Le choix toujours fécond du Congrès de Tours
Le 29 décembre 1920, la majorité des délégués du Congrès de Tours décident de répondre à l’appel de Lénine et de suivre l’exemple de la Révolution d’Octobre, en adhérant à la IIIème Internationale et en fondant le Parti communiste français.
Les partisans de la lutte des classes et de la révolution socialiste rompaient alors avec les porteurs du réformisme et de la collaboration de classe qui venaient de soutenir la guerre impérialiste. Ils rompaient avec une conception de parti d’élus, s’engageaient dans la construction d’un parti nouveau, de classe, au service du combat pour la justice sociale, la liberté, le socialisme et la paix.
Ce choix originel a permis l’intervention décisive de notre parti au 20ème siècle dans les grandes conquêtes sociales, dans la résistance, contre le colonialisme etc.
Certains dirigeants actuels du PCF veulent tourner la page. L’URSS n’existe plus. Le PCF est très affaibli. L’heure serait à « faire un congrès de Tours à l’envers » avec tout ou partie de la social-démocratie, de la « gauche ». Libres sont ceux qui le pensent de la rejoindre. Mais les communistes qui se reconnaissent toujours dans la raison d’être de leur parti doivent garder le PCF. Le recul des dernières 20 années est largement dû à la stratégie d’abandon de sa direction. La social-démocratie est égale à elle-même, disqualifiée. Le besoin d’une force politique révolutionnaire organisant la lutte, porteuse d’une alternative au capitalisme, de l’alternative socialiste est plus grand que jamais : c’est le besoin du PCF. Le choix du congrès de Tours de 1920 est toujours fécond !
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