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NOUVEAU SITE ACTUALISE QUOTIDIENNEMENT: http://vivelepcf.fr/

 

36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 10:38
36ème congrès du PCF : jusqu’où emporteront-ils leur « Front de gauche » ? Faire vivre et renforcer le PCF !

Emmanuel Dang Tran, 7 février 2013  - dossier 36e congrès sur le site http://vivelepcf.fr/

La phase finale du 36ème congrès du PCF a commencé le 7 février.
Les communistes auront attendu 4 ans et demi la tenue d’un congrès ordinaire, pourtant prévue statutairement tous les 3 ans. Ils auront eu le droit à un non-congrès, un congrès ficelé.
La vraie question stratégique, structurante, le « Front de gauche », sa nature, son bilan a été soigneusement esquivée.
Le seul moment où elle aurait pu être discutée, le vote sur les motions de congrès, a été escamoté. Les adhérents n’ont eu que quelques jours en décembre, au mieux, pour prendre connaissance des textes alternatifs, noyés dans des dizaines d’autres textes, avant d’être « consultés ».
Le lendemain de ce vote, parfois incrédules, les camarades peuvent découvrir le point d’arrivée du congrès. Les nouvelles cartes, décidées unilatéralement, commencent seulement à être remises. La faucille et le marteau ont disparu, remplacés par l’étoile du Parti de la gauche européenne dont nous ne sommes pas adhérents individuellement et par le slogan gentillet du Front de gauche, « l’Humain d’abord », titre d’un programme décidé hors des communistes.
Nous invitons tous les communistes à refuser ce coup de force et à demander le retour de vraies cartes du Parti.
Le texte de la direction « Rallumons les étoiles » a ensuite joué pleinement son rôle de diversion, diluant les sujets cruciaux dans des discussions sur formules oiseuses.
Quel contraste avec la clarté d’autres textes, discutés ailleurs et par d’autres, mais que l’on entend imposer aux adhérents du PCF ! Des résolutions, négociées avec les « partenaires » du Front de gauche, portant sur la stratégie commune et sur le développement de structures parallèles chapeautant le PCF, comité locaux, conseil national, secrétariat du Front de gauche etc. viennent d’être rendues publiques.
Au 34ème congrès, en 2008, on a fait approuver aux communistes le principe de « fronts de lutte ». Puis, 10 jours avant le congrès national, alors que tous les congrès départementaux étaient passés ou presque, l’alliance nationale est scellée avec Jean-Luc Mélenchon.
Rebelote cette année, 10 jours avant le congrès national, dans la discrétion d’un article de l’Huma, on annonce l’existence des textes structurants du Front de gauche, nouvelle organisation politique encadrant le PCF.
La ratification de cet accord devrait faire l’objet d’un vote national des communistes. Nous le demandons, au vu de sa gravité.   
Comment admettre que les initiatives nationales futures, engageant le PCF et les communistes, soient décidées, par les partis, lobbys et groupuscules du Front de gauche, suivant la règle du « consensus » entre organisations.
Par exemple, l’avant-garde du processus de mutation-disparition du PCF, les « refondateurs », réunis maintenant dans la FASE, ont quitté le PCF par la porte : ils y rentrent par la fenêtre du Front de gauche, toujours pour faire disparaître le Parti qui a donné à certains de si bonnes positions de notables.
Si le Front de gauche était un « nouveau Front populaire », pourquoi esquiver le débat, se défier à ce point des communistes ?
C’est bien là le problème : la perspective politique portée par le Front de gauche!
Sur une posture gauchisante, il a bien joué le rôle d’appoint électoral du PS, semant des illusions dont ses leaders prétendent maintenant revenir. Aux millions qui ont manifesté et lutté ces dernières années, le Front de gauche a indiqué une perspective enfermée dans le cadre institutionnel des échéances électorales. Les positions communistes de rupture ont été abandonnées, notre organisation spécifique encore plus effacée.
Les élections passées, la logique du Front de gauche continue.
Qu’on le veuille ou non – cela fait partie des sujets évincés du congrès – le recours à Mélenchon pour réussir là où les collectifs antilibéraux avaient échoué en 2007, a mis notre Parti entre ses mains, tant qu’il y aura le Front de gauche.
Suivant sa logique politicienne, Mélenchon s’est d’abord reporté sur …  les présidentielles de 2017. Maintenant, il se concentre sur une perspective plus proche : les élections européennes de 2014. Il part à la débauche d’amis Verts ou socialistes « de gauche », Maastrichiens comme lui. La constitution, avec le Front de gauche, d’un deuxième pôle social-démocrate, aux accents contestataires et tribuniciens, en concurrencer à « gauche » de la liste du PS en 2014. Et Mélenchon de revendiquer le poste de premier ministre de Hollande !
Dans le même temps, au sein du Front de gauche, reviendra au PCF l’image, notamment à l’occasion des municipales, de suppôt de ce PS. La stratégie du Front de gauche lui a déjà coûté la moitié de ses députés et de ses conseillers régionaux…
La poursuite de l’effacement du PCF, avec le Front de gauche, c’est un contresens par rapport aux luttes et à leurs aspirations.
En 2006, avec les collectifs antilibéraux, on a cherché à imposer une candidature non communiste aux présidentielles. Les communistes ont mis en échec cette opération. En 2007 puis 2008, ils ont mis en échec la remise en cause par la direction elle-même de l’existence même du Parti. Au lieu de changer de cap, l’équipe dirigeante a persévéré et trouvé, avec le Front de gauche, une nouvelle formule, pour continuer le processus de mutation-disparition de notre parti et de ses positions. En 2010, dans un congrès non statutaire, elle impose les candidatures, structurantes, de Mélenchon et du Front de gauche aux législatives. Tout cela, il faut absolument le rappeler, ici à l’occasion de ce 36ème congrès.
Cette démarche d’effacement des partis communistes historiques, c’est aussi celle que coordonne le Parti de la gauche européenne. Parallèlement, dans le mouvement syndical, la Confédération européenne des syndicats fait le même travail.
Cette CES qui soutient avec enthousiasme l’accord que viennent de signer la CFDT et le MEDEF contre le monde du travail et contre lequel, tous ensemble, nous allons mobiliser d’ici mars, comme contre les crédits d’impôt au patronat.
Le décalage est béant avec la nécessité, l’attente des positions révolutionnaires, et de leurs déclinaisons immédiates, que beaucoup attendent vraiment du  Parti communiste.
Face à la nouvelle attaque, de « gauche », contre la sécurité sociale et les retraites, plus que jamais défendons sans transiger la cotisation sociale, le retour aux 37,5 annuités pour les retraites !
Aux ouvriers de l’industrie en résistance contre la liquidation de leurs usines, pas question pour nous d’enfiler un casque de sidérurgiste comme un ex-futur-président enfilait les promesses et un actuel ministre enfile un pullover breton…
Il est pressant et actuel de défendre la nationalisation intégrale des constructeurs automobiles (gavés d’aides publiques) de la sidérurgie, complète, ni « temporaire et locale ».
Il est pressant et actuel de défendre la reconquête des grands services publics, la renationalisation intégrale et  le retour aux monopoles acquis en 1946, même contre l’UE, surtout contre l’UE et ses directives.
Il est et actuel, en phase avec la grande majorité des travailleurs, de remettre en cause les traités européens, l’UE du capital et son instrument, l’euro.
Ce 36ème congrès est marqué par une participation particulièrement faible au vote et aux congrès locaux. Il traduit la nouvelle phase de l’affaiblissement du Parti, quantitatif et qualitatif avec notamment la pauvreté du texte « rallumons les étoiles ».
Et pourtant, il est urgent de renforcer le PCF pour ne pas laisser la colère des catégories laborieuses se désespérer et s’égarer dans les sinistres voies où veut les diriger l’idéologie dominante.
Et pourtant, le PCF attire plus de salariés, de militants syndicaux, de jeunes, de ceux qui savent ce qu’il a représenté, ce que le marxisme-léninisme ont représenté pour les travailleurs du monde entier, également contre le colonialisme et ses resucées au Mali ou en Syrie.
La pays doit savoir que des communistes refusent la disparition de leur parti dans le Front de gauche, qu’ils entendent faire vivre et renforcer le PCF, localement et nationalement, sur une base de classe.
Sans renier les outils ! La faucille et le marteau !

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 20:02
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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:52
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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 17:00
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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 11:54
CN du PCF, 13 et 14 octobre 2012 – Intervention de Corinne Bécourt - Congrès du PCF

Discussion sur la « base commune » de congrès, Corinne BECOURT, fédération de l’Aisne

Désolée, un texte de congrès du Parti communiste peut difficilement être un poème ! « Il est grand temps de rallumer les étoiles », comme titre de texte de congrès, c’est vraiment n’importe quoi.

Et effectivement, ce texte n’a rien à voir avec un texte de congrès du PCF. Il évacue les préoccupations principales qui sont celles des communistes mais aussi des salariés en lutte et de beaucoup d’autres.

Le dernier congrès statutaire du Parti a eu lieu en 2008. Depuis, bien des choses ont été imposées qui n’ont jamais été décidées en congrès : le Front de gauche, comme structure électorale, comme structure politique. Il faut faire un bilan, le bilan de cette nouvelle étape de ce processus de « transformation » du Parti.

Je ne m’étends pas sur les précédentes. De la Mutation aux collectifs antilibéraux, les étoiles du drapeau communiste ont été éteintes les unes après les autres, « d’expérimentation » en « expérimentation ». Robert Hue est allé au bout de cette cohérence. Le Front de gauche poursuit cette œuvre d’effacement du Parti.

Même sur le plan électoral, placé en priorité, le résultat est explicite : perte de la moitié des conseillers régionaux communistes et la réduction à 7 du nombre de députés PCF…

Sur le plan de l’organisation communiste, le constat est aussi celui de l’effacement, à tous les niveaux. Les structures informelles du Front de gauche, électorales pour commencer, supplantent celle du Parti. Notre CN est écarté des décisions stratégiques. Au mieux, il les valide après coup.  Elles sont prises on se sait où, ni exactement avec qui, dans telle ou telle collectif national du Front de gauche avec des « personnalités » qui parlent ensuite en notre nom et place.

En 2007, les communistes ont rejeté très majoritairement la disparition, le sabordage du Parti, le changement de nom. Mais dans les faits, même en en-tête des courriers internes du parti, au sigle « PCF », quand il apparaît encore, est systématiquement accolé le logo « Front de gauche ».

Avec le « Front de gauche », la direction applique le même processus que dans d’autres pays d’Europe : Linke en Allemagne, Izquierda Unida en Espagne, Syriza en Grèce  où de nouvelles formations de « gauche » étouffent les partis communistes ou les combattent violemment (Grèce), sous la houlette du PGE,  parrainé par la Commission européenne.

La remise en cause intégrale de l’Europe du capital, de l’euro doivent revenir notre axe de lutte. Elle implique que le PCF s’affranchisse définitivement du PGE.

Je reviens au texte. Son contenu également il poursuit et aggrave l’effacement du Parti.

Ce texte s’adresse à des « bisounours », pas à des travailleurs et à des communistes !

La formule « l’Humanifeste » donne le ton. « L’Humain d’abord », ce n’est pas la perspective révolutionnaire d’un parti de classe  qui combat l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Le Pen, père et fille, Sarkozy, Dassault, Béttencourt, la bourgeoisie… : ce sont aussi des humains. Mais désolée, je ne mets pas leur bonheur dans mes priorités !

Le texte évite soigneusement de confronter les paroles et les actes et de mettre les uns en cohérence avec les autres et inversement.

Au soir du 1e tour des présidentielles, en notre nom, sans attendre la réunion du CN du PCF, Mélenchon a appelé à voter pour Hollande « comme pour lui-même » et « sans conditions ». Le Front de gauche a alors révélé entièrement sa fonction de rabatteur pour la social-démocratie de semeur d’illusions sur la gauche de résignation. Evidemment quand je dis cela, cela ne veut pas dire qu’il ne fallait pas battre Sarkozy.

Aujourd’hui la gauche est au pouvoir à tous les échelons du pays : présidence de la République, Sénat, Assemblée nationale, régions, départements. Elle a tous les moyens d’agir pour le changement. Qui est surpris qu’elle ne le fasse pas ?

Certainement pas les ouvriers de PSA, de Doux, de Sanofi, tous les salariés en luttes, ceux qui ont manifesté le 9 octobre pour l’emploi et l’industrie ! Pour eux, comme pour moi, il n’y a qu’une confirmation : gauche ou droite, le MEDEF continue à licencier et à empocher les profits et les aides publiques !

Il est temps d’arrêter clairement d’alimenter des illusions, sur une orientation possible « de gauche » de ce gouvernement (comme de l’UE). Pas de caution au PS !

Notre Parti doit faire des actes politiques forts. Les élus communistes à tous niveau doivent remettre en cause leur participation aux exécutifs dirigés par le PS. Au Parlement, il faut des votes conformes à l’intérêt des travailleurs.

Je pense avec colère au vote des députés FdG POUR la mise en place des « emplois d’avenir », des « emplois sans avenir » plutôt. Pour le vote du budget 2013, le FdG décidera-t-il tout seul de s’abstenir ?

Le choix du moindre de mal, de la résignation, du genre « Ce n’est pas vraiment ce que nous voudrions mais c’est mieux que rien » : c’est de la social-démocratie. Ce n’est pas ça le Parti communiste français !

Notre parti ne saurait s’en tenir non plus à des postures critiques mais doit aller au fond dans ses revendications.

Quand le capitalisme en crise fait payer les travailleurs par le chômage massif, comment s’en tenir à la formule du candidat François Hollande : « non aux licenciements boursiers ». Il y aurait de mauvais et de bons licenciements, ces derniers non liés au capitalisme et contre lesquels on ne pourrait rien faire ? A propos, à peine 10% des salariés, travaillent dans des sociétés cotées en bourse.

Un vrai Parti communiste pourrait au contraire lancer une campagne pour la nationalisation (intégrale) de l’automobile, de la sidérurgie, de la pharmacie… Là, nous ne serions pas en dessous de l’aspiration à des ruptures, pour se défendre d’abord, pour changer de société ensuite.

Un vrai Parti communiste devrait remettre au centre l’obligation de reclassement  avec maintien du salaire et des acquis sociaux. La question, certes insuffisante, du rétablissement de l’autorisation préalable de licenciement (supprimée en 88) se pose immédiatement.

Ces quelques préoccupations, parmi beaucoup, des communistes qui font le choix des luttes, de l’entreprise, des quartiers, sont absentes de la proposition de base « commune » de la direction. C’est un constat, auquel les vers mal placés des plus grands poètes ne change rien. Ce texte de congrès n’est pas amendable

C’est pourquoi, avec plusieurs membres du Conseil national, des responsables de cellule, section, fédération du Parti, nous proposerons un texte alternatif : « Ni effacement, ni abandon, un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe ». C’est une nécessité pour le Parti et les communistes.

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 20:37
11 novembre 2012 – Meeting – présentation du texte alternatif pour le 36ème congrès du PCF
11 NOVEMBRE 2012 - 36ème Congrès du PCF 

10h00, 61 rue Violet, Paris 15ème (métro Emile Zola)

 

Texte introductif
Dernières Signatures
340 Magali Dalet Aix-en-Provence nov 08, 2012
339 Dominique Nowack Saint-Quentin (02) nov 08, 2012
338 Valérie Venant Saint-Quentin (02) nov 08, 2012
337 Françoise Blondel Saint-Quentin (02) nov 08, 2012
336 Valérie Polle Gauchy (02) nov 08, 2012
335 Tennessee Garcia Vénissieux (69) nov 07, 2012
334 Jean Pierre POINSOT ARC LES GRAY nov 07, 2012
333 sébastien corbonnois gauchy nov 07, 2012
332 Jean-Pierre DRELON Vierzon (18) nov 07, 2012
331 Françoise BOULÉ Malakoff (92) nov 07, 2012
330 Jean Clavel Malakoff (92) nov 07, 2012
329 Morgane Pucci Aix en Provence nov 07, 2012
328 Dany SABATIER COCHARD Saint André de Chalencon nov 07, 2012
327 Michel THOMAS SAIX 81 nov 07, 2012
326 Christophe MAILLOT Saint-Denis 93 nov 06, 2012
325 Chamek Claude Clermont-Ferrand 63 nov 06, 2012
324 Richard MORETTO SAUTEL 09 nov 06, 2012
323 Alain GOULLON VITRY SUR SEINE nov 06, 2012
322 Noel Collet Annecy nov 06, 2012
321 Bernard CANET Sergines (89) nov 06, 2012
320 Francois GUILLON Paris nov 06, 2012
319 Marc YAGHLEKDJIAN DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES (89) nov 06, 2012
318 Alexandre LESUR Aisne (02) nov 05, 2012
317 Jean-Michel DEGUELDAIRE Rouvroy (02) nov 05, 2012
316 Danielle Rallieres Puycelsi (81) nov 05, 2012
315 Aymeric Monville Paris 15 nov 05, 2012
314 Michel Albert Larroque (81) nov 05, 2012
313 François Bazy Castelnau de Montmiral (81) nov 05, 2012
312 Chantal Bazy Castelnau de Montmiral (81) nov 05, 2012
311 Marcelle Aventin Gaillac (81) nov 05, 2012
310 Robert Aventin Gaillac (81) nov 05, 2012
309 Arsène CAZES Lot (46) nov 05, 2012
308 Jean-Louis MIGNONI Marseille (13) nov 05, 2012
307 Marie-Claude DELFAU Ruffec (16) nov 05, 2012
306 Michel Latreille Paris 15ème nov 05, 2012
305 guy HENON FREJUS nov 05, 2012
304 David Frigge Saint-Denis nov 05, 2012
303 éliane routier paris nov 04, 2012
302 Thibault ALBANESE Cassis (13) nov 04, 2012
301 Patricia CHICOINE Creuse (23) nov 04, 2012
300 Louis CHICOINE Creuse (23) nov 04, 2012
299 Stephane GAWSEWITCH Paris - SNCF (Gare du Nord) nov 04, 2012
298 Julia Chryssomalis Lyon nov 04, 2012
297 Anny Durin Ronchamp (70) nov 04, 2012
296 Rambaud Jules nov 04, 2012
295 Michel Bono Terres froides (38) nov 04, 2012
294 Thierry Derandol Terres froides (38) nov 04, 2012
293 Mathilde Rabut Grenoble (38) nov 04, 2012
292 Raymond DURAND Lavaur (81) nov 04, 2012
291 René BARDE Lavaur (81) nov 04, 2012
290 Christiane ODETTI Lavaur (81) nov 03, 2012
289 Marie-Rose LAFLEUR Lavaur (81) nov 04, 2012
288 Michel LAFLEUR Lavaur (81) nov 04, 2012
287 Jean-Pierre LATCHER Lavaur (81) nov 04, 2012
286 Moha OUKZIZ Albi (81) nov 04, 2012
285 Vincent Davel Rodez nov 03, 2012
284 Guy HAREL Montlouis-sur-Loire (37) nov 03, 2012
283 Rolande HAREL Montlouis-sur-Loire (37) nov 03, 2012
282 Eugène CAILLE Méru (60) nov 03, 2012
281 Christian ESTADIEU CASTRES nov 03, 2012
280 Arnaldo BORDI Briey (54) nov 03, 2012
279 Nora BELLICHE Gauchy (02) nov 03, 2012
278 Gwendoline ANTOINE Saint-Quentin (02) nov 03, 2012
277 Valerian HAUDEGOND Saint-Quentin (02) nov 03, 2012
276 Guy DENIS Saint-Quentin (02) nov 03, 2012
275 Patrick BERNA Saint-Quentin (02) nov 03, 2012
274 Vasilé ALEC Saint-Quentin (02) nov 03, 2012
273 David Spanier Jarny (54) nov 03, 2012
272 Yves Allain Bagneux 92220 nov 02, 2012
271 Yves Le Gloahec Le Pont-de-Beauvoisin (Savoie) nov 02, 2012
270 Ekin TEK Le Perreux sur Marne nov 02, 2012
269 Carlos RIBEIRO Charleville-Mézières (08) nov 02, 2012
268 Théodore Aubin Léguevin (31) nov 02, 2012
267 Hugues Miller Hayange (57) nov 02, 2012
266 Nic duhamel wattrelos nov 02, 2012
265 Albert PEPIN POISAT nov 02, 2012
264 Eric GAGLIANO Orleans 45 nov 01, 2012
263 Laurent PINCHON AMIENS nov 01, 2012
262 Marylin DELMAS Les Mages (30) nov 01, 2012
261 Christian Graux Créteil nov 01, 2012
260 Yannick Chantrel Vesoul (70) nov 01, 2012
259 Arlette DEGAUGUE Béthune (Pas-de-Calais) nov 01, 2012
258 Esteban Miguel M. CASTRO Bordeaux (33) nov 01, 2012
257 jean-charles van bervesseles charleville-mézières nov 01, 2012
256 Nicole SOLET PARIS 15 nov 01, 2012
255 boussarie david libourne nov 01, 2012
254 Jacques VOVARD Argenteuil oct 31, 2012
253 Olivier LE ROY Aix-en-Provence (13) oct 31, 2012
252 Georges DUCASSE LAHOURCADE 64 oct 31, 2012
251 MICHEL SENEGAS BEZIERS oct 31, 2012
250 Ida VIRGILIO Thil (54) oct 31, 2012
249 Roméo VIRGILIO Thil (54) oct 31, 2012
248 Pierre VIRGILIO Thil (54) oct 31, 2012
247 Cyril ISAPOFF Choisy-le-Roi oct 30, 2012
246 Patrice MOREAU Saint Martin d'Hères oct 30, 2012
245 Maurice GUICHE Tarn-et-Garonne, retraité, syndicaliste EDF-GDF oct 30, 2012
244 Maurice Morineau Saint-Lô (50) oct 30, 2012
243 Nathalie Piccarreta Echirolles oct 30, 2012
242 Nicole BERNARD Paris 15ème oct 30, 2012
241 georges richard st martin d'heres 38 oct 30, 2012
240 Benjamin RABBIA Aix-en-Provence (13) oct 30, 2012
239 Camille MARQUES Paris 15ème, CD du PCF Paris oct 30, 2012
238 André RUIZ Ronchamp (Haute-Saône) oct 30, 2012
237 Camille COVACHO Paris 15ème oct 30, 2012
236 Daniel DICONNE Paris 15ème oct 30, 2012
235 Stéphane DICONNE Paris 15ème oct 30, 2012
234 Fabien FAINZANG Paris 19ème oct 30, 2012
233 Vincent Cialdella Grenoble oct 30, 2012
232 Yolaine MAIGROT Paris 14 oct 30, 2012
231 Yann CHERRUAULT PARIS 14 oct 30, 2012
230 Bernard BIDAUD BEAUNE oct 30, 2012
229 Michel NOWAK Saint-Quentin oct 30, 2012
228 Romain Telliez Paris oct 30, 2012
227 Lison GÉNY Aix en provence oct 30, 2012
226 Cyril Le Meur Mitry-Mory oct 30, 2012
225 Alain Ali Saint-Quentin oct 30, 2012
224 Benoît O. Paris 17ème oct 29, 2012
223 Elise Guiraud Paris 17ème oct 29, 2012
222 Patrick Divol Loriol-sur-Drôme (26) oct 29, 2012
221 jean-louis sautel monpazier oct 29, 2012
220 Jean Claude Paté Quettehou (50) oct 29, 2012
219 michel sabatier verfeil (31) oct 29, 2012
218 Ysaline Wagner Marseille (13) oct 29, 2012
217 Simone Mesbah Saint-Quentin (02) oct 29, 2012
216 Raphaël DA SILVA Lyon (Rhône) oct 28, 2012
215 Paule PETIT Paris 15 - retraitée EDF oct 27, 2012
214 Henri BRENIER Saint-Martin-d'Hères (38) oct 27, 2012
213 Claudine Sabattier Balazuc (07) oct 25, 2012
212 Roger Payen Balazuc (07) - Résistant Interné oct 25, 2012
211 Joran Jamelot Paris 15 oct 25, 2012
210 Léa Talrich Marseille (13) oct 25, 2012
209 Marie-Aline Bréda Bavay (Nord) oct 25, 2012
208 moreno mario mario moreno oct 25, 2012
207 Bernard Le Meur Feignies (Nord) oct 24, 2012
206 PHILIPPE PESANT MONTESCOURT LIZEROLLES oct 24, 2012
205 Sabrina Plé Fresnoy-le-Grand (02) oct 24, 2012
204 Michel David Fresnoy-le-Grand (02) oct 24, 2012
203 Jean Marie Desmitd Saint-Quentin (02) oct 24, 2012
202 Fabien MARION Aix-en-Provence oct 24, 2012
201 J-Pierre MUZARD Gray oct 24, 2012
200 Jean-Luc Brancourt Saint-Quentin (02) oct 24, 2012
199 Serge CASIER Saint-Quentin (02) oct 24, 2012
198 Christian Rzepka Saint-Quentin (02) oct 24, 2012
197 Brigitte Tasserit Saint-Quentin (02) oct 24, 2012
196 Bruno Sauvet Saint-Quentin (02) oct 24, 2012
195 Jean Philippe Catteau Saint-Quentin (02) oct 24, 2012
194 Pierre GASSANNE PCF Paris 15ème oct 24, 2012
193 Joëlle GIRARD Paris oct 24, 2012
192 Cathy PRINCE Jarny (54) oct 24, 2012
191 Pascal GALANTINI Jarny (54) oct 24, 2012
190 Alain SINGER FOUILLOY 80800 oct 24, 2012
189 Amy LACAUD Neuvic (24) oct 24, 2012
188 jean-marc CHAUVINEAU ho chi minh oct 24, 2012
187 Régis Roullet Hô Chi Minh oct 24, 2012
186 Olivier TOURNAY Saint-Quentin (02), CD de l'Aisne oct 23, 2012
185 Edmond Janssen Paris 13ème oct 23, 2012
184 Josette GAWSEWITCH Paris 15ème, CD de Paris oct 23, 2012
183 Albert BARRE Paris 15ème oct 23, 2012
182 Michel Charpentier Plestin-les-Grèves (22) oct 23, 2012
181 Guy NIEL Gentilly (94) oct 23, 2012
180 Laurence CHANTRELLE Malakoff (92) oct 23, 2012
179 Florence Landois Saint-Martin-d'Hères (38) oct 23, 2012
178 Maryvonne Bellemin Saint-Martin-d'Hères (38) oct 23, 2012
177 Claudine Puygrenier Saint-Martin-d'Hères (38) oct 23, 2012
176 Henri Puygrenier Saint-Martin-d'Hères (38) oct 23, 2012
175 Yves Denux Saint-Martin-d'Hères (38) oct 23, 2012
174 Ygor Ségouffin Saint-Lys (31) oct 23, 2012
173 Stéphanie Ségouffin Saint-Lys (31) oct 23, 2012
172 Bruno Buttigieg Saint-Lys (31) oct 23, 2012
171 Laurent Buttigieg Saint-Lys (31) oct 23, 2012
170 Myriam Barthez Saint-Lys (31) oct 23, 2012
169 David Barthez Saint-Lys (31) oct 23, 2012
168 William Benadji Saint-Lys (31) oct 23, 2012
167 Jean-Jacques Gabert Gauchy (02) oct 23, 2012
166 Michèle Gabert Gauchy (02) oct 23, 2012
165 Paulette Carpentier Saint-Quentin (02) oct 23, 2012
164 Gisèle Chaffaud Bonneuil-sur-Marne (94) oct 23, 2012
163 Guy Chaffaud Bonneuil-sur-Marne (94) oct 23, 2012
162 Christian TOSETTI Jarnisy (54) oct 23, 2012
161 Jennifer REIGNIER Valleroy (54) oct 23, 2012
160 Chantal REIGNIER Valleroy (54) oct 23, 2012
159 Claude REIGNIER Valleroy (54) oct 23, 2012
158 Blanche NOMINE Joudreville (54) oct 23, 2012
157 Véronique KOZUCH Homécourt (54) oct 23, 2012
156 Savério GUZZO Giraumont (54) oct 23, 2012
155 Joëlle CORZANI Jœuf (54) oct 23, 2012
154 Marie-Thérèse CAMILLINI Conflans-en-Jarnisy (54) oct 23, 2012
153 Jean-Pierre CAMILLINI Conflans-en-Jarnisy (54) oct 23, 2012
152 Elise BAUS Ville-sur-Yron (54) oct 23, 2012
151 Jean BAUS Ville-sur-Yron (54) oct 23, 2012
150 Christian TABAGLIO Jarny (54) oct 23, 2012
149 Adrien LABORDERIE Jarny (54) oct 23, 2012
148 François THIERY Jarny (54) oct 23, 2012
147 Alain COSTANTINI Jarny (54) oct 23, 2012
146 Marie-Louise MONNINI Jarny (54) oct 23, 2012
145 Victor MONNINI Jarny (54) oct 23, 2012
144 Eric MONNINI Jarny (54) oct 23, 2012
143 Andres Bel Alonso Paris 15 oct 23, 2012
142 Michel Pouly ANNOEULLIN oct 23, 2012
141 Anthony CREZEGUT Paris 15 oct 23, 2012
140 Mauricette Tournay Saint-Quentin 02 oct 23, 2012
139 Rémi DIDIER Toulouse oct 23, 2012
138 Paul BOUEILH TOULOUSE oct 23, 2012
137 Karen Lacaud Lisle (24) oct 23, 2012
136 Serge Fricout Saint-Pierre-de-Frugie (24) oct 23, 2012
135 Thomas BARBY Toulouse oct 23, 2012
134 Jean CHANTRELLE Malakoff oct 23, 2012
133 Robin MATTA Aix/Paris oct 23, 2012
132 JClaude Pepin St Martin d'Hères oct 23, 2012
131 gilbert naudier sadirac 33 oct 23, 2012
130 Natacha Ferigoule Lyon (Rhône) oct 22, 2012
129 Thomas Fevre Saint-Etienne oct 22, 2012
128 Loïc Quettier Pins-Justaret 31 oct 22, 2012
127 Jacq
ueline Dang Tran
Cesson Sévigné 35 oct 22, 2012
126 Jacques GERARD ASTON oct 22, 2012
125 Bernardo Mella-Duran Tours (37) oct 22, 2012
124 Junon Peintre PCF Paris 15 - RATP - MRB oct 22, 2012
123 Philippe THUMERELLE SNCF oct 22, 2012
122 Jean-François LAROSIERE Douai, CD du Nord oct 22, 2012
121 Nicolas Tollet Méru (60) oct 22, 2012
120 Gérard Tollet Méru (60) oct 22, 2012
119 Luc Garnodier Vaulx-en-Velin (Rhône) oct 22, 2012
118 Corrèze Terre Rouge meymac oct 22, 2012
117 liliane blanc la valette du var oct 22, 2012
116 Jeoffroy Moreaux Paris 18 oct 22, 2012
115 Sarah Edouard Paris oct 22, 2012
114 Emmanuel Pone Chessy oct 22, 2012
113 Olivier DAVOISE MONTREUIL oct 22, 2012
112 karima belliche gauchy oct 22, 2012
111 Mickaël Rollo le perreux sur marne oct 22, 2012
110 Yasid Fest B'gayeth-Kabylie oct 21, 2012
109 Axel Martinez Bayonne oct 21, 2012
108 Frédéric Mesplède Bordeaux oct 21, 2012
107 Oussama Djelal Issy-les-Moulineaux (92) oct 21, 2012
106 Pierre Pifferini Ajaccio oct 21, 2012
105 Jean-Baptiste Marcellesi Nans-les-Pins (Var) oct 21, 2012
104 Christiane Marcellesi Nans-les-Pins (Var) oct 21, 2012
103 Djemaï BENMAKHLOUF Mantes la Jolie (78) oct 21, 2012
102 Paté THIANGU Mantes la Jolie (78) oct 21, 2012
101 Armelle HERVE Mantes la Jolie (78) oct 21, 2012
100 Josette VANDENDYCK Mantes la Jolie (78) oct 21, 2012
99 Marcel LEFEVRE Mantes la Jolie (78) oct 21, 2012
98 Félicienne ARSLAN Mantes la Jolie (78) oct 21, 2012
97 Jean-Claude DELVAL Mantes la Jolie (78) oct 21, 2012
96 Marie LLORENTE Mantes la Jolie (78) oct 21, 2012
95 Aline CAUVIN Mantes la Jolie (78) oct 21, 2012
94 Romain Abrego Sarcelles oct 21, 2012
93 MARTINE FERRIER lyon oct 21, 2012
92 Jean-Louis Cotty Mitry-Mory oct 21, 2012
91 Aurélien JAN ST QUENTIN 02 oct 21, 2012
90 Jacques LAMBERT VITROLLES oct 21, 2012
89 blandine berna st quentin 02100 oct 21, 2012
88 Alain TOURNAY Toulon oct 21, 2012
87 Robert JEAN OLMETA DI CAPOCORSO(2B) oct 21, 2012
86 Odilon Abraham Champigny sur Marne oct 21, 2012
85 Edwige Ripoteau Aulnay sous bois oct 21, 2012
84 Maurice Solal Franconville oct 21, 2012
83 Valerie Tranchant Isère (38) oct 21, 2012
82 Anne Marie KOLLI Gujan Mestras (33) oct 21, 2012
81 Stéphane ROLLO Saint-Martin-d'Hères oct 21, 2012
80 daniel bergougnoux saint-quentin oct 21, 2012
79 alain lanoe le grand quevilly oct 21, 2012
78 Sébastien KERENFLECH Laon oct 21, 2012
77 Hervé Fuyet Malakoff oct 21, 2012
76 Jean-Marc Devavry Reims oct 21, 2012
75 Laurie CARPENTIER Saint-Quentin 02 oct 21, 2012
74 Dominique NEGRI Saint-Martin-d’Hères (Isère) oct 21, 2012
73 Christian TABAGLIO Jarny (Meurthe-et-Moselle) oct 21, 2012
72 Frederic BERNABE Vesoul (Haute-Saône 70) oct 21, 2012
71 Eric JALADE secrétaire fédéral Tarn (81) oct 21, 2012
70 Fabienne DEBEAUVAIS Amiens (80) oct 21, 2012
69 Claude FAINZANG Paris 19eme oct 21, 2012
68 Jean-Claude BERNATETS Chauny 02 oct 21, 2012
67 Loic DEGUISE Aisne oct 21, 2012
66 Georges LAVEILLE Saint-Quentin 02 oct 21, 2012
65 Josette TOURNAY Var oct 21, 2012
64 Jean-Luc Vial Retournac (43) oct 21, 2012
63 Diffalah Nasser Couthenans oct 21, 2012
62 denis brun aulnat oct 21, 2012
61 Corinne BECOURT Saint-Quentin 02 oct 21, 2012
60 michel laidi aulnay sous bois oct 21, 2012
59 Michel PERRIN Limoges oct 21, 2012
58 georges drouard luze oct 21, 2012
57 jean-pierre desenne montescourt-lizerolles oct 21, 2012
56 Jean-François PATTE ARRAS oct 20, 2012
55 corinne kerenflech saint quentin oct 20, 2012
54 Monique CHATAIN Carqueiranne 83 oct 20, 2012
53 véronique jung-muzard Gray-la-ville oct 20, 2012
52 patrice muzard gray-la-ville 70100 oct 20, 2012
51 Monica Bernatets Chauny 02 oct 20, 2012
50 alain PILNIAK Guesnain oct 20, 2012
49 Gautier Weinmann Leforest (62) oct 20, 2012
48 martine boutros lescoat gentilly oct 20, 2012
47 Marie Villette Montbéliard oct 20, 2012
46 Daniel DURAND DRAVEIL oct 20, 2012
45 jacky garcia romilly sur seine oct 20, 2012
44 Russell Yates Meaux oct 20, 2012
43 Benjamin Landais Paris 05 oct 20, 2012
42 Joël COPIN Rouvroy (62) oct 20, 2012
41 Robert BERTRAND VERFEIL oct 20, 2012
40 muguette paquis ronchamp oct 20, 2012
39 CLAUDE DEFFONTAINE ELANCOURT oct 20, 2012
38 René Barsotti Saint-Martin-d'Hères (38) oct 20, 2012
37 Marc Jammet Mantes la Jolie oct 20, 2012
36 Christian PLE Méounes les Montrieux oct 20, 2012
35 Laurent Richard Le grand Lemps oct 19, 2012
34 Rodrigue LOPEZ St MARTIN D'HERES oct 19, 2012
33 SAVINO PICCARRETA ECHIROLLES oct 19, 2012
32 romain bellonie meymac oct 19, 2012
31 Jérôme PECH AIX EN PROVENCE oct 19, 2012
30 Jean-Claude Schmidt Paris oct 19, 2012
29 Franck CLET St Martin d'Hères oct 19, 2012
28 maroussia forgues paris oct 19, 2012
27 simone forgues paris oct 19, 2012
26 Nathalie Vanglabeke Marquillies oct 19, 2012
25 Fabrice Lucas PCF RATP oct 19, 2012
24 Stéphane Chouly RATP oct 19, 2012
23 Stéphane AURIOL Paris (75) / RATP oct 19, 2012
22 noel zicchina ajaccio oct 19, 2012
21 roland germain Plancher-Bas oct 19, 2012
20 Joëlle Surat-Duc Vigneux-sur-Seine oct 18, 2012
19 françois ROQUIN Saint-Martin-d'Hères 38 oct 18, 2012
18 roger jorquera saint martin d'hères 38 oct 18, 2012
17 jorquera christophe St Martin D'Hères 38 oct 18, 2012
16 Emile TORNER Paris 15 - résistant déporté oct 18, 2012
15 henri sabattier grospierres 07 oct 18, 2012
14 philippe MASLONKA limeil brevannes oct 17, 2012
13 Paul RIO Nievre oct 17, 2012
12 Jacky BOURBON COUTRAS (33) oct 17, 2012
11 Michel Gagliano St Etienne oct 17, 2012
10 Patrick Lievin Saint Rémy 70 oct 17, 2012
9 fabienne lievin saint rémy 70 oct 17, 2012
8 Pierre Dargham Vanves (92) oct 17, 2012
7 Yves Rallieres puycelsi 81 oct 17, 2012
6 Pierre YAGHLEKDJIAN PCF RATP Bus oct 17, 2012
5 brigitte sermet vesoul oct 17, 2012
4 Emmanuel Dang Tran Paris 15 oct 17, 2012
3 Antoine Lubrina Paris XIIIe. oct 17, 2012
2 Jean-Luc Tournay Saint-Quentin (02) - Secrétaire de Section oct 17, 2012
1 Serge CARRIER Saint-Quentin (02) oct 17, 2012
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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 14:20
36ème congrès du PCF – Contribution des communistes du Collectif PCF RATP Bus

La proposition de base « commune » de la direction est un texte à la fois inepte et inapte à remettre l’analyse communiste au cœur de l’entreprise. Communistes de la RATP (bus et MRB), nous soutenons le texte alternatif « Ni abandon, ni effacement, un parti résolument communiste dans l’affrontement de classe ».

Nous n’irons pas par quatre chemins. Pour nous, le texte qui nous est présenté comme « base commune » de discussion du PCF n’est absolument pas à la hauteur des enjeux politiques, de l’offensive renouvelée du capital contre les salariés, le pays en général, contre le service public des transports et notre entreprise, la RATP, en particulier.

Sur la forme, nous nous étonnons de la niaiserie du ton choisi, si éloignée de la violence de l’exploitation que subit le salariat aujourd’hui.

Sur le fond, le texte “ Il est grand temps de rallumer les étoiles…” confirme le refus de porter une analyse de classe sur la situation politique, comme nous le dénonçons depuis des années. Remplacer les travailleurs, les salariés, les employés, les ouvriers par le terme générique d’ “Humain”, c’est nier la place centrale des rapports de production, au profit d’un ‘humanisme” qui se veut progressiste mais qui est inopérant dans le combat de classe.

Non, le capitalisme n’est pas un complot, dans lequel d’ innombrables lobbies” auraient accaparé le pouvoir par “une série de coups d’Etat déguisés”, guidés par des “pulsions de domination et de haine”.  C’est un mode de production historique, cohérent, basé sur la domination économique et politique du capital. Mode de production que le marxisme et le léninisme nous ont permis historiquement d’analyser et de combattre avec les expériences et les résultats conséquents que l’on sait. Et qu’en tant que communistes, notre but est de le détruire pour jeter les bases d’une autre société : le socialisme, étape indispensable à l’avènement de la société sans classe.

Plus largement, le texte de la direction s’inscrit dans la lignée de toute une série de positions et de pratiques qui tournent le dos à la raison d’être du PCF, depuis la Mutation initiée par Robert Hue (et aggravée jusqu’à aujourd’hui). Il faut rompre avec cette stratégie qui a déjà fait tant de mal au PCF en général, a son action à l’entreprise en particulier. Le sabotage des cellules et sections d’entreprise, de l’organisation qui a permis à tant de salariés de devenir des militants communistes conséquents, a ouvert grand la voie au réformisme sur le lieu principal de l’exploitation, dans l’organisation syndicale, dans les luttes.

A l’entreprise, encore moins qu’ailleurs, le PCF ne peut pas être un parti d’élus avec écharpe, pratiquant et prônant la cogestion.

La participation des élus PCF, même – rarement – critiques, à l’exécutif du Conseil régional d’Ile-de-France depuis 1998, à celui du STIF depuis 2006, sous la présidence du social-libéral Huchon, apôtre de la libéralisation des transports, nous discréditent. Avec les collègues, nous nous battons pour défendre ce qui reste du statut RATP, notamment pour les jeunes agents, pour le rétablissement de la prise en compte de la pénibilité que les lois de 2007 leur ont enlevée. Comment pouvons-nous le faire efficacement quand  les députés du « front de gauche » votent en faveur des très précaires “emplois d’avenir” ?

Nous sommes communistes. Notre préoccupation ne peut pas être de tenir une posture « radicale » avant telle ou telle élection, dans les institutions, encore moins au sein de l’entreprise. Dans les faits, cette pratique n’est autre que de l’accompagnement du système. Au contraire, nous sommes là pour appuyer sur ses contradictions, là où cela fait mal, pour faire grandir des positions de résistance et de rupture.

Dans une entreprise comme la RATP, le PCF ne peut pas se borner à être une courroie de transmission de la CGT, en l’occurrence de sa frange la plus réformiste.

De soi-disant « revendications » telles que “Sortir les clauses sociales des coûts lors des passations de marché et appel d’offres” (sic !) reviennent à accepter, comme préalable, le principe de mise en concurrence, alors que les conditions d’un large rapport de force (salariés, usagers, contribuables…) existent pour le mettre en échec.

Il en va de même avec la perspective floue, sans cesse avancée par la direction du Front de gauche, de création d’un “pôle public des transports”. Elle ne trouve aucun écho dans la réalité des luttes à l’entreprise mais elle nourrit dangereusement la confusion. Elle légitime le modèle « libéral » où l’intervention « publique » se limite à un vague contrôle d’une « autorité publique » placée sous la prédominance des intérêts privés. Elle détourne des batailles immédiates et déterminantes, par exemple nous concernant : la défense du monopole public RATP/SNCF sur leurs réseaux historiques et son extension à l’ensemble de la région, à commencer par l’intégration des filiales de droits privé, la défense de ce qui reste de nos statuts.

Idem encore sur la question des retraites. En 2007 (lutte contre la casse des « régimes spéciaux »), l’Humanité choisit de vanter l’ouverture des “négociations tripartites” entre gouvernement, directions des entreprises publiques et syndicats, dont la CGT. Partant de l’abandon de toutes nos références essentielles (annuités, décote, indexation…), ces négociations ont coupé court à une lutte qui était pourtant en pleine montée en puissance.

Les conséquences ont été très lourdes sur nos statuts d’une part, sur la bataille général pour les retraites d’autre part. On l’a vu en 2010.

La ligne d’abandon de la direction du Parti, du Front de gauche, sans parler de Mélenchon, a continué, parallèlement aux positions du syndicat. Le refus de mettre en avant le retour aux 37,5 ans de cotisation, même l’abandon de toute référence à un nombre d’annuités a largement vidé de son sens la revendication de la retraite à 60 ans et sapé les capacités de rassemblement sur cette référence primordiale.

Idem aussi sur la question de l’Europe. L’obsession de la direction du Parti, avec le Front de gauche et le Parti de la gauche européenne, à légitimer l’Union européenne du capital fait écho aux positions de la Confédération européenne des syndicats qui suit maintenant la CGT. La CES est historiquement une organisation réformiste, anticommuniste, dévouée à l’intérêt de l’UE du capital. Au moment où le discrédit de l’UE est au plus haut, au moment où les positions que notre Parti a défendues jusqu’aux années 90 sont le plus largement partagées, c’est un contresens complet de défendre la légitimité de l’UE, au nom de l’illusoire Europe sociale, ou d’un « modèle social européen » qui n’a jamais existé tout au contraire.

L’UE, ses traités et directives, l’euro sont les prétextes et instruments de la casse de nos acquis sociaux et démocratiques, notamment des politiques de mise en concurrence et de privatisation. Nous n’avons cessé le dénoncer et de les combattre pour défendre le service public. Il est inconcevable que la direction de notre Parti nous prenne à contrepied.

En 2007 dans les transports, en 2009 à la Poste, la direction du PCF a été incapable de donner la perspective politique à même de mettre en échec le processus de privatisation. Elle a éludé la question européenne, renvoyé (comme en 2010) à une seule perspective : les élections de 2012 et la victoire de la « gauche » alignée sur le PS. Hollande est élu, on voit les résultats… Pour notre part, nous ne sommes pas surpris.

En conclusion, ce dont les agents RATP, la classe ouvrière en général, ont besoin, ce n’est pas d’un Front de Gauche électoraliste, reportant le changement d’élection en élection, prétendant peser sur le PS dans les institutions, ou faisant de l’agitation gauchiste, c’est d’un Parti communiste fort, organisé au plus près des travailleurs, pour s’armer idéologiquement et organiser dès maintenant la contre-offensive.

La proposition de « base commune » de la direction tourne le dos à cet objectif, fuit les questions essentielles, le bilan de ses choix depuis 2007.

Pour toutes ces raisons, nous appellerons les communistes à voter pour le texte  « Ni abandon, ni effacement, un parti résolument communiste dans l’affrontement de classe ! » dont nous sommes partie prenante.

Cela va en cohérence avec notre expression dans l’entreprise contre le processus de marchandisation et de privatisation mais aussi pour une autre société, le socialisme.

Pantin, le 26 octobre 2012

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 14:16

De nombreux lecteurs nous demandent des nouvelles d’Henri Alleg. Nous reproduisons le message de ses fils aux nombreuses manifestations de sympathie qu’Henri a reçues dont la nôtre.

 

Communiqué de la famille d’Henri Alleg

121107_alleg.jpgLe 9 juillet 2012, un accident vasculaire cérébral a frappé notre père, Henri Alleg. Depuis une semaine [13 septembre 2012], il se remet progressivement et les médecins formulent désormais un pronostic moins défavorable.

Pour les mois qui viennent, notre père sera dans l’impossibilité de faire face aux engagements pris avant l’été 2012 : rendez-vous, participations à des réunions, conférences, rédaction de textes, etc.

Nous remercions chaleureusement tous ses amis, tous ses camarades pour les pensées amicales qu’ils ont eues à son égard durant cette période. Nous tenons notre père informé des nombreux témoignages de sympathie et d’affection qui nous parviennent, dans l’espoir que cette période de convalescence sera la plus brève possible et qu’il lui sera à nouveau donné de reprendre une place dans les luttes qui ont marqué sa vie entière.

André et Jean Salem

andre.et.jean.salem@gmail.com

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 17:00
36ème congrès du PCF : Ni abandon, ni effacement, un parti résolument communiste dans l’affrontement de classe !

FVER-PCF36ème congrès du PCF : Il y aura un texte alternatif à la proposition de base de la direction

Communiqué de 8 membres du Conseil national du PCF, 14 octobre 2012

Le texte en PDF

Je m’associe à cette déclaration, je signe.

Le Conseil national du PCF a adopté ce jour sa proposition de « base commune de discussion » pour le 36ème congrès de notre parti qui se tiendra en février 2013. Ce texte intitulé « Il est grand temps de rallumer les étoiles » nous est parvenu le 11 octobre au soir.

Nous considérons qu’il n’est pas de nature à nourrir les débats cruciaux et nécessaires des communistes pour préparer la riposte à la politique programmée de super-austérité et, indissociablement, pour renforcer le parti. A l’inverse, ce texte multiplie les diversions. Il esquive les problèmes internes principaux posés par les expériences de ces dernières années. Il se situe hors des conditions réelles de la lutte de classe dans la nouvelle étape de crise globale du capitalisme.

Nous rappelons que la direction, au mépris des statuts du parti, n’a pas convoqué de congrès statutaire depuis 2008, c’est-à-dire dans la période où elle constituait le Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon, où se préparaient les échéances de 2012.

Les communistes doivent enfin pouvoir analyser le bilan de cette période et de ces choix dans toutes leurs contradictions. Nous estimons que le Parti, englobé dans le Front de gauche, s’est trouvé enfermé dans une perspective étroitement électorale et institutionnelle, qu’il est passé à côté des perspectives de rassemblement et de rupture qu’a portées la montée de grandes luttes comme celles pour les retraites, pour l’hôpital, la Poste, l’industrie…

Les communistes doivent pouvoir caractériser l’orientation globale de la politique de la « gauche » arrivée au pouvoir. La question ne peut pas être éludée. Elle traduit pour nous une simple alternance, comme on en a connu ces 30 dernières années dans tous les pays de l’UE pour mieux poursuivre et compléter la politique au service du patronat et des possédants.

Il fallait évidemment battre Sarkozy pour ne laisser aucune légitimité à la poursuite de sa politique. Mais les illusions semées par le Front de gauche d’un changement possible avec le PS, par exemple d’une renégociation inimaginable des traités européens antipopulaires, sont aujourd’hui lourdes de conséquences. Vis-à-vis du gouvernement, faut-il adopter une posture de « soutien sans participation », d’« abstentions constructives »? Nous ne le pensons pas dans l’état du rapport de forces et justement pour le faire progresser. Le vote des députés Front de gauche en faveur des « emplois d’avenir », nouvelle forme de précarisation des jeunes travailleurs, notamment des futurs enseignants, illustre cette mauvaise voie.

La nécessité de reconquérir les espaces de résistance et de souveraineté populaires acquis dans le cadre national s’exprime à nouveau dans la campagne contre le « TSCG ». Elle implique de reprendre les analyses et les combats internationalistes de toujours du PCF contre l’Europe supranationale du capital, contre sa force de frappe économique, l’euro.  Comment le texte de la direction peut-il continuer à décréter comme vérité l’illusion que les institutions de l’UE seraient réorientables, qu’il faudrait défendre l’euro ? Quel contresens alors que 64% des Français se prononcent maintenant contre Maastricht, après les 55% de 2005 contre le TCE !

Plus que jamais, l’affiliation du PCF au Parti de la gauche européenne, parrainé par la Commission européenne, doit pouvoir être remis en cause.

Sur un autre plan, la sortie de la France de la politique extérieure intégrée de l’UE – honteusement décorée du Prix Nobel de la paix – la sortie de la France de l’OTAN, le retour de toutes les troupes mobilisées dans les guerres impérialistes, le désarmement nucléaire unilatéral sont des campagnes majeures à engager, dans la fidélité à l’histoire de notre Parti.

Pour nous, la raison d’être du PCF est plus actuelle que jamais.

Elle ne consiste pas à cultiver une fonction « tribunicienne », à suivre les déclamations populistes de tel ou tel leader, à canaliser la contestation populaire, à se fondre dans les institutions de la démocratie bourgeoise. Tout au contraire !

Devant les attentes des travailleurs, de couches de plus en plus larges de la population (qui se sont exprimées en partie, par défaut, dans le vote FdG), devant les grandes luttes qui se développent dans des catégories de plus en plus diverses, dans la jeunesse, communistes, nous avons la responsabilité historique de faire bien autre chose que le Front de gauche, parce que nous avons une perspective révolutionnaire, le socialisme.

Nous devons mesurer pleinement, au-delà des questions « sociétales», les dangers et les ressorts du recours par le capital à l’extrême-droite pour dévoyer la colère des exploités, notamment leur rejet de classe de l’UE. Nous devons mesurer toutes les conséquences, la gravité de l’effacement des positions et de l’organisation communistes.

Le concret, la recherche des positions et moyens de rassemblement pour commencer tout de suite à rompre avec la politique du capital est notre préoccupation première.  Nous sommes convaincus que c’est celle des communistes. Le texte « Rallumer les étoiles » n’y répond pas, loin s’en faut.

Face à la casse programmée de l’industrie et de l’agriculture comment mobilisons-nous pour défendre les activités répondant aux besoins et les savoir faire, comment avançons-nous des perspectives de nationalisations sous contrôle populaire dans l’esprit de celles de 1945?

Face au projet de démantèlement du financement de la Sécurité sociale, contre les actifs et les retraités, comment défendons-nous de façon intransigeante la cotisation sociale, le salaire socialisé contre la propagande autour de la baisse du coût du travail ?

Pour les salaires, avec l’augmentation du SMIC, pourquoi ne pas lancer une grande campagne pour le rétablissement de l’échelle mobile cassée par la gauche mitterrandienne en 1983 ?

Pour les services publics, refusons l’application des directives européennes de concurrence, obtenons par exemple, le retour de La Poste en établissement public. En 2009, Hollande l’avait même fait voter par le Conseil général de Corrèze !

Voilà autant de grandes initiatives nationales que l’on attend de notre parti !

Notre époque est marquée par les souffrances terribles qu’engendrent dans le travail, la vie, la société l’offensive globale du patronat et du capital contre les acquis sociaux et démocratiques. Elle est marquée aussi par un discrédit croissant du capitalisme et par la recherche renouvelée, pressante dans le monde du travail, dans le mouvement syndical, dans la jeunesse, d’une organisation politique pour résister, pour avancer un autre modèle de société, d’une organisation révolutionnaire.

Nous estimons qu’il est grand temps que les communistes réaffirment que cette organisation, c’est leur parti, le Parti communiste français. Le PCF l’est par ses fondamentaux théoriques, marxistes et léninistes, toujours aussi valides, par le point de repère fort, unique et décisif qu’il représente dans l’histoire de notre pays pour ceux qui ont intérêt à combattre le capitalisme, aussi par ce que ce qu’ont représenté le mouvement communiste international (pensons aux victoires anticolonialistes) et les expériences socialistes du 20ème siècle, dans leurs contradictions, que nous devons analyser de façon critique mais en communistes.

D’autres ont le droit de penser que la « matrice communiste » est périmée, que l’avenir est à une autre forme d’organisation politique. Dans une tribune à « Libération », le 15 août, Pierre Laurent juge que les clivages de la première moitié du 20ème siècle entre socialistes et communistes n’ont plus lieu d’être et invite donc à un congrès de Tours à l’envers. Pour nous, c’est un contresens.

Mais tout doit se faire dans la clarté. Le Front de gauche succède aux précédentes tentatives de transformations réformistes du PCF et de recomposition politique depuis la « Mutation » des années 90, en passant par les « collectifs antilibéraux » jusqu’à la remise en cause même de l’existence du Parti par la direction, ce qu’ont massivement repoussé les communistes en 2007.

Ceux qui veulent créer un nouveau Parti, qu’il s’appelle « Front de gauche » ou autrement, ont le droit de le faire, comme cela se produit dans d’autres pays sous la houlette du PGE. Mais les statuts du PCF doivent interdire toute double-appartenance.

Nous faisons partie des communistes qui n’accepteront pas la mise sous tutelle du PCF, supplanté à tous les niveaux par une organisation informelle de « gauche », essentiellement différente du Parti de classe et de masse que le PCF doit redevenir.

Même en termes d’alliance électorale, le Fdg n’a abouti qu’à la perte de la moitié des élus PCF régionaux et à la réduction à 7 des députés communistes. Sur ce plan également, le FdG e correspond pas aux objectifs d’unité et de rassemblement recherchés par les communistes.

Pour toutes ces raisons, avec nos convictions de communistes, nous prenons la responsabilité, à la suite de centaines d’échanges avec des camarades de toutes les fédérations du PCF de France, notamment à la Fête de l’Humanité, de produire un texte alternatif pour le 36ème congrès, avec pour but d’abord de poser les questions essentielles manquantes, ensuite d’affirmer d’autres perspectives que celles de la poursuite de l’effacement du PCF, de ses positions et de son organisation.

Ce texte se situera dans la continuité des textes « Remettons le PCF sur les rails de la lutte de classe », « Faire vivre et renforcer le PCF », « plus que jamais, face au capital, notre peuple a besoin du PCF » déposés aux 33ème, 34ème et 35ème congrès.

Nous appelons les communistes, toutes celles et ceux qui partagent notre volonté de renforcer notre Parti à prendre contact avec nous.

« Ni abandon, ni effacement, un PCF résolument communiste dans l’affrontement de classe ». Oui, il y a et il y aura des révolutionnaires conséquents dans notre pays et ils sont et seront communistes !

 

Corinne BECOURT, section de Saint-Quentin, Conseil départemental de l’Aisne, Frédéric BERNABE, secrétaire de la fédération de la Haute-Saône,  Emmanuel DANG TRAN, secrétaire de la section de Paris 15ème, Conseil départemental de Paris, Fabienne DEBEAUVAIS, Amiens, fédération de la Somme, élue municipale, Claude FAINZANG, Paris 19ème, Conseil départemental de Paris, Eric JALADE, secrétaire de la fédération du Tarn, Dominique NEGRI, secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères, Conseil départemental de l’Isère, Christian TABAGLIO, Jarny, Conseil départemental de la Meurthe-et-Moselle. Membres du Conseil national du PCF

Je m’associe à cette déclaration, je signe :
Ni abandon, ni effacement, un parti résolument communiste dans l’affrontement de classe !
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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 12:26

Pour vos journaux de cellules, tracts, blogs.... nous essayons de mettre régulièrement à votre disposition, et à celle des organisations du Parti, des modèles d'articles. Si cela vous plait - en tout ou partie - il vous suffit de "copier-coller" ou de cliquer sur ce lien : lien vers

SORTIE DE L’EURO.? UNE CATASTROPHE ?

Pourquoi veulent-ils nous faire peur ?

Droite ou PS, en passant par la direction nationale actuelle du PCF, tous nous répètent que la sortie de l’euro serait un cataclysme. Une bonne manière d’éviter un débat qui dérange.

 

« Le retour au franc serait une catastrophe. Elle entraînerait immédiatement une forte dévaluation du franc et une augmentation des prix » nous disent-ils tous en chœur.

 

ET SI ON Y REGARDAIT DE PLUS PRES ?

 

Cette « dévaluation annoncée » aurait d’ailleurs d’autres conséquences :

tous les prix des produits exportés par notre pays seraient en baisse vis-à-vis des autres monnaies. Ils se vendraient donc mieux.

S’il est vrai que les prix des produits importés seraient en forte augmentation, cette situation ouvrirait de nouvelles possibilités pour que des entreprises se créent ou se réinstallent en France et produisent ce que nous importions auparavant.

 

Au total, une balance commerciale qui redeviendrait positive, des centaines de milliers de créations d’emplois pour « compenser » les produits importés devenus trop chers et un coup d’arrêt naturel aux délocalisations ! Catastrophe ?

 

AUGMENTER LES SALAIRES

 

Bien entendu, la sortie de l’euro ne règlerait pas tout. Il faut impérativement la volonté politique de rompre avec la logique économique capitaliste.

Le retour au franc, la capacité de créer notre monnaie (par la Banque de France) et la nationalisation du système bancaire permettraient de « dégonfler la dette » et de ne plus emprunter sur les marchés financiers.

De quoi libérer des moyens pour augmenter les salaires et donc, par ricochet, par le biais des cotisations sociales, cela permettrait non seulement de revenir à la retraite à 60 ans mais aussi d’augmenter les pensions, de mieux rembourser les soins de santé …

 

UN DEBAT REFUSE CAR IL IRAIT « TROP LOIN »

 

N’est-ce pas d’ailleurs parce que ce débat déboucherait sur la remise en cause concrète, quotidienne, efficace du système actuel par chacun des états qu’il est refusé avec autant de mépris ?

Pour ce qui les concerne, les militants communistes sont bien décidés à ouvrir sérieusement ce débat quelle que soit la censure implacable que tentent d’imposer les marchés financiers pour leurs propres intérêts.

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