Notre site vous a informé à plusieurs reprises de la tentative de la direction du PCF-Paris d’expulser la section du PCF Halle-Bourse des 1er et 2ème arrondissements et de lui substituer une section fantoche.
La section tenait une réunion d’information le 19 novembre, puis le 27 novembre des délégations sont venues la soutenir au Colonel Fabien. Nos camarades de la section du 15ème arrondissement nous ont communiqué les éléments qui suivent.
- Patrice Bessac, secrétaire du PCF-Paris, refuse toujours de retirer sa plainte qui a abouti à une condamnation au tribunal le 22/07 en 1ère instance, la section faisant appel, de Simonne Goenvic, secrétaire de la section, à quitter le local de section, situé 62 rue Montmartre. Des huissiers sont venus.
- Mais le motif invoqué pour expulser la section n’en finit pas de s’effondrer.
Le PCF-Paris et la société immobilière, la SA Rochechouart, à laquelle les biens immobiliers acquis par les sections de Paris ont été transférés, ne veulent plus reconnaître la section des 1er et 2ème comme telle.
Pourtant, justifiant la procédure d’appel, tous les éléments apportés par Simonne Goenvic, dont un avis de la Commission nationale des conflits du PCF, depuis le jugement en 1ère instance, sont irréfutables.
La section Halle-Bourse a tenu régulièrement son assemblée générale en novembre 2008 avant le 34ème congrès du PCF et réélu sa direction avec Simonne comme secrétaire.
La section « bis » a été administrativement constituée à la suite d’une réunion alibi, le 8 janvier 2009, c'est-à-dire après le congrès départemental et le congrès national, à laquelle avec quelques personnes seulement ont été invitées, choisies pour leur accord avec la direction départementale, dont certains sont membres d’une autre section, la section « banque de France ». L’opération enfreint entièrement les statuts. Un document émanant de la direction du PCF-Paris elle-même ne comptabilise en octobre 2009 que 7 (sept) cotisants à cette section fantoche.
- Du coup Patrice Bessac, ironiquement responsable national aux « transformations du Parti », doit commencer à reculer dans l’opération de renversement.
Après une première dérobade, il a enfin accepté de rencontrer le 27/11 une délégation de la section conduite par Simonne Goenvic alors que la direction du PCF-Paris était jusqu’alors représentée par une avocate lors des procédures.
Il admet maintenant que, provisoirement, la section historique demeure dans ses locaux.
A court d’arguments, P.Bessac prétend exiger maintenant d’autorité, toujours en dehors des statuts, que les adhérents de la section justifient de 12 mois de cotisations passés et règlent 12 mois de cotisations en avance avec un montant justifié sur la foi des avis d’imposition (!) pour qu’il veuille bien les reconnaître. Peut-être s’imagine-t-il par une telle mesquinerie bureaucratique dégoûter des camarades qui ont mené des batailles aussi dures que celle du Parisien ou de la Poste (de la grève de 1973 à aujourd’hui !), lui qui a été propulsé permanent par la direction nationale dès l’âge de 20 ans...
Peine perdue !
Le soutien s’amplifie à la section du 1er/2ème.
- Les adhérents du PCF des 1er et 2ème et leur section Halle-Bourse doivent être intégralement reconnus dans leurs droits. Il est inadmissible que leurs cartes « plastifiées » ne leur soient toujours pas remises comme à tous. Ils doivent disposer des locaux du 62 rue Montmartre qu’ils ont acquis.
- Dans l’intérêt aussi de l’ensemble du PCF-Paris et de sa direction elle-même, celle-ci doit abandonner immédiatement son action judiciaire.
Pour la section du PCF Paris 15ème, il s’agit d’un soutien fraternel à leurs camarades et d’une position de principe devant un nouveau coup de force de la direction départementale et nationale visant à écarter du PCF des militants communistes et des organisations communistes qui entendent le rester.
Les communistes du 15ème incitent leurs camarades des 1er/2ème, encore davantage devant cette situation, à participer à l’action nationale pour faire vivre et renforcer le PCF contre toute tentative de recomposition politique visant à effacer notre parti ou se résignant à sa disparition.
Ils continuent de poser, dans l’intérêt de toute la fédération de Paris du PCF, le risque de conflit d’intérêts entraînée par la situation actuelle du PDG de la SA Rochechouart qui se trouve aussi PDG associé d’un important prestataire de service du PCF. On n’est jamais trop prudent en la matière !