité et repère sont des mots forts , chargés de sens pour qui veut bien les entendre sans œillères et parti pris.

 Les  jeunes  ne sont-ils pas ceux-là mêmes pour qui un projet de société résolument communiste, peut parler , réhabilitant les nécessaires socialisations des moyens de production et des principales banques, la gestion démocratique des services publics, reprenant les principes forts tels qu’a pu les concevoir le Conseil National de la Résistance dans son contexte de lutte et d’émancipation des peuples,  comme les acquis de mai 68. Un projet de justice sociale, fraternité, solidarité, ici et partout dans le monde.

Un PCF porteur de cela , qui retrouve ainsi son identité révolutionnaire, a toute sa place dans une société moderne comme la notre.

Aussi,  le PCF doit-il être présent, es qualité, dans la construction des fronts de luttes  indispensables  face à la crise et aux attaques sans précédent que subit notre peuple.

Aussi, le PCF doit-il être présent, es qualité, dans toutes les élections à venir, cantonales, législatives et présidentielle. L’élection présidentielle doit à l’occasion du premier tour, constituer une opportunité de visibilité nationale.

 

Si la perspective de « transformation » peut avoir un sens, c’est dans la nécessité de créer toutes les conditions, pour faire vivre déjà en interne, nos ambitions d’émancipation des gens, de transparence  et de fonctionnement démocratique réel.

 Il faut mettre un terme au centralisme actuel, qui conduit une poignée de « dirigeants » à décider de tout, pour tous, quand ce n’est pas contre le plus grand nombre. Comment accepter en notre sein, ce que nous refusons et combattons dans la société ? Nos statuts se doivent d’être rénovés pour donner effectivement les pleins pouvoirs à celles et ceux, qui par leur adhésion, par le règlement de leurs cotisations, par leur engagement militant, font et sont le Parti Communiste Français.

  Conférence de section de Carqueiranne  des 19 et 31 mai 2010

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 13:31

Congrès « Réaffirmer la raison d’être du PCF »

500 communistes signent un texte alternatif à celui de la direction en vue du congrès.

 

Article paru dans l'Humanité du 1er juin 2010 (voir le communiqué de presse)

 

 

« Face au capitalisme, aujourd’hui plus que jamais, notre peuple a besoin du PCF  ! » C’est le titre d’un texte alternatif que 500 adhérents de 41 fédérations entendent soumettre au congrès d’étape, les 18, 19 et 20 juin prochain, au même titre que le document de la direction, s’appuyant sur les statuts en vigueur. Une délégation se rend aujourd’hui au siège du Colonel-Fabien pour déposer les signatures et tenir une conférence de presse.


Tout en critiquant l’organisation du congrès, le texte souhaite que les assises réaffirment « toute l’actualité de la raison d’être du PCF », reprochant ainsi à la direction communiste d’œuvrer à « l’effacement du Parti » au bénéfice du Front de gauche. Il demande l’établissement du bilan de cette alliance, « en termes de renforcement du PCF et de l’efficacité de son action ». Nul doute pour les signataires que la stratégie du Front de gauche est à rejeter. Selon eux, il « a poursuivi et accentué la ligne politique précédente de la direction du Parti, dans la lignée de l’épisode des collectifs antilibéraux ». Le texte de 20 pages, qui analyse la crise du capitalisme et donne son point de vue sur le projet de société, estime que « le PCF doit redevenir pleinement indépendant dans son intervention, retrouver le discours d’un parti révolutionnaire sur des positions de classe ».

 

Dans ce sens, il se prononce pour une candidature communiste à l’élection présidentielle de 2012. La question devrait être posée « dès maintenant ». « Nous n’y échapperons pas, d’autant moins que la démarche du Front de gauche a déjà placé Mélenchon dans l’orbite de 2012 et qu’il ne manquera pas un instant de nous le rappeler », écrivent-ils. Éric Jalade, secrétaire départemental du Tarn, espère que ce texte, qu’il a paraphé, sera non seulement « discuté » mais « soumis au vote » des congressistes.

 

 

Mina Kaci

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 15:00

Congrès extraordinaire du PCF, 18, 19 et 20 juin 2010

 

A ce jour (2 juin - 15h00), 580 communistes de 54 fédérations ont signé le texte alternatif:

 

"Face au capital, aujourd'hui plus que jamais, notre peuple a besoin du PCF"

 

CONTINUONS!

Pour imposer un vote, statutaire, sur les textes. Sinon le "congrès" n'est pas un congrès du PCF.

Pour porter le débat sur le fond de la situation politique et des orientations stratégiques de la direction. Une résolution en forme de "fait accompli" ne doit pas avoir de valeur.

Le débat dans le PCF ne peut se réduire à quelques positions vagues de "personnalités".

 

Vive le PCF!

 

 

AESCHELMAN  Daniel      02    Saint-Quentin

AHEE  Jeanne      75    XIX

AHEE  Yves  75    XIX

ALEC  Vasile      02    Saint-Quentin

ALI   Alain 02    Saint-Quentin

ALI   Jeanne      02    Saint-Quentin

ALLEG       Henri 91    Palaiseau

ALLEG-SALEM Gilberte    91    Palaiseau

ANORGA      Jacques     75    XIX

ANTOINE     Alain 54    Jarnisy

ANTOINE     Manuel      54    Jarnisy

ANTONIK     Jean-Pierre 54    Jarnisy

ANTRAYGUES  Aurelien    02    Saint-Quentin

ARNAULT     Pierre      75    XIX

ARNAULT     Michaella   75    XIX

ASPAR François    75    XIX

ASUERO      Evarista    75    XV

AURIOL      Stéphane    75    RATP

AVENEL      Marco 75    XV

BAGHOUMINA  Pascal      02    Saint-Quentin

BAILLARGEAT Mathieu     54    Jarnisy

BAKULI      Marcel      94    Fontenay-sous-Bois

BARBARA     Martial     75    XIV

BARDE René  81    Lavaur

BARNIER     Jean-Pierre 75    XV

BARRA Rémi  38    Saint-Martin-d'Hères

BARRE Albert      75    XV

BARRE Morane      75    XV

BARSOTI     René  38    Saint-Martin-d'Hères

BARTHELEMY  Pierre      77    Coulommiers

BAUER Roland      95    Villiers-le-Bel

BAUS  Elise 54    Jarnisy

BAUS  Jean  54    Jarnisy

BEAUFORT    Bruno 02    Saint-Quentin

BECOURT     Corinne     02    Saint-Quentin

BEDNARIK    Pascal      92    Malakoff

BEGARDS     Francine    81    Castres

BEGLIA      Hélène      83    Toulon

BELLEMIN    Maryvonne   38    Saint-Martin-d'Hères

BELLICHE    Karima      02    Saint-Quentin

BELLICHE    Nora  02    Saint-Quentin

BENABID     Chahid      38    Eybens

BENBARA     Abdellah    75    XIII

BERNABE     Frédéric    70    Vesoul

BERNABE     Jean-Luc    70    Vesoul

BERNARD     Nicole      75    XV

BERNARD     Guy   44    Couëron

BERNARDIN   Jacques     70    Héricourt

BERNATETS   Jean-Claude 02    Chauny

BERNATETS   Monika      02    Chauny

BERTRAND    Françoise   31    Verfeil

BERTRAND    Robert      31    Verfeil

BESSON      Jérôme      10    Romilly

BESTERO     Umberto     02    Saint-Quentin

BEUNE Albert      24    Jumilhac

BEYRAND     Michel      87    Cheminots

BEYRIES     Christine   75    XV

BIDAUD      Bernard     21    Beaune

BIDAUD      Annie 21    Beaune

BIGAND      Jean-Luc    02    Saint-Quentin

BILLEMONT   Raymond     02    Saint-Quentin

BISERRIER   Pierre      38    Saint-Martin-d'Hères

BISERRIER   Rolande     38    Saint-Martin-d'Hères

BLONDEL     Françoise   02    Saint-Quentin

BODIN David 79    Niort

BOISSARD    Fernand     24    Jumilhac

BOISSARD    Gilbert     24    Jumilhac

BOISSARD    Jean  24    Jumilhac

BONNET      Pierre      07    Ruoms

BOUIS Pierre      34    Florensac

BOUKHALFA   Pierre      74    Cran-Gevrier

BOULAY      Raymond     49    Montreuil-Juigné

BOUNE Myriam      75    V

BOYER Lucien      24    Lanouaille

BOYER Marcel      24    Lanouaille

BRANCOURT   Bruno 02    Saint-Quentin

BRANCOURT   Jean-Luc    02    Saint-Quentin

BREMOND     André 81    Castres

BRENIER     Henri 38    Saint-Martin-d'Hères

BROGNIART   Charly      75    RATP

BRULE Alfred      35    Redon

BRUNET      Jean-François     13    Fos

C.    Eugène      38    Saint-Martin-d'Hères

CAILLE      Anthony     75    XII

CAMILLINI   Jean-Pierre 54    Jarnisy

CAMILLINI   Marie-Thérèse     54    Jarnisy

CANCHO      Paul  75    XIX

CANU  Roger 92    Malakoff

CARPENTIER  Laurie      02    Saint-Quentin

CARPENTIER  Paulette    02    Saint-Quentin

CARPENTIER  Christine   75    XVIII

CARPENTIER  Jacques     81    Graulhet

CARRIER     Serge 02    Saint-Quentin

CASIER      Serge 02    Saint-Quentin

CASTEX      Jean  81    Les Bastides

CATHELAIN   Henriette   07    Sud-Ardèche

CATHELAIN   Victor      07    Sud-Ardèche

CATTEAU     Jean-Philippe     02    Saint-Quentin

CAUMONT     Pierre      32    Marciac

CESAR Jean-Claude 02    Saint-Quentin

CHABANNEAU  Alain 24    Lanouaille

CHABANNEAU  Nicole      24    Lanouaille

CHABERT     Pierrette   02    Saint-Quentin

CHANTRELLE  Jean  92    Malakoff

CHANTRELLE  Laurence    92    Malakoff

CHARLES     Frédéric    75    XIII

CHATAIN     Jocelyne    83    Carqueirane

CHATAIN     Monique     83    Carqueirane

CHATEIL     Daniel      75    XV

CHATELIER   Suzanne     24    Lanouaille

CHAUVET     Robert      75    XV

CHERRUAULT  Yann  75    XIV

CHICOINE    Louis 23    Flayat

CHICOINE    Patricia    23    Flayat

CHINAULT-PAYEN    Marie-France      94    Ivry

CHOMONT     Guillaume   21    Dijon

CHOQUEL     Gilles      58    La Charité

CHOULY      Stéphane    75    XV

CHRISTOFORIDES    Catherine   75    XVIII

CIALDELLA   Vincent     38    Grenoble

CLAUD Camille     24    Lanouaille

CLAUD Jacqueline  24    Lanouaille

CLAUD Véronique   24    Lanouaille

CLAUD Xavier      24    Lanouaille

CLAVEL      Evelyne     92    Malakoff

CLAVEL      Jean  92    Malakoff

CLAVIER     Albert      38    Saint-Martin-d'Hères

CLET  Franck      38    Saint-Martin-d'Hères

CLOCHEY     Yvan  70    Jussey

COLLAS      Evelyne     80    Camon

COLLAS      Georges     80    Camon

COLLET      Joël  74    Annecy

COPIN Joël  62    Rouvroy

COPIN Nadine      62    Rouvroy

CORADIN     Régine      75    XV

CORBONNOIS  Sebastien   02    Saint-Quentin

CORONA      Ana   38    Saint-Martin-d'Hères

CORZANI     Joelle      54    Jarnisy

COSKUN      Alexis      67    Strasbourg-Centre

COSTANTINI  Alain 54    Jarnisy

COSTE Etienne     21    Dijon

COSTE Gérard      24    Lanouaille

COSTE Noël  24    Lanouaille

COSTE Renée 24    Lanouaille

COTTEVERTE  Gérard      93    Noisy-le-Sec

COTTY Jean-Louis  77    Mitry-Mory

COULON      Roger 18    Vierzon

COVACHO     Camille     75    XV

COVACHO     Paul  75    XV

CREVOISIER  Thérèse     70    Héricourt

CREZEGUT    Anthony     75    XV

CRISTINA    Gérard      75    XV-RATP

DA SILVA    Horracio    02    Saint-Quentin

DAIMEZ      Chantal     02    Saint-Quentin

DALET Magali      13    Aix

DALVARD     Gilbert     70    Vesoul

DAMBRAINE   Christophe  81    Lavaur

DAMIANI     Jacques     94    Fontenay-Sous-Bois

DANG TRAN   Jacqueline  35    Rennes

DANG TRAN   Emmanuel    75    XV

DARDENNES   Gérard      35    Rennes

DAVID Roland      70    Vesoul

DAVOISE     Olivier     75    RATP

DE FINFE    Marcelle    75    XIX

DE MATTEIS  Mireille    54    Jarnisy

DE POILLY   Alain 94    Fontenay-sous-Bois

DEBEAUVAIS  Fabienne    80    Amiens

DECOMBLE    Josette     02    Saint-Quentin

DEFFONTAINE Claude      75    XVI

DEGAUGUE    Arlette     75    XV

DEGUISE     Loic  02    Saint-Quentin

DEL MASCHIO Gérard      75    XV

DEL RIZZO   Olivier     70    Héricourt

DELAIRE     Elisabeth   02    Saint-Quentin

DELETANG    Laure 92    Malakoff

DELIGNY     Michel      02    Saint-Quentin

DELMAS      Gilbert     38    Echirolles

DELPRAT     Gérard      31    Revel

DENIS Guy   02    Saint-Quentin

DENIVET     Françoise   02    Saint-Quentin

DERMIEN     René  02    Saint-Quentin

DERRIEN     Henri 75    XV

DESMIDTS    Jean-MArie  02    Saint-Quentin

DESVALLOIS  Laurent     24    Jumilhac

DESVALLOIS  Liliane     24    Jumilhac

DETRE Eddy  02    Saint-Quentin

DIA   Maamadou    02    Saint-Quentin

DICONNE     Daniel      75    XV

DICONNE     Stéphane    75    XV

DIFFALAH    Nasser      70    Héricourt

DOIX  Bernard     75    XV

DONDON      Yvette      24    Lanouaille

DRELON      Jean-Pierre 18    Vierzon-Ville-SNCF

DREYFUS     Charles     92    Clamart

DROUARD     Georges     70    Héricourt

DUBOIS      Nicole      24    Jumilhac

DUMONT      Gérard      07    Sud-Ardèche

DUQUESNOY   Gérard      62    Avion

DURAND      Raymond     81    Lavaur

DURIN Annie 70    Champagney

DUVAL Nicole      75    XIX

EL MAHDI    Karroum     02    Saint-Quentin

EMERY Claude      24    Lanouaille

EMONOT      Marcel      70    Vesoul

EVELOY      Jean-Marie  02    Aubenton

FADY  Guy   70    Champagney

FAINZANG    Nathalie    72    Le Mans

FAINZANG    Claude      75    XIX

FAINZANG    Fabien      75    XIX

FEBURIER    Thérèse     02    Saint-Quentin

FERRON-LEROY      Gervaise    94    Nogent-sur-Marne

FIGUERES    Gilles      40    Pouillon

FONCY Jean  24    Jumilhac

FONTAINE    Annie 02    Saint-Quentin

FONTAINE    Jeannot     02    Saint-Quentin

FONTAINE    Bernard     02    Saint-Quentin

FONTAINE    Marc  02    Saint-Quentin

FONTAINE    Ghislaine   02    Saint-Quentin

FORGUES     Simonne     75    XV

FOURNIER    Marcellin   81    Castres

FRANCESCHI  Félix 2A    Ajaccio

FRASSIN     Marie-Ange  81    Castres

FRICOUT     Hélène      24    Jumilhac

FRICOUT     Serge 24    Jumilhac

GABELLONI   Anette      75    III

GABERT      Jean-Jacques      02    Saint-Quentin

GABERT      Michèle     02    Saint-Quentin

GALANTINI   Pascal      54    Jarnisy

GARCIA      Jacqueline  10    Romilly

GARCIA      José  10    Romilly

GARCIA      Tenessee    21    Dijon

GASSANE     Pierre      75    XV

GAUTHE      Marc  75    XV

GAWSEWITCH  Josette     75    XV

GAWSEWITCH  Stéphane    75    X-SNCF

GELLEE      Janine      40    Aire-sur-Adour

GENY  Lison 13    Pays d'Aix

GEOFFRAY    Jean-Paul   75    XV - RATP

GERARD      Nicolas     02    Saint-Quentin

GERMAIN     Benoît      70    Champagney

GERMAIN     Roland      70    Champagney

GIACOMO     Francis     70    Vesoul

GIMENEZ     Gisèle      81    Albi

GIORDANA    Jacques     38    Saint-Martin-d'Hères

GIORDANA    Alice 38    Saint-Martin-d'Hères

GIRARD      Joelle      75    XIII

GIRARD      Alain 94    Valenton

GIROD Jean-Louis  70    Héricourt

GORIN Christophe  78    Mantes

GOULLON     Alain 94    Vitry

GOY   Justine     38    Saint-Martin-d'Hères

GOY   Ezio  38    Saint-Martin-d'Hères

GRAGNANO    Jean  83    Saint-Maximin

GRAND Roger 38    Saint-Martin-d'Hères

GRAPPE      Jean-Jacques      38    Saint-Martin-d'Hères

GRAUX Christian   94    Créteil

GUERRIN     Fabienne    70    Vesoul

GUERRIN     Françoise   70    Champagney

GUERRIN     Hubert      70    Champagney

GUIDI Pierre      38    Saint-Martin-d'Hères

GUILBAUD    Serge 95    Argenteuil

GUILLET     Laurent     38    Saint-Martin-d'Hères

GUILLOIS    Françoise   92    Malakoff

GUILLOIS    Géraldine   92    Malakoff

GUILLON     François    75    XV

GUIRAUD     Elise 75    XIX

GUZZO Saverio     54    Jarnisy

HAGE  Odile 59    Douai

HAREL Guy   37    Montlouis

HAUDEGOND   Nicolas     02    Saint-Quentin

HAUDEGOND   Valerian    02    Saint-Quentin

HAYS  Alain 95    Villier-le-Bel

HAZEBROUCK  Pierre      38    Saint-Martin-d'Hères

HEBRARD     Catherine   81    Lavaur

HELSEN      Geoffrey    59    Seclin

HERGOTT     Christian   70    Vesoul

HERNANDEZ   José  81    Albi

HERNANDEZ   Marie-Lou   81    Albi

HEROT Jean-Pierre 92    Boulogne-Billancourt

HERRERO     Alfred      93    Bagnolet

HERRERO     Gisèle      93    Bagnolet

HEUCLIN     Sylvie      02    Saint-Quentin

HONG  Yong Bin    75    XV

HOTE  Michel      73    Moûtiers

HOTTE-HUILLARD    Nicole      75    XV

HURTEBISE   Dominique   02    Saint-Quentin

IACONANTONIO      Santos      38    Saint-Martin-d'Hères

IACONANTONIO      Sylvie      38    Saint-Martin-d'Hères

ILLE  Pierre      78    Plaisir-Les Clayes

JADE  Jessica     13    Aix

JAILLET     Remi  34    Sète

JALABERT    Gilbert     31    Verfeil

JALADE      Eric  81    Castres

JAMELOT     Joran 75    XV

JAMELOT     Gérard      91    Orsay-Fac

JANSSEN     Edmond      75    XIII

JARRY Raymond     24    Jumilhac

JAVANNEAU   Paul  24    Jumilhac

JEAN  Danielle    2B    Cap Corse

JEAN  Robert      2B    Cap Corse

JIMENEZ     Jeanne      81    Castres

JOINEAU     Christian   93    Bagnolet

JORQUERA    Christophe  38    Saint-Martin-d'Hères

JORQUERA    Roger 38    Saint-Martin-d'Hères

JOUY  Yvon  51    Loivre

JUPIN Maryse      02    Saint-Quentin

KDOUH Diana 38    Saint-Martin-d'Hères

KERENFLECHE Corinne     02    Saint-Quentin

KOCZANSKI   Joseph      54    Briey

KOCZANSKI   Jacqueline  54    Briey

KOLLI Anne-Marie  33    Bassin d'Arcachon

KOZUCH      Véronique   54    Jarnisy

KUPERSTEIN  Armand      75    XIX

LABOUREUR   Alain 94    Fontenay-sous-Bois

LAFLEUR     Marie-France      81    Lavaur

LAFLEUR     Michel      81    Lavaur

LAMBERT     Jacques     13    Vitrolles

LANDAIS     Benjamin    75    V

LANDELLE    Christian   07    Sud-Ardèche

LANDOIS     Florence    38    Saint-Martin-d'Hères

LAROSIERE   Jean-François     59    Douai

LARTIGUE    Guy-Robert  33    Bègles

LATCHER     Jean-Pierre 81    Lavaur

LATREILLE   Michel      75    XV

LAURENT     Denis 70    Vesoul

LAVEANT     Colette     75    XII

LAVEILLE    Georges     02    Saint-Quentin

LE GLOAHEC  Yves  38    La Tour de Beauvoisin

LE LIGEOUR  Yvon  93    Montreuil

LECHERBOURG Gaston      92    Malakoff

LECLERCQ    Michel      75    XIX

LECLERCQ    Gabrielle   75    XIX

LECOQ Armand      34    Béziers

LEFEVRE     Léonie      02    Saint-Quentin

LEGER Jean  75    XIX

LEGRAND     Bernadette  02    Saint-Quentin

LEGRAND     Christian   02    Saint-Quentin

LEGRAND     Linda 02    Saint-Quentin

LEONE Elena 38    Saint-Martin-d'Hères

LEONE Guiseppe    38    Saint-Martin-d'Hères

LEONE Joséphine   38    Saint-Martin-d'Hères

LEPINE      Lyonnelle   02    Saint-Quentin

LEQUEU      Bernard     92    Malakoff

LESIEUR     Roger 02    Saint-Quentin

LESTRAT     Ernest      75    XV

LESUR Alexandre   02    Saint-Quentin

LIEVIN      Fabienne    70    Jussey

LIEVIN      Patrick     70    Jussey

LIGLET      Michel      70    Vesoul

LINIKOFF    Serge 92    Chaville

LISON Gény  13    Pays d'Aix

LOPIN Assumpta    69    Lyon

LORA  Ignace      38    Saint-Martin-d'Hères

LOTH  Walter      02    Saint-Quentin

LOUBOUTIN   Yannick     29    Brest

LOUIS Marie-Madeleine   02    Saint-Quentin

LUBRINA     Antoine     03    Montluçon

LUCAS Fabrice     75    XV-RATP

LUNEAU      Emmanuel    75    La Poste

MACHERET    Alain 70    Vesoul

 

MAIGROT     Yolaine     75    XIV

MALCLES      Robert      30    Nîmes

MALFAIT     Patrick     59    Roubaix

MALLIERE    Jean  92    Antony

MANGANO     Joseph      38    Saint-Martin-d'Hères

MANIETTE    Jacky 02    Saint-Quentin

MARCHAND    Claude      94    Villejuif

MARIE Arlette     02    Saint-Quentin

MARIE Roger 02    Saint-Quentin

MARION      Fabien      13    Durance Trévaresse

MARLIN      Serge 75    V

MARLIN      Ginette     75    V

MARQUES     Camille     75    XIV

MARSAUD     Marie-Louise      24    Lanouaille

MARSAUD     Pierre      24    Lanouaille

MARTINEZ    Gaby  81    Graulhet

MAUROY      Lois  02    Saint-Quentin

MAURY Nicolas     13    Istres

MAZABRAUD   Marie 24    Jumilhac

MEGE  Daniel      75    XV

MERINO      Marie 31    Verfeil

MERINO      Yvan  31    Verfeil

MERY  Jean  24    Bergerac

MICHEL      David 02    Saint-Quentin

MIGNEAU     Gilbert     24    Jumilhac

MIGNONI     Jean-Louis  13    Marseille - Centre Ville

MIGNOT      Henri 24    Jumilhac

MOINE Sabrina     70    Vesoul

MOLITOR     Georges     70    Lure

MOLITOR     Odile 70    Lure

MONNERON    Yvette      92    Malakoff

MONNINI     Eric  54    Jarnisy

MONVILLE    Aymeric     75    XIV

MOREAUX     Jeoffroy    13    Marseille V

MORILLON    Guy   75    XV - RATP

MORLOT      Claudine    70    Lure

MORLOT      René  70    Lure

MORVAN      Pierre-Yves 80    Amiens

MOUREAUX    Pierre      70    Vesoul

MOUTON      Muriel      13    Salon de Provence

MUZARD      Patrice     70    Gray

NADEAU      Christian   40    Haute-Lande

NARDARI     Yves  81    Verfeil

NEGRI Dominique   38    Saint-Martin-d'Hères

NEGRI Jean-Louis  38    Saint-Martin-d'Hères

NICOLAS     Chantal     70    Héricourt

NOWACK      Dominique   02    Saint-Quentin

ODETTI      Christiane  81    Lavaur

ODOUL Alain 75    XV

OUKZIZ      Moha  81    Albi

OUZEAU      Marcel      24    Lanouaille

PACLET      Michel      75    XV

PAGE  Nathalie    02    Saint-Quentin

PAGE  Raymond     02    Saint-Quentin

PANIGHETTI  Norma 75    XV

PAQUIS      Muguette    70    Champagney

PASSOT      Bruno 75    XVIII

PATE  Jean-Claude 50    Briquebec-Valognes

PAYEN Roger 07    Sud-Ardèche

PAYEN Bernard     94    Ivry

PEINTRE     Junon 75    XV-RATP

PEPIN Jean-Claude 38    Saint-Martin-d'Hères

PEPIN Albert      38    Saint-Martin-d'Hères

PEPIN Pierre      38    Saint-Martin-d'Hères

PERRIN      Michel      87    Cheminots

PETIT Paule 75    XV

PEYRAUD     Janine      75    XV

PEYRAUD     Jean-Claude 87    Cheminots

PICCARETA   Majorie     38    Echirolles

PICCARETA   Nathalie    38    Fontaine

PICCARETA   Savino      38    Echirolles

PIERIN      Francis     02    Saint-Quentin

PILLEUX     Jacqueline  75    XVIII

PILLON      Marie-Thérèse     37    Descartes

PINONT      Léonie      24    Jumilhac

PLAT-DIOT   Christiane  02    Saint-Quentin

PLE   Aurélie     02    Saint-Quentin

PLE   Christian   02    Saint-Quentin

PLE   Lucette     02    Saint-Quentin

PLE   Sabrina     02    Saint-Quentin

POINSOT     Jean-Pierre 70    Gray

POINT Jean-Pierre 02    Saint-Quentin

POLLE Valérie     02    Saint-Quentin

POUPON      Olivier     02    Saint-Quentin

POUPON      Ghislaine   02    Saint-Quentin

POUPON      Pascal      02    Saint-Quentin

POURCIN     Alain 70    Rioz

PRUVOST     Benjamin    42    Saint-Etienne

PUDEPIECE   Didier      02    Saint-Quentin

PUDEPIECE   Jean-Jacques      02    Saint-Quentin

PUYGRENIER  Claudine    38    Saint-Martin-d'Hères

PUYGRENIER  Henri 38    Saint-Martin-d'Hères

PUYGRENIER  Juliette    38    Saint-Martin-d'Hères

QUARRE      Gisèle      38    Saint-Martin-d'Hères

QUEIROS     David 38    Saint-Martin-d'Hères

QUERTELET   Philippe    02    Saint-Quentin

RAIN  Yannick     77    Meaux

RAKOTONDRAHAJA    Gérard      75    XV

RATINAUD    Jean  75    XV

RAYNAUD     Jean-Paul   87    Cheminots

REDOIS      Joëlle      95    Argenteuil

REIGNIER    Chantal     54    Jarny

REIGNIER    Claude      54    Jarny

REZAÏ Hamid 38    Saint-Martin-d'Hères

RIBOULET    Philippe    34    Béziers

RICHARD     Georges     38    Saint-Martin-d'Hères

RICHARD     Laurent     38    Terres Froides

RICHARD     Josette     70    Héricourt

RICHARD     Simone      75    XV

RICHET      Jean-Luc    02    Saint-Quentin

RIGAUD      Philippe    75    XV-RATP

RIO   Paul 58    Guérigny

RIVES Jean-Max    89    Auxerois

RIVIERE     Nicole      33    Deux-rives

RIVOALLAN   Gilles      75    La Poste

ROBIN Arlette     81    Castres

ROCHE André 24    Lanouaille

ROCHE Claude      24    Lanouaille

ROCHE Liliane     24    Lanouaille

ROCHE Xavier      24    Jumilhac

ROLLO Stéphane    38    Saint-Martin-d'Hères

ROMERO      Roger 33    Bassin d'Arcachon

ROQUIN      François    38    Saint-Martin-d'Hères

ROSALIE     Christian   31    Verfeil

ROUGERIE    Daniel      59    Lille

ROUGIEUX    Monique     75    XX

ROUQUETTE   Géraldine   81    Castres

ROUQUETTE   Jean-Marie  94    Créteil

ROUTIER     Eliane      75    XV

RUIZ  André 70    Champagney

RZEPKA      Christian   02    Saint-Quentin

RZEPKA      Raymonde    02    Saint-Quentin

SABATIER    Evelyne     31    Verfeil

SABATIER    Michel      31    Verfeil

SABATTIER   Claudine    07    Sud-Ardèche

SABATTIER   Henri 07    Sud-Ardèche

SABATTIER   Liliane     92    Bagneux

SABBE Didier      75    RATP

SADIN Claude      60    Noyon-Ribécourt

SAHAL Francis     81    Lavaur

SALEM Jean  75    XV

SALVADOR    Pascal      54    Jarny

SANCHI      Luigi-Alberto     75    XIX

SANTALUCCIA Albert      92    Bagneux

SANTAMBROGIO      Jean-Marc   54    Jarnisy    

SANTAMBROGIO      Véronique   54    Jarnisy    

SAURET      Thierry     24    Jumilhac   

SAUVET      Bruno 02    Saint-Quentin    

SAVARIN     Jean-Louis  70    Rioz 

SAVARY      Jean-François     02    Saint-Quentin    

SEGOUFFIN   Ygor  31    Saint-Lys  

SEGOUFFIN   Stéphanie   31    Saint-Lys  

SERMET      Brigitte    70    Vesoul     

SEVERAC     Dimitri     02    Val d'Origny      Maire-adjoint de Saïx CD

SIGURET     "Andrée ""Pépée"""      75    XIX  

SIMON Jean-Louis  70    Champagney 

SOLET Nicole      75    XV   

SPAETER     Didier      54    Hussigny   

SPLET Antoine     67    Strasbourg-Centre

SUBRA Roger 80    Amiens     

TALLOT      Jean-Claude 93    Montreuil 

TARDE Pierre      03    Neuilly-le-Réal

TASSERIT    Brigitte    02    Saint-Quentin

TAVERNIER   Michèle     02    Saint-Quentin

TEBOURBI    Belgacem    75    XV

TENEZE      Gilbert     28    Voves-ParisXIII

THEBAULT    Josiane     24    Jumilhac

THOMAS      Michel      33    Bassin d'Arcachon

THOMAS      Michel      81    Castres

THOMAS      Claudine    92    Malakoff

TIXIER      Georges     02    Saint-Quentin

TIXIER      Laurence    02    Saint-Quentin

TOLLET      Gérard      60    Méru

TORNER      Emile 75    XV

TOURNAY     Jean-Luc    02    Saint-Quentin

TOURNAY     Mauricette  02    Saint-Quentin

TOURNAY     Olivier     02    Saint-Quentin

TOURNAY     Alain 83    Toulon

TOURNAY     Josette     83    Méounes

TRANNOIS    Catherine   02    Saint-Quentin

TRANNOIS    Luc   02    Saint-Quentin

TRIGO Emmanuel    83    Toulon

TRITRE      Michel      70    Champagney

TROCME      Michel      02    Saint-Quentin

TROVERO     Jean-Paul   38    Fontaine

TURCO Cédric      83   

TUTIN Baptiste    02    Saint-Quentin

VACHE Jeannette   80    Amiens

VAGO  Gabrielle   70    Héricourt

VAN BERVESSELES   Jean-Charles      08    Charleville-Mézières

VANDROMME   Huguette    83    Draguignan

VANDROMME   Pierre      83    Draguignan

VANROCKEGHEM      Jean-Marc   02    Saint-Quentin

VARENNE     Georges     02    Saint-Quentin

VATIN       Maud  70    Jussey

VAUJOIE     Dominique   61    Flers

VENDEVILLE  Marie-Christine   75    XI

VIEVILLE    Joel  02    Saint-Quentin

VIGNIER     Luc   75    XV-RATP

VILLAIN     Julien      75    V

VILLARD     Denise      38    Saint-Martin-d'Hères

VILLAUME    Marie-Claire      02    Saint-Quentin

VILLAUME    Pierre      02    Saint-Quentin

VILLETTE    Marie-Jeanne      70    Héricourt

VINCI Christiane  34    Béziers

VINCI Claude      75    XX

VOVARD      Jacques     95    Argenteuil

WEINMANN    Gautier     62    Evin-Leforest

YAGHLEKDJIAN      Pierre      75    XV

YAGHLEKDJIAN      Marc  89    Auxerois

YAGHLEKDJIAN      Marie-Christine   89    Auxerois

YAHIAOUI    Marcel      75    XV

YAN   Joël  64    Nay

YATES Russel      77    Meaux

YUNG  Véronique   70    Gray

ZABALETTA   Carlos      87    Cheminots

ZANET Walter      75    RATP

ZIEGLER     Pierre      52    Saint-Dizier

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 18:14

« Congrès » extraordinaire du PCF du 18 au 20 juin

 

Plus de 500 communistes déposent un texte alternatif et demandent le respect des statuts du parti pour qu’un débat démocratique ait lieu et que le « congrès » en soit un.

 

Communiqué de presse, vendredi 28 mai 2010

 

Conformément aux statuts du PCF, un « collectif de plus de 200 adhérents, issus de plus de 10 fédérations » a déposé place du Colonel Fabien un texte alternatif pour le « congrès » extraordinaire des 18, 19 et 20 juin. Ce texte est intitulé : « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais, le peuple a besoin du PCF ».

Nous sommes maintenant plus de 500 de 41 fédérations à l’avoir signé, dont plusieurs secrétaires de section, de fédération, neuf membres du Conseil national.

Un congrès du PCF est un événement important. Aussi nous ne pouvons pas accepter les conditions dans lesquelles la direction du parti l’organise. Le processus est réduit à 7 semaines pour réfléchir sur un ensemble de 2 textes qui ne sont pas soumis à amendement des communistes.

D’où sortiront les résolutions que le congrès va finalement adopter et qui doivent engager l’avenir de notre parti jusqu’en juin 2011 ?

L’ordre du jour de ce qui est présenté comme un congrès « d’étape » est lourd. Il dépasse largement le simple remplacement de Marie-George Buffet, et de fait, la désignation officielle de Pierre Laurent comme chef de file du Parti. Il s’agit d’installer le « Front de gauche » comme stratégie du Parti et de poursuivre « les transformations » du Parti lui-même dans cette perspective.

Début avril, 5 secrétaires de fédération ont demandé le report du « congrès » sans être entendus.

Nous avons déposé un texte alternatif pour ne pas laisser passer un « congrès » bâclé qui engage les communistes tout en les écartant de la décision.  

Nous ne voulons pas que soit entérinée la poursuite d’une stratégie d’effacement du PCF, en contradiction avec la décision des communistes au 34ème congrès de maintenir, faire vivre et renforcer leur parti.

Nous refusons de laisser notre parti être enfermé dans la perspective des élections de 2012, dans des négociations politiciennes sans fin, aussi bien avec JL. Mélenchon qu’à l’intérieur même du parti, pour, en fin de compte, ne servir que de force d’appoint à une alternance social-libérale.

Le rejet croissant du capitalisme, le développement et l’extension des luttes appellent l’existence et le renforcement du PCF, validé dans ses fondements théoriques, son identité révolutionnaire, sa forme d’organisation qui a permis l’intervention politique des travailleurs de notre pays.

Le renforcement du PCF sur ces bases n’est pas un obstacle au rassemblement. Au contraire c’est un atout, une condition du rassemblement qui peut et doit mettre en échec la politique au service du capital et du patronat, à partir des luttes, et ouvrir la perspective d’alternative politique en 2010, en 2011, en 2012.

Nous demandons à la direction du PCF de respecter les statuts du Parti, d’organiser un vote pour le choix de la base de discussion du congrès entre son texte et celui que nous proposons.

Sans quoi le « congrès d’étape » ne pourra pas prétendre être un « congrès du PCF » mais ne sera qu’une simple assemblée nationale extraordinaire.

Nous déposerons mardi 1er juin 2010 à 11h15 l’ensemble des signatures rassemblées au siège du Parti, 2 place du Colonel Fabien.

Contacts : Corinne Bécourt, section de Saint-Quentin, membre du CN (corinnebecourt@hotmail.fr) ; Frédéric Bernabé, secrétaire de la Fédération de la Haute-Saône, CN (pcf70@wanadoo.fr) ; Emmanuel Dang Tran, secrétaire de la section de Paris 15ème, CN (pcf15@wanadoo.fr); Fabienne Debeauvais, section d’Amiens, CN ; Claude Fainzang, section Paris 19ème , CN (claude.fainzang@wanadoo.fr) ; Eric Jalade, secrétaire de la fédération du Tarn, CN (eric.jalade@orange.fr); Dominique Negri, secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères, CN (d.negri@wanadoo.fr); Christian Tabaglio, section de Jarny, CN (christian.tabaglio@wanadoo.fr)

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 22:40

A propos d’un congrès qui n’en est pas un, tout en étant un

Par Bernard Trannoy (section Bassin d’Arcachon)

Le 21 mai 2010

Extrait du « Texte N°2 - Pistes de travail pour un Parti communiste français transformé » : « En bref, il s’agit ensemble de mettre à plat l’organisation de la direction nationale et de la soumettre à la discussion du Congrès avant la discussion sur les noms. La Commission fera rapidement une proposition d’organigramme soumise au débat. Par cette méthode, nous voulons poser une première pierre, concrète, de changement de notre direction. »


Là encore le flou, le chèque en blanc. Les transformations du parti envisagées sont déconnectées du projet et de la perspective dont le parti se devrait d’être le porteur. Une évidente articulation parti/Projet est à penser. Le parti au service du projet, un projet pour le parti. Alors que ce qui nous ai proposé c’est un parti au service des visées purement électorales d’une nomenklatura.

Des directions qui par ailleurs ne répondent plus ou pas de leurs activités ou de leur non activité.

 

Quelle production ?

 

Les seuls dont on a un écho nous parviennent en bas. (La commission agriculture, pêche et forêt – Le collectif entreprises et de temps à autre Communisme et écologie) pour les autres c’est encéphalogramme plat, la mort clinique.

Le site du PCF qui devrait être un lieu de ressources, ne remplit pas son rôle. Mal foutu, mal organisé, son intérêt est faible, voir quasi nul. Heureusement, il y a un certain nombre de site animé par des camarades ou des collectifs de camarades ou proche de ce qui devrait être nos fondamentaux qui présente plus d’intérêt et de richesse.

 

En fin de compte un congrès pourquoi faire ??? Peut-être une invitation à poursuivre dans la Mélenchonade. Si certains nous proposent de nous limiter au rôle de porteurs de valises du PS, d’autre nous proposent de nous faire les porteurs de valise du très populiste Mélenchon. Quelle différence ??? sur le fond aucune dans les 2 cas c’est la transformation du PCF en auxiliaire.

Le rassemblement pourquoi faire ? Pour quels objectifs ? Ayons un PCF qui s’assume, qui porte un projet. Et là nous créons les conditions de rassemblements. La condition même de rassemblement possible, porteurs de contenus, est à rechercher dans un travail des communistes pour doter notre peuple de l’outil révolutionnaire qui lui fait défaut.

 

C’est une visée collective que nous devons porter. Pour le moment le FdG n’est qu’un assemblage hétéroclite d’individualités aux visées électoralistes se cantonnant dans une posture de refus, aux visées les plus contradictoires.

 

Peut-on faire l’impasse sur ce type de rassemblement d’appareils ? Ne justifie-t-il pas un droit d’inventaire. Voyons les résultats hors de l’hexagone :

 Italie « Arco Bello » variante FdG italienne. Résultat bingo, plus de gauche au parlement italien.

 Espagne « Izquierda » variante FdG espagnol. Résultat en baisse. Un processus de désengagement qui ne dit pas son nom, est en cours dans le PCE.

 Allemagne « Die Like » variante FdG allemande, toujours pas de programme.

 

Non le rassemblement n’est pas une fin en soi. Mais le résultat d’un travail aux niveaux des quartiers et des entreprises, pour faire connaitre, partager et co-élaborer des solutions de sortie de système. Et pour cela l’outil PCF est indispensable.

 

Regagnons la confiance du monde du travail qui a le sentiment justifié que nous les avons abandonnés dès 1983. Pour cela faire resurgir une identité forte.

 

Et aidons à sortir d’une culture du refus, du contre, de l’anti Sarko cache sexe. Pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie de sortie de système. En fait les gens ne votent pas PS mais contre SARKO.

Le vote PS n’est qu’un vote par défaut, tellement nous avons affadi nos positionnements. Nous ne sommes même plus capables d’hurler aux scandales.

 

Battre la droite en 2012 Mais pour quoi faire ???????? La gauche est-elle en capacité et en volonté de se doter des moyens de faire autrement ? Pour aujourd’hui la réponse est NON.

Et cela nous devrions avoir le courage de le dire. Il n’est pas question de refuser toutes alliances avec le PS. Mais encore faut-il que le PS assume pleinement ses choix et leurs conséquences ? Notre attitude ne doit en aucun cas lui servir de cache sexe.

Que nous soyons capables devant l’inacceptable de claquer les portes. Il y a des couleuvres que nous n’avons pas à avaler.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 21:51

LE TEXTE ALTERNATIF EN PDF


LE FORMULAIRE DE SIGNATURE (ou renvoyer les mêmes infos à  besoin-du-pcf@laposte.net )

 

formulaire courriel

 

 


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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 21:48

INTRODUCTION/RESUME

 

UN CONGRES EXTRAORDINAIRE : POUR QUOI FAIRE ?

 

PCF : bilan et analyse des 18 mois depuis le 34ème congrès.

 


Les conditions anormales dans lesquelles est organisé le congrès « d’étape » des 18, 19 et 20 juin 2010 suffiraient à expliquer que nous déposions un texte alternatif.

Tout dirigeant du PCF sait qu’il est impossible en 7 semaines de créer les conditions d’une participation réelle des communistes, des sections, à une réflexion collective. De surcroît, l’ordre du jour est lourd, comprenant l’évaluation de la stratégie actuelle du Parti et des transformations du Parti lui-même.

La direction a également fait le choix de ne pas soumettre à amendements les textes adoptés par le Conseil national du 16 avril, qu’elle propose comme base de discussion.

Sur quoi les communistes vont-ils pouvoir discuter réellement ensemble, se prononcer nationalement ? D’où vont sortir les résolutions finales, proposées au Congrès national, qui auront force de textes de congrès ? Leur orientation est déjà connue puisque la direction part du postulat que la stratégie qu’elle mène depuis 2008 est validée et qu’il n’y a lieu que d’envisager sa « prochaine phase ».

Cette démarche n’est pas qu’anti-statutaire, elle est antidémocratique.

C’est la première raison pour laquelle, conformément à l’article 11.1 des statuts du PCF, nous proposons un texte alternatif aux textes du CN du 16 avril, visant à devenir la base commune amendable du 35ème congrès du PCF, convoqué de façon extraordinaire par le CN des 27 et 28 mars 2010.

Au 34ème congrès, fin 2008, les communistes ont exprimé une volonté claire et incontestable : celle de maintenir le PCF. Cette clarification a été vécue par beaucoup comme un soulagement après la mise en question de l’existence même de notre parti par la direction après les élections présidentielles de 2007.

La première évaluation à faire des choix du 34ème congrès, c’est celle de la stratégie mise en œuvre au regard des objectifs de renforcement du PCF et de son action dans cette période d’aiguisement de la lutte des classes au plan international et national.

Le congrès extraordinaire peut et doit réaffirmer toute l’actualité de la raison d’être du PCF que l’évolution de la situation politique internationale et nationale est venue encore souligner.

La crise actuelle du capitalisme, système étendu à la quasi-totalité des pays, sans véritable contrepoids malgré les résistances de plusieurs Etats (dont Cuba), est l’expression de toutes ses contradictions. La recherche effrénée du profit l’amène à détruire le développement économique qu’il a engendré, à menacer la planète. Sans opposition organisée, il utilise sa propre crise contre les travailleurs. De façon perceptible pour un plus grand nombre, la théorie marxiste, qui est un des fondements de notre parti, est validée comme la perspective révolutionnaire qu’il porte.

En France, l’offensive du capital, relayée par le gouvernement et l’UE, tente d’imposer des reculs sociaux, économiques et démocratiques sans précédent depuis des décennies. Elle suscite une très large contestation parmi notre peuple qui souffre de plus en plus. Des luttes très importantes se développent dans des secteurs de plus en plus larges du monde du travail. Elles recherchent les voies de la convergence et de l’alternative politique.

La forme d’organisation des partis communistes, qui leur a permis, à eux seuls, d’être des partis de classe et de masse, revient d’autant plus d’actualité. L’exemple de l’action du Parti communiste grec (KKE), fer de lance de la riposte à l’agression encore plus violente du capital dans son pays, est probant à cet égard.

Le monde du travail se souvient que le PCF a joué un rôle décisif dans toutes les conquêtes sociales que le gouvernement s’applique à détruire, notamment celles qui sont issues du programme du Conseil national de la Résistance. Le pouvoir aussi n’oublie jamais la menace que représente le communisme pour les intérêts des exploiteurs. Il tente soit de banaliser l’histoire communiste comme Sarkozy avec Guy Môcquet, soit d’accentuer sa campagne de criminalisation du communisme. Le véritable échec de la « célébration » du 20ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin, orchestrée par nos responsables politique et destinée à légitimer leur UE du capital, montre qu’ils n’arrivent pas à tirer un trait l’histoire du socialisme et du mouvement communiste au 20ème siècle, dont l’analyse par notre parti reste largement à faire.  

L’existence et le rayonnement des partis communistes est un enjeu de la lutte des classes.

Il n’y a pas de fatalité à l’affaiblissement du PCF, de « déclin inéluctable ». Il y a le résultat d’un affrontement entre le capital, nécessairement anticommuniste, et notre parti lui-même. La direction du PCF continue à faire l’impasse sur le bilan de 15 ans de stratégie d’abandons et de reniements des fondements du Parti, mettant le recul du Parti sur le seul compte de « la vague néolibérale de la fin du XXème siècle ». C’est trop facile ! Comment expliquer que le plus grand recul, en forces organisées et en voix, s’est produit à partir de 1997 et du choix de l’alignement sur la « gauche plurielle » ?

Après le 34ème congrès, dans la suite de l’Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007, le choix majoritaire des communistes aurait dû couper définitivement court aux tentatives de « métamorphose », de « dépassement », de dilution du PCF, « d’expérimentations » dans ce sens, engagées depuis des années par la direction du Parti. Plusieurs des principaux dirigeants du PCF n’avaient pas caché en 2007 que ce processus devait mener pour eux à la disparition du Parti en tant que tel.

Depuis le dernier congrès, la stratégie politique conduite par la direction du PCF se confond avec le « Front de gauche ».

La constitution du « Front de gauche » n’est pas une décision du congrès. L’accord fondateur avec Mélenchon a été décidé en novembre 2008, à son départ du PS, au moment et en marge du congrès mais sans que les communistes puissent se prononcer. La résolution de congrès prévoyait, au pluriel, des « constructions unitaires avec des cadres, des fronts, des alliances adaptés aux contenus portés et aux échéances affrontées ». Le Front de gauche est né sans contenu, ni projet fixés.

Notre congrès extraordinaire doit faire le bilan de 18 mois de « Front de gauche » en termes de renforcement du PCF et de l’efficacité de son action.

On ne peut pas se contenter de le mesurer par des résultats électoraux. Mais ceux-ci sont peu concluants et il faut le reconnaître. Aux européennes et aux régionales, avec des disparités régionales, les résultats sont équivalents ou inférieurs, parfois nettement, à ceux des listes du PCF aux élections précédentes correspondantes. Le Front de gauche a très peu capté la volonté de sanction de la politique du gouvernement qui s’est dirigée aux régionales vers l’abstention, puis vers la gauche social-démocrate (écologistes compris).  Le recul est souvent net en voix, notamment dans les quartiers les plus ouvriers et les plus pauvres. L’élan des luttes ne s’est pas reporté sur le vote Front de gauche. Ce doit être une de nos premières préoccupations.

Les régionales ont aussi abouti à la perte de près de moitié des élus communistes sortants, malgré la fusion, dans la quasi-totalité des régions, avec les listes PS. 

Le Front de gauche a pu être vécu de façon différente selon les régions. Dans certaines, notamment à tête de liste communiste, les partenaires ont agi en alliés loyaux. Certains ont cru voir un début d’émancipation du PS.

Mais globalement, le Front de gauche a accentué le malaise, les divisions à l’intérieur de notre parti. L’élaboration des listes de candidats, à la suite d’interminables négociations politiciennes, a été paralysante et démobilisatrice pour les communistes.

Le Front de gauche, dont le PCF représente au moins 90% des forces, a donné une importance politique démesurée aux « partenaires », parfois pourtant groupusculaires. Jean-Luc Mélenchon, avec sa petite fraction de la social-démocratie, a pu être érigé comme le principal porte-parole du Front incluant le PCF. Il lui donne les moyens d’imposer ses méthodes politiciennes et son calendrier, notamment d’ici les présidentielles.

Le Front de gauche accentue également le processus d’effacement du Parti. Les campagnes électorales, structurantes (par exemple avec le matériel politique) s’effectuent sous les couleurs du Front de gauche. De plus en plus, l’expression du Front supplante celle du PCF. Les directions du PCF qui s’étaient prononcées pour le « dépassement » et la « métamorphose » de notre parti, choisissent progressivement de faire fonctionner leurs organisations sur le mode du Front de gauche, avec des campagnes électorales et des candidats systématiquement « Front de gauche », des comités « Front de gauche », des groupes d’élus « Front de gauche ».

Tout cela a-t-il permis de dégager la perspective politique ?

Le Front de gauche, avec sa raison d’être d’origine électorale et sa perspective rivée vers 2012, accentue encore la dérive institutionnelle et électoraliste du parti, formalisée au Congrès de Martigues.

Le Front, constitué principalement avec des ex-PS, ne porte pas de rupture avec l’alignement sur le PS dans les institutions. L’idée d’émancipation du PS s’est avérée une illusion. Le ralliement au PS, y compris dans les exécutifs, s’est effectué dans pratiquement toutes les régions (sauf Nord-Pas-de-Calais et Limousin).

La perspective politique est plus que jamais la victoire de la « gauche unie » en 2012. En témoignent les meetings communs, la recherche de déclarations communes, même sur des sujets où les positions sont peu conciliables (ex : retraites).

En aucun cas le PS, où les écologistes, ne sont sortis pourtant du consensus des forces de l’alternance européenne, dont leur approbation des plans de renflouement de la finance ou leur soutien au Traité de Lisbonne sont des éléments fondamentaux.

Mélenchon, ouvertement réformiste, s’est prononcé pour le non à la Constitution européenne mais a été aussi l’un des plus chauds partisans de Maastricht. Le Front de gauche, suivant la ligne du Parti de la gauche européenne (PGE), poursuit l’évolution vers l’acceptation, même critique, de la légitimité de l’UE du capital et de ses traités, dont le rejet de plus en plus vif par les peuples porte une perspective anticapitaliste.

Ces orientations politiques empêchent notre parti de jouer pleinement son rôle d’impulsion des luttes, de proposition pour contribuer à leur extension et à leur convergence, pour rassembler et dégager la perspective politique.

L’ensemble de ces constats nous amène à reconsidérer le choix du « Front de gauche », dans sa conception même, à chercher des formes de rassemblement, non politiciennes, pas d’abord électorales, mais partant du mouvement populaire et des luttes.

Loin d’être une « innovation », le Front a poursuivi et accentué la ligne politique précédente de la direction du Parti, dans la lignée de l’épisode des Collectifs antilibéraux dont on se souvient de l’échec et de ses conséquences.

Il en va des responsabilités historiques de notre parti.

« PCF », « communistes », voilà des identifiants forts, redoutés des capitalistes. « Gauche », voilà un identifiant large mais vague, dont ils savent s’accommoder !

Le deuxième point mis à l’ordre du jour du congrès extraordinaire par le CN est le projet de « transformations » du PCF.

Au 34ème congrès, le texte initial, proposé par la direction, envisageait une « métamorphose » du PCF. Devant le rejet par les communistes, on a laissé l’expression de « transformations profondes ».

La structuration en cours du Front de gauche, stratégie à laquelle la direction subordonne les « transformations », montre qu’il s’agit d’aller dans la même voie, celle de la dilution du PCF et de l’identité communiste.

Des « transformations » à venir, les 18 derniers mois ont donné un avant-goût inquiétant de centralisme autoritaire des directions pour accompagner ce choix. Les directions ont forcé la main des communistes, pour la constitution du « Front de gauche » comme pour le choix de ses candidats aux élections, le plus souvent imposés aux communistes, malgré leurs décisions. Le 34ème congrès avait prévu l’instauration d’une commission pour envisager les « transformations ». Elle ne s’est réunie qu’une seule fois avant la convocation du congrès extraordinaire dont le texte a été élaboré ailleurs. Enfin, quel précédent représente le choix de la convocation d’un « congrès » extraordinaire non statutaire ! Ces méthodes ne sont pas acceptables.

Des « transformations profondes », notre parti en a subi de manière quasiment incessante depuis le 28ème congrès de 1994 et notamment au 30ème congrès de Martigues. La première exigence est de tirer le bilan de cette déstructuration méthodique de notre organisation de classe, de la réparer, non de poursuivre la fuite en avant.

Souvenons-nous qu’après avoir cessé d’impulser la vie des cellules (et même des sections), on a supprimé la souveraineté de cet organe fondamental. On a privilégié le cadre institutionnel, les positions électives, les alliances politiciennes sur l’action dans les luttes (et non seulement la présence « à côté » d’elle). Ces transformations ont poussé le Parti vers la régression aux formes d’avant le congrès de Tours, le parti d’élu, le club de discussion. Notre journal, que nous continuons à défendre, est transformé de plus en plus en « journal de la gauche » et de moins en moins en outil de lutte communiste. Il n’y a même plus de carte annuelle du Parti à remettre aux adhérents !

La nécessité de faire vivre et de renforcer le PCF, affirmée au 34ème congrès, implique des ruptures avec la stratégie à l’œuvre depuis au moins 15 ans et non son accommodement pour faire passer le même projet destructeur. Dans le cadre de ce congrès précipité, nous soumettons à la discussion des communistes, outre cette analyse en forme de bilan, des propositions de rassemblement sur des axes de lutte que doit porter le PCF, une position sur les échéances politiques à venir, en lien avec les évolutions de la lutte des classes en France et dans le monde. Nous proposons une autre base pour les transformations du PCF visant lui rendre sa structure de parti de classe qui lui a permis d’être un parti de masse.

Mais, communistes, nous ne pourrons pas faire, au congrès de 2011, l’économie d’un débat sur notre projet de société et le chemin à suivre pour y arriver dans la lutte anticapitaliste. Depuis le 29ème congrès, nous sommes passés de la « visée communiste » au projet « d’émancipation humaine », encore plus vague et œcuménique. Du « dépassement du capitalisme », on est passé au « post-capitalisme » comme si le capitalisme allait s’écrouler de lui-même, sans action organisée sur ses contradictions. Un dirigeant, s’exprimant au nom du PCF (Francis Parny, dans le supplément « Communistes » de l’Huma du 5 septembre 2009), a repris à son compte l’objectif « d’altercapitalisme ». Le contresens est total avec la raison d’être de notre parti.  

Le congrès d’avril 2010 du Mouvement de la jeunesse communiste de France vient de réintroduire dans ses textes l’objectif du « socialisme », de l’appropriation publique et sociale des principaux moyens de production et d’échange, comme « phase transitoire permettant de dépasser le système d’exploitation de l’Homme par l’Homme et de construire les bases économiques, sociales et politiques d’une société d’émancipation individuelle et collective ».

Quel signe d’espoir pour les communistes, pour le monde du travail, qu’à la veille du 90ème anniversaire de la fondation de notre parti, le rétablissement de ses fondements vienne de la jeunesse !

Sur ces bases, notre congrès pourrait lancer un appel national fort à l’adhésion et à la réadhésion des centaines de milliers de communistes qui se sont écartés du Parti ou dont le Parti s’est écarté depuis notamment 2000 et le congrès de Martigues.

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