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NOUVEAU SITE ACTUALISE QUOTIDIENNEMENT: http://vivelepcf.fr/

 

36ème congrès du PCF: accès au dossier (en lien)

       
       
         
2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 19:31

Pourquoi nous soumettons la candidature d’Emmanuel Dang Tran au vote des communistes de juin 2011

L'intégralité du texte EN PDF

Ils s'associent à la lettre de candidature : liste complète en lien

 

Pour signer, renvoyer un mail à vivelepcf@orange.fr

 

Contact: 07 70 64 57 62

 

03 : Gérard BOUTONNET, Montmareault ; Jean-Pierre FOURNIER, Commentry ; 33 : Esteban MORAS-CASTRO, Bordeaux ; 38 : Pierre BISSERIER, Saint-Martin-d’Hères ; Rolande BISSERIER, Saint-Martin d’Hères ; Henri BRENIER, Saint-Martin-d’Hères Laurette DE MARCO, Saint-Martin-d’Hères ; Alice GIORDANA-MORO, Saint-Martin d’Hères ; Giacomo GIORDANA, Saint-Martin-d’Hères ; Ignace LORA, Saint-Martin-d’Hères ; Joseph MANGANO, Saint-Martin d’Hères ; Vincente MANGIONE, Saint-Martin-d’Hères ; Alberto PEREIRA, Saint-Martin-d’Hères ;  40 : Gilles FIGUERES, Pouillon ; Jeannine GELLEE, Aire-sur-Adour ; 70 : Colette BERTRAND, Melisey ; Marcel BERTRAND, Melisey ; Bogdan BUDA, ;Gérard DALVARD, Vesoul ; Gilbert DALVARD, Vesoul ; Roland DAVID, Vesoul ; Annie DURIN, Champagney ; Jean-Louis GIRODS, Héricourt ; Marcel HUREAU, ; Michel LIGLET, Vesoul ; Christiane MACHERET, Vesoul ; Soria MAKABROU, Vesoul; Sabrina MOINE, Vesoul ; René MORLOT, Lure ; Jean-Pierre POINSOT, Vesoul ; Brigitte SERMET, Vesoul;  Michel TRITRE, ; 75 : Micaella ARNAULT, XIXème ; Marc GAUTHE, XVème ; Lucien HORVATH, XVème ;  84 : Sophie CLEMENT, Robion ; 86 : André FUMERON, Poitiers ; 92 : B., Vanves 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 14:36

Présidentielle : le PCF – Mantes-la-Jolie veut un candidat communiste

 

Extrait du Courrier de Mantes, 1er juin 2011

 

La section mantaise du Parti communiste français a adressé à la fédération des Yvelines une motion très critique sur les conditions du scrutin interne qui doit aboutir à la désignation d’un candidat à la présidentielle.

 

Une semaine avant leur conférence départementale qui devait se tenir le 21 mai, les communistes mantais ignoraient encore le lieu de la réunion et les modalités de désignation, dans les sections, des délégués qui devaient s’y rendre. « Nous ne disposons toujours pas d’un tableau départemental récapitulatif comprenant la liste des sections, leur nombre d’adhérents, le nombre de cotisants et le nombre de délégués auquel, sur cette base, les sections ont droit », écrivait la section mantaise dans une motion adressée, le 14 mai, à la fédération des Yvelines. Résultat, aucun délégué mantais ne s’est rendu à ladite conférence.

110602_Marc_Jammet.jpg « La direction du PCF fait comme si tout était acté », déplore le conseiller municipal Marc Jammet. Ce qui paraît joué d’avance en effet, c’est la désignation par le Front de gauche du candidat Jean-Luc Mélenchon. C’est en tout cas le choix de l’appareil du PCF. Or les militants mantais veulent un candidat issu du parti. Cette position a fait l’objet d’une seconde motion : « Il y aura besoin d’une force politique (non diluée dans un Front, résultat d’accords d’appareils) pour défendre en toutes circonstances l’intérêt des gens et construire avec eux (…) une nouvelle société libérée du capitalisme », écrivent-ils. À titre personnel, Marc Jammet milite en faveur de la candidature du communiste « identitaire » Emmanuel Dang Tran.

 

 

MOTIONS ADOPTEES PAR LES COMMUNISTES DE MANTES-LE-JOLIE

Réunis en assemblée générale samedi 14 mai, les communistes de Mantes la Jolie ont adopté à l'unanimité deux motions: sur la démocratie interne et pour un candidat communiste en 2012.

Ils ont également décidé d'engager une campagne pour l'augmentation des salaires à la rentrée prochaine.

Vous trouverez, ci-dessous, les deux motions.

Motion 1. 

Sur la démocratie interne.

Les communistes de Mantes la Jolie se sont réunis aujourd'hui dans le cadre de la désignation du candidat à la prochaine élection présidentielle.

Une telle désignation aurait dû - démocratiquement - être précédée par l'organisation de véritables débats portant sur le fond de notre démarche pour cette élection. Ce n'est qu'ensuite - une fois cette démarche discutée, amendée et validée - que la désignation aurait dû être à l'ordre du jour.

Nous ne pouvons que constater que cela n'a pas été le cas.

Avant même les réunions de notre direction nationale, des négociations avec d'autres forces politiques se sont poursuivies (et les résultats annoncés) sans que les communistes n'en soient informés ni ne soient appelés à en débattre.

Notre quotidien "l'Humanité", pour sa part, se fait globalement l'écho unilatéral du Front de Gauche, du Parti de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon taisant du même coup toutes les opinions contraires.

A l'ouverture de la dernière réunion en date du Conseil national, Pierre Laurent a franchi le pas - en s'appuyant sur une soi-disante "large majorité des communistes" - et indiqué sa préférence pour Jean-Luc Mélenchon comme le candidat devant être soutenu par le PCF.

Dans le même esprit, le tiers présent des membres du Conseil national a refusé que la consultation des communistes ait lieu avant la conférence nationale et n'a fait parvenir aux adhérents que sa seule décision sans que les interventions des autres candidats ne leur soient données à voir.

Tout se passe donc comme si l'on avait décidé - en haut lieu - de mettre les communistes devant le fait accompli.

C'est d'autant plus vrai que toutes les questions ne sont pas abordées. Ce serait pourtant nécessaire pour que les communistes puissent se prononcer en toute connaissance de cause.

En effet, si la question de la Présidentielle et de son lien avec l'élection législative (de 50 à 80% des candidats PCF en "négociation" avec les autres forces politiques!!) a bien été abordée (alors que les négociations se poursuivent activement), celles de la participation éventuelle à un gouvernement de gauche, du cap maintenu ou non vers le changement de société, la rupture avec le capitalisme et le rôle de notre parti ne le sont toujours pas.

Autrement dit, quel que soit le résultat de l'élection présidentielle, y'aura-t-il besoin d'une force politique qui continue à informer, démontrer, agir pour une société libérée du capitalisme ou cet objectif est-il abandonné dans la perspective d'un partage du pouvoir? 

Ces réflexions sont tout à fait valides pour ce qui nous concerne au niveau départemental.

Nous sommes réunis le 14 mai. Notre conférence départementale aura lieu le 21 mai sans que nous ne sachions aujourd'hui encore dans quel endroit elle aura lieu.. 

Nous devrions désigner aujourd'hui nos délégués à cette conférence départementale alors que nous ne disposons que depuis trois jours de "la clef" de désignation: un délégué par tranche de 30 adhérents recensés sur le logiciel "Cociel" qui n'est pas consultable à ce jour par les adhérents qui le souhaitent.

De la même manière, nous ne disposons toujours pas d'un tableau départemental récapitulatif comprenant la liste des sections, leur nombre d'adhérents, leur nombre de cotisants et le nombre de délégués auquel, sur cette base, elles ont droit.

En résumé, tout nous porte à penser malheureusement que, sous un masque démocratique, la véritable volonté à l'œuvre est de faire dire aux communistes ce qu'on a décidé en leur nom sans jamais les consulter véritablement.

Motion 2

Pour un candidat communiste en 2012

Réunis le 14 mai 2011 en assemblée générale, les communistes de Mantes la Jolie se prononcent pour un candidat du Parti communiste en 2012.

Ils estiment qu'une telle candidature conserve toute son utilité aujourd'hui.

Loin d'être indifférents au résultat final de l'élection présidentielle, ils estiment que ce résultat ne peut être une fin en soi au risque de créer, à nouveau, de graves désillusions que les citoyens nous feraient payer très chers - à juste raison.

L'élection présidentielle est un moment électoral important - comme l'est à un autre niveau et sans lien mécanique entre les deux, l'élection législative.

Aujourd'hui notre peuple subit tous les méfaits d'une politique menée par un gouvernement de droite et il aspire légitimement à en changer. Mais il veut en changer pour vivre mieux, être enfin écouté.

Cela sera-t-il le cas demain même avec un Président de la République socialiste? 

A l'évidence non. Et si, bien entendu, pour le 2° tour, les communistes de Mantes la Jolie appelleront à battre le candidat de la droite resté en lice, ils estiment qu'il y aura besoin d'une force politique (non diluée dans un Front, résultat d'accords d'appareils!) - le Parti communiste français - pour défendre en toutes circonstances l'intérêt des gens et construire avec eux, pas à pas, à leur rythme, une nouvelle société libérée du capitalisme.

Cette utilité du Parti communiste - et de son candidat - ne peut être bradée.

Il n'est que temps, au contraire, de la "donner à voir", d'en débattre avec les citoyens pour aboutir à un bon score du PCF au 1° tour des élections présidentielles. Un bon score qui sera précieux pour les luttes futures.

Dans cet état d'esprit, l'assemblée générale des communistes de Mantes la Jolie décide d'engager à la prochaine rentrée une campagne pour l'augmentation des salaires et pour sa nécessité pour toute notre société.

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 12:04

 Contre la dilution dans le Front de gauche

 

Extrait du Journal du Centre, 17 mai 2011


Emmanuel Dang Tran, membre du Conseil national au Parti communiste français (PCF), est candidat à la candidature communiste pour la présidentielle de 2012. Il est proposé par des militants. 

Le candidat, venu de Paris pour la journée, a été présenté, jeudi, aux communistes du département, à Prémery puis à Guérigny. Il était, la veille, à Valenciennes et allait le lendemain à Grenoble.

Question : Quel est votre parcours ?

J'ai 39 ans, j'ai adhéré au PC à 20 ans. Je suis secrétaire d'une section, à Paris, et membre du Conseil national depuis 2006. Je suis Rennais, j'habite la capitale depuis mes études. J'ai été commercial puis assistant parlementaire d'une sénatrice communiste.

Question : Quelle est la raison de votre candidature ?

L'objectif est que s'exprime notre parti. Que nous ne laissions pas Jean-Luc Mélenchon s'imposer dans notre parti, sans réagir. L'opposition n'est pas uniquement sur sa personne, elle est sur ce qu'il porte politiquement. Ma candidature, qui date du 1er avril, est une décision collective de responsables d'organisations du parti de tout le pays. Pour sortir de la fausse alternative dans laquelle on enferme les communistes : d'un côté le Front de gauche, de l'autre le Front de gauche.

Question : Vous êtes dissident

Nous avons des divergences profondes, mais nous ne sommes pas dissidents. On nous a inventé le Front de gauche, on noie dedans le PCF. Nous refusons cette dilution.

Question : Que proposez-vous ?

Nous soumettons au débat trois axes stratégiques. Un, la perspective politique ne peut être la reconstitution d'une gauche plurielle. Ma candidature porte l'exigence que le PCF donne la priorité, sans attendre 2012, au mouvement populaire et aux luttes. Deux, il y a un fossé entre la position très forte, traditionnelle, du PC et Mélenchon. Le PC, c'est le rejet des directives européennes, la renationalisation des services publics, le Smic à 1.600 nets Trois, nous voulons défendre et reconstituer un parti de classes. Le marxisme est pleinement d'actualité pour nous, car nous affrontons le capitalisme.

Perrine Vuilbert

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 15:17

Concurrence autour de la marque déposée « Front de gauche » ? Le PCF existe depuis 90 ans…

 

Par Dominique Negri, membre du Conseil national du PCF

 

Depuis quelques jours un émoi saisit certains membres et dirigeants du PCF.

 

Ils découvrent en effet que la marque « Front de gauche » a été déposée le 28 juillet 2009, en son nom propre, par un certain Gabriel Amard, membre de la direction nationale du Parti de gauche.

De son côté, un peu plus tard, la direction du PCF a déposé l’appellation « Front populaire de gauche ». 

 

Toutes les informations sont vérifiables sur le site de l'Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) et sont évidemment connues des premiers intéressés.

 

Cette concurrence pour la propriété du nom « Front de gauche » est significative du niveau de confiance et des arrière-pensées entre les partenaires du Front.

Pourtant, d’élections en élections, des européennes de 2009 aux législatives de 2012 en passant évidemment par les présidentielles, ils ont décidé de jouer l’unité avec des candidatures communes. On notera, au passage, combien le « Front de gauche » n’est qu’une création électoraliste…

 

On comprend aisément le jeu de Mélenchon et de son ex-courant du PS. Le PG ne représente à peu près rien en termes d’organisation et encore moins dans la société. S’identifier au Front de gauche (d’autant plus facilement vu la proximité des intitulés) leur permet de s’approprier une partie de ce que représente le PCF.

Et puisque c’est la direction du PCF qui est venue les chercher et qui a besoin d’eux, ils n’hésitent pas à pousser l’avantage en obtenant toujours plus de visibilité, de candidats, de postes d’élu aux dépens de notre parti.

En cas de divorce après 2012, l’aventure Front de gauche aura été tout bénéfice pour le PG.

 

La démarche de la direction du PCF ne peut se comprendre que dans la suite de la stratégie qu’elle poursuit depuis des années.

« Mutation », « Nouveau parti », « Collectifs antilibéraux », « Métamorphose », elle conduit avec constance, malgré les communistes, le processus d’effacement du PCF et de sa raison d’être.

Le « Front de gauche » est le nouveau moyen pour finir de « transformer » le PCF en un parti comme les autres, une coquille vide, une association d’élus, fondu dans un ensemble social-démocrate de gauche.

C’est peut-être y aller à grands traits que de l’écrire ainsi mais j’invite chacun à mesurer objectivement ce que représente le Front de gauche en termes de positionnements, de mode d’organisation et même d’alliance.

Imposer le Front de gauche et Mélenchon depuis 2008, en utilisant le caractère structurant des campagnes électorales, sans jamais avoir soumis ce choix aux communistes, c’est le moyen de transformer le PCF en « Front populaire de gauche ».

 

« Front populaire de gauche » et non « Front de gauche » ! Puisque M. Amard et le Pg ont grillé la politesse à la direction du Parti !

 

L’observation du processus de destruction du Parti communiste espagnol, sur plus de dix ans, avec des partenaires variés, pour en arriver à la « Gauche unie », est très instructive à ce titre. 

 

Les communistes, les travailleurs n’ont pas besoin d’une nouvelle « marque déposée ». « Communiste », c’est beaucoup plus signifiant que « gauche ».

Depuis 90 ans, le PCF, par ses fondements théoriques, son organisation, son histoire représente quelque chose de très fort : un parti révolutionnaire conséquent.

Laissons donc le Front de gauche au Parti de gauche, à son dirigeant mitterrandien, à la Gauche unitaire et aux dizaines d’autres groupuscules qui frappent au portillon pour se partager ce qu’il espère être les dépouilles de notre grand parti. A tous ceux aussi qui, membres du PCF, pensent que celui-ci n’a plus de raison d’être. C’est leur droit. Mais qu’ils ne cherchent pas à entraîner notre parti dans leur choix !

 

Pour ma part, je fais partie de ceux qui affirment la nécessité du PCF pour notre peuple dans la lutte des classes contre un capitalisme qui continue toujours à dominer.

Faisons vivre le PCF, renforçons-le conformément à ce que son sigle continue à représenter dans l’inconscient collectif de notre pays, à l’attente qui s’exprime d’une perspective politique de rupture anticapitaliste.

 

Ouf, j’ai vérifié, les statuts du PCF sont bien déposés depuis 1920 !

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 15:15

Des dirigeants du PCF à la rescousse de l’euro ?

 

Réflexion EDT, 28 mai 2011 

 

Même si la direction du Parti lui fait le moins de publicité possible, ma candidature contribue à ouvrir le débat sur l’euro, une question qui est présente, je le vérifie partout au fil de mes déplacements, dans toutes les discussions de communistes ou presque.

 

Dans l’Huma-dimanche daté du 19 mai, les chroniqueurs Francis Wurtz et Jean-Christophe le Duigou dénoncent fermement toute revendication de « sortie de l’euro ». En décembre dernier déjà, Pierre Laurent se prononçait pour une réorientation de la BCE mais s’exclamait à propos de l’euro « ne bazardons pas l’instrument ! ».

 

Il y a de quoi être étonné. Le PCF est l’organisation qui a le plus précisément depuis l’origine dénoncé et combattu l’Europe supranationale du capital.

De l’Acte unique en 1986 au Traité d’Amsterdam en 1998, en passant bien sûr la grande campagne de 1992 contre Maastricht, nous avons avec force argumentation expliqué les dangers de la monnaie unique, l’arme supplémentaire qu’elle allait représenter pour les capitalistes européens contre les peuples.

 

Tout ce que nous avions annoncé et dénoncé se réalise. L’euro sert à aggraver la mise en concurrence des travailleurs des différents pays à la fois de la zone euro elle-même et de la périphérie. Il contribue à exacerber la xénophobie un peu partout en Europe. La monnaie unique encourage les délocalisations, favorise les secteurs capitalistes les plus puissants, compromet le développement des activités productives les plus faibles, pays par pays. L’euro, comme le démontre le « Pacte pour l’euro », est un instrument redoutable pour tirer les salaires, les acquis sociaux vers le bas, dans tous les pays, y compris l’Allemagne.

 

Le rapport de force que nous avons contribué à construire de façon déterminante contre l’UE du capital se retrouve, renforcé, contre l’euro aujourd’hui. Les 55% de NON au projet de « constitution » européenne, un vote de classe, ne se sont pas évaporés.

Le lien entre la monnaie unique et la « vie chère », principalement l’insuffisance des salaires et des pensions par rapport à l’envolée de toutes les dépenses de base, est largement établi, même si c’est parfois de façon simpliste en apparence.

L’euro comme instrument pour affamer les peuples au profit de la finance internationale est bien identifiable dans les crises grecque, portugaise ou irlandaise.

 

Dans ces conditions, comment pouvons-nous, communistes laisser la revendication de la sortie de l’euro au FN ?

 

Je réfute tout de suite l’argument consistant à dire qu’aucune de nos propositions ne peut être assimilée au FN. Si nous avions raisonné comme cela, nous n’aurions pas combattu Maastricht ou le TCE. Nous savons aussi, tous, combien nos propositions, notre projet de société sont strictement à l’opposé de ceux du FN, de tout nationalisme. Et nous avons les moyens de le faire comprendre.

 

Bien évidemment, la fin de l’euro, le retour au franc ne signifient pas l’avènement du socialisme en France. J’en suis le premier conscient. Le pouvoir resterait dans les mains du capitalisme français. En Grande Bretagne, la même politique d’austérité peut être menée par les socio-démocrates ou les conservateurs sans besoin de l’euro.

Devant la mise en péril de l’euro, certains économistes bourgeois envisagent des « plans B » pour continuer à saigner les peuples même sans l’euro ou avec une zone euro réduite à quelques pays.

Mais le retour de la souveraineté monétaire au niveau national ouvre, notamment en France, d’autres possibilités d’intervention populaire sur cet élément décisif de l’économie. Voilà bien ce que craignent les capitalistes français en général. En 1936, le Front populaire a brisé le règne des 200 familles sur la Banque de France.

 

Et puis pour nous communistes, le rejet de la monnaie unique ne s’apparente pas à un simple slogan. Il va avec une série de propositions fondamentales comme la remise en cause des dettes publiques indues, par exemple celles qui ne servent qu’à payer les intérêts de la dette elle-même, l’objectif, que le Parti devrait défendre sans ambiguïté, d’une renationalisation de l’ensemble du secteur financier.

A mon sens, effectivement, l’opposition à l’euro n’a de sens aussi qu’allant de pair avec un rejet général de l’UE du capital, de l’application, contre les peuples et en particulier le nôtre, des traités, directives et règlements, conçus dans l’intérêt du capital.  

 

Qu’est-ce qui est le plus réaliste ?

Réorienter la politique supranationale de la BCE, convaincre ces financiers d’intégrer, comme la FED américaine, un objectif hypocrite de plein emploi dans les statuts de la Banque de Francfort ?

Ou bien s’appuyer, nous en France, comme nos camarades dans les autres pays, sur le rapport de force réel qui existe, sur les contradictions entre capitalistes eux-mêmes pour mettre à bas, dans cette période donnée de « crise », l’un des instruments principaux de l’exploitation capitaliste ?

 

Poser la question, c’est y répondre.

 

Le choix de la direction du PCF dans le Front de gauche, avec le Maastrichien Mélenchon, avec le Parti de la gauche européenne, suivant la Confédération européenne des syndicats, propagandiste du Traité de Lisbonne, d’afficher envers et contre tout un parti pris « pro-européen » est injustifiable et extrêmement préjudiciable au mouvement populaire.

 

Assez de renoncements, de perméabilité à l’idéologie dominante !

Notre parti, et il a les moyens de le faire, doit reprendre le fil et la cohérence d’analyse et d’action qui l’ont amené à être le plus efficace contre l’UE du capital !

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 15:11

A la suite de l'Assemblée des communistes de Saint-Quentin, avec Emmanuel DANG TRAN, article paru dans le Courrier Picard du 27 mai 2011:

 

 

EDT-ST-QUENTIN-2011-05-24.jpgAu PCF, la préférence du secrétaire national Pierre Laurent pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2012 ne passe pas partout. En tout cas pas à la section de Saint-Quentin qui a invité mardi le Parisien Emmanuel Dang Tran, membre du conseil national du PCF et candidat à la candidature. « Le fond du problème n'est pas qu'une question de nom. Nous refusons de nous aligner sur un socialiste, de voir notre parti et ses positions être effacés. Le niveau de résistance à la politique du gouvernement, l'ampleur des luttes, appellent une autre perspective que l'avènement d'une nouvelle " gauche plurielle " en 2012 », affirment les communistes locaux, dont sa responsable de section Corinne Bécourt. Et de se distinguer encore avec vigueur : « Il serait irresponsable à gauche de laisser les 55 % d'opposition de 2005 à l'Union européenne et le rejet de l'euro être détournés par l'extrême-droite. Le PCF a toujours combattu Maastricht, Lisbonne, la monnaie unique, contrairement à Mélenchon. Il doit continuer. » Pour les communistes de Saint-Quentin, la raison d'être du PCF n'est pas « de s'enfoncer dans une logique électoraliste derrière Mélenchon ». Plutôt de poursuivre « la lutte des classes pour commencer à mettre en échec la politique au service du patronat ». Dans la « primaire imposée », les communistes saint-quentinois soutiennent donc ouvertement Emmanuel Dang Tran. Le vote des adhérents au plan national est fixé aux 16, 17 et 18 juin.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 15:09

Rencontre, à l'occasion de la Fête fédérale du PCF 34, à l'invitation de la section de Béziers, avec les camarades de Béziers, Montpellier, Sète etc...

Très bons échanges

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 18:03

 

 

Montlucon MONTLUCON-EST - DESERTINES

 

 

Réunion-débat le 27 Mai

 

RÉUNION-DÉBAT AVEC EMMANUEL DANG TRAN DU PCF.  Une réunion-débat avec Emmanuel Dang Tran, membre du Conseil National du Parti communiste, candidat à la candidature pour la présidentielle de 2012, aura lieu vendredi 27 mai, à 18 h 30, à la Maison de la Culture, place Gérard-Philipe.  (La Montagne)

 

 

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 17:47

 

André Chassaigne et André Gerin sont candidats. A quoi et pour quoi ?

 

Mardi 24 mai 2011, avait lieu une rencontre à Paris avec les députés André Chassaigne et André Gerin, candidats à la candidature à la présidentielle de 2012.

 

50 communistes franciliens ont répondu à l’invitation. On notait dans l’assistance la présence d’Yves Dimicoli et de Nicolas Marchand, membres de la direction du PCF ainsi que de représentants de divers groupes gravitant dans ou autour du Parti (« Gauche communiste », « Riposte »…).

110524-Gerin-Chassaigne-FIAP.pngUne quinzaine de personnes ont pris la parole après les deux André.

A la fin du débat, une question demeure : pour quoi sont-ils candidats ?

 

Pratiquement aucun sujet de fond n’a été en effet abordé.

 

André Gerin a enchaîné des formules sur la crise qu’il voit économique mais aussi et surtout « morale et civilisationnelle », sans reprendre ses propos et écrits sur les racines judéo-chrétiennes de l’Europe qu’il voudrait voir reconnaître par l’UE.

Pour l’instant, il se place derrière André Chassaigne mais annonce qu’il se tient prêt à maintenir sa candidature.

 

André Chassaigne est clair quand on lui demande ce qui le différencie de Mélenchon.

Il veut défendre le Front de gauche à fond. Il reproche à Mélenchon de n’être pas le meilleur pour cela parce qu’il se contente de slogans et ne pratique pas suffisamment la démocratie participative de proximité. Faire le « programme partagé » avec les « gens », voilà ce à quoi André Chassaigne veut contribuer avec les moyens « limités » dont il dispose. Il faut que les « récepteurs » deviennent « émetteurs » et « réciproquement » dit-il.

Interrogé par nous, il ne répond pas sur le PS et la perspective politique du Front de gauche alignée sur « l’ensemble de la gauche ». Sur l’Europe et l’euro, il considère que Mélenchon (pourtant Maastrichien !) est « trop anti-européen »…



Chassaigne maintiendra-t-il sa candidature ?

Yves Dimicoli et Nicolas Marchand l’en implorent. L’intéressé est évasif. Le dilemme de la direction du Parti se comprend.

Si les communistes prennent conscience massivement que tout est bouclé en faveur de Mélenchon avec le Front de gauche, il risque d’y avoir des remous dans le Parti. Il sera difficile, même en jouant sur les législatives, de les mobiliser pour la campagne.

Mais si Chassaigne maintient sa candidature, Mélenchon risque de se trouver si peu soutenu dans la principale composante du Front de gauche que toute la stratégie du Front risque d’être remise en cause. Même malgré Chassaigne lui-même.

Trouver une formule dans le bulletin élaboré pour la Conférence nationale des 3, 4 et 5 juin permettant de laisser le nom de Chassaigne en ouvrant quand même la voie à Mélenchon semble être le casse-tête chinois de la direction du Parti.


Vraiment, plus que jamais, la question essentielle est celle du contenu de la ligne politique que devrait défendre le PCF dans les luttes maintenant, puis, le moment venu, dans les élections demain. De cela nous n’avons guère entendu parler.


Gerin, lui, n’a pas de problème pour soutenir Chassaigne aujourd’hui tout en laissant entendre qu’il ne se situe pas dans le Front de gauche demain.

Les deux complices ont tenu l’auditoire pendant des dizaines de minutes sur « leur nouvelle façon de faire de la politique », aussi ringarde qu’une campagne électorale radicale-socialiste des années 50.

Gerin restera-t-il candidat après le 5 juin, voire jusqu’au bout en tant que communiste indépendant ? Il réserve sa réponse.

S’il doit l’être, il est impossible d’identifier sur quelle base après cette réunion fort creuse.



Décidément, il faut qu’apparaisse un sang neuf dans ce parti face aux visées liquidatrices, pardon, « transformatrices » de la direction nationale derrière Pierre Laurent et Mélenchon.

 

J. JAMELOT et Pierre Y.

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 16:49

Pourquoi nous soumettons la candidature d’Emmanuel Dang Tran au vote des communistes de juin 2011

L'intégralité du texte EN PDF

Ils s'associent à la lettre de candidature : liste complète en lien

 

Pour signer, renvoyer un mail à vivelepcf@orange.fr

 

Contact: 06 31 37 50 87

 

02 : Jocelyne GUEZOU, Saint-Quentin, CD ; 31 : Alain ALBERT, Verfeil ;  Josiane IZARD, Verfeil ; Marc IZARD, Verfeil ; 38 : Ezio GOY, Saint-Martin-d’Hères ;  67 : Alexis COSKUN, Strasbourg-Centre ; Olivier LEROY, Strasbourg-Centre ; Antoine SPLET, Strasbourg-Sud ; 75 :Jean-Pierre BARNIER, XVème ; Michelle TOTO, Ville de Paris ; 78 : Aline CAUVIN, Mantes-la-Jolie ; Joëlle LABAT, Mantes-la-Jolie ;  Raymonde ROULLEAU, Mantes-la-Jolie ; 80 : Evelyne COLLAS, Camon ; Philippe CRIGNY, Amiens ; Antoine DERAY, Amiens ; Juliette DUDICOURT, Amiens ; Mourad LOUNI, Amiens ; Cédric MAISSE, Amiens ; Guislaine MAISSE, Amiens ; Jeanine MESSUVE, Amiens ; Roger SUBRA, Amiens ; Jeannette VACHE, Amiens ; 81 : Maurice BERTRAND, Les Bastides ; Claude COUTOULY, Carmaux ; Michel DESIRAT, Les Bastides ; Christian ESTADIEU, Castres ; Nadine GARDIEN, Les Bastides ; René GOMEZ, Carmaux ; Jean-Pierre GUIGNARD, Les Bastides ;  Claude MERCURIALI, Carmaux ; Solange PUECH, Les Bastides ; Martine TOMERAT, Les Bastides ; Roger VAREILLE, Les Bastides ; 95 : Ernest BETOULLIERES, Ermont-Franconville ;  

 

 

LA CELLULE JEAN PETIT D'AMIENS VOTE LE SOUTIEN A LA CANDIDATURE D'EMMANUEL DANG TRAN

 

Extrait du Courrier Picard du 20 mai 2011

 

EN IMAGE À AMIENS  

Emmanuel Dang Tran, communiste et candidat à la candidature à la présidentielle, est passé par Amiens cette semaine. Il est venu à l'invitation de Fabienne Debeauvais, membre du conseil national du PCF et secrétaire de la cellule Jean-Petit. À l'issue du débat, les membres de la cellule ont voté à l'unanimité leur soutien à cette candidature. Ils demandent par ailleurs à la direction de la section PCF d'Amiens d' « indiquer où aura lieu l'assemblée générale programmée le 30 mai prochain ».

 

AMIENS_EDT.jpg

 

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