Le Nouvel Observateur, daté du 6 janvier 2011, publie ce court article :
«PCF: et nous, et nous !
Pierre Laurent met en garde le PS qui, selon lui, a fait de son alliance avec les écolos « un axe stratégique » au détriment du Front de gauche. Aux sénatoriales, fait-il remarquer, le PCF est largement supérieur aux écolos en termes de grands électeurs. « Si les Verts y allaient seuls, ils auraient zéro élu. Si on se place dans une logique de progrès général à gauche, il faut un accord gagnant-gagnant ». Pour 2012, le numéro un du PCF estime de la même façon que les débats doivent avoir lieu au sein de toute la gauche : « l’accord gouvernemental ne peut pas se faire uniquement sur le développement durable » [souligné par nous], dit-il, citant l’Europe ou le nucléaire comme des débats que la gauche doit avoir. »
Quel que soit le traitement, certainement peu complaisant, du Nouvel Obs, les propos repris de Pierre Laurent confirment combien toute la stratégie du Front de gauche se situe dans la réédition de l’expérience, désastreuse pour le Parti et le pays, de la «Gauche plurielle» entre 1997 et 2002. En pire, vu la dégradation du rapport de force politique et l’affaiblissement du Parti.
Les communistes doivent dégager le PCF de choix si lourds de conséquences, qu’ils n’ont jamais décidés.